Là quelquefois encor daignez vous rassembler; LE PUBLIC ET L'ANONYME." Je hais l'attaque, et j'aime la défense: A M. le marquis de XIMÉNÈS, en lui envoyant l'ouvrage suivant, qui parut le 10 mars 1788. Ex ce temps de miséricorde, Salut; que le ciel vous accorde Plaisirs, paix et contrition! Lisez, avec attention, (1) RIVAROL. Ce livret doux et charitable Composé pour l'instruction D'un citoyen très-respectable. Hélas! très-sots enfans des hommes, Faut-il donc, frères que nous sommes, Allumer la guerre en tous lieux? Non la guerre est une folie; : Procès, combats, bons mots, sifflets, Tout se répare et tout s'oublie ; Et voici que je le corrige. Il s'est souvenu de mon nom Dans sa savante et docte prose (1); Il savait que j'ai le cœur bon, J'ai dû, sans courroux, sans noirceur, (1) Petit Almanach de nos grands hommes. Lui laver sa tête légère. Peut-être mon zèle sincère Touchera l'âme du vaurien. S'il est ingrat, c'est son affaire, C'est la vertu d'un vrai chrétien : Et de notre loi débonnaire, Le grand point, le point capital, Selon saint Luc, est, mon cher frère, L'AUTEUR inconnu d'un pamphlet, intitulé: Petit Almanach de nos grands Hommes, assure qu'il aurait fourni de bons Mémoires à l'auteur du pauvre Diable. Ceux qui croient connaître la personne de l'Anonyme, sont convaincus de cette vérité. L'aveu fait beaucoup d'honneur à sa franchise : on ne saurait trop l'exhorter à ne pas se laisser pervertir. L'ingénuité est une qualité d'autant plus précieuse, qu'elle est devenue très-rare. Cet aveu si naïf a donné l'idée de l'écrit qu'on va lire. Il a été composé sur les Mémoires de l'Anonyme. LE PUBLIC. Ou vas-tu donc, pourquoi ce teint livide? Porterais-tu le deuil de tes écrits ? J'en veux à tout Paris. C'est dans Bagnol que j'ai vu la lumière. Argent, honneur, seraient la récompense; |