Études de littérature, ancienne & étrangère |
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Page 19
... âme vient à obscurcir le rayon divin de la pensée , ce n'est point du milieu de ces nuages que sort la lumière ; et l'éclipse de la raison peut devenir le terme , mais non l'intervalle du génie . Le poëme de Lucrèce , dans la longue ...
... âme vient à obscurcir le rayon divin de la pensée , ce n'est point du milieu de ces nuages que sort la lumière ; et l'éclipse de la raison peut devenir le terme , mais non l'intervalle du génie . Le poëme de Lucrèce , dans la longue ...
Page 21
... âme dans sa verve mal- heureuse , il fait du néant même une chose poétique ; il insulte à la gloire ; il jouit de la mort ; il triomphe de montrer la destruction de la pensée et du génie dans le néant de cet Homère , qui , dit - il , a ...
... âme dans sa verve mal- heureuse , il fait du néant même une chose poétique ; il insulte à la gloire ; il jouit de la mort ; il triomphe de montrer la destruction de la pensée et du génie dans le néant de cet Homère , qui , dit - il , a ...
Page 24
... âme et l'élèvent en l'attendrissant ; c'est là que le poëte sceptique est abandonné de son génie , seul dieu qui lui restât . On sait l'estime que Molière faisait de Lucrèce , et la charmante imitation qu'il a donnée de quelques - uns ...
... âme et l'élèvent en l'attendrissant ; c'est là que le poëte sceptique est abandonné de son génie , seul dieu qui lui restât . On sait l'estime que Molière faisait de Lucrèce , et la charmante imitation qu'il a donnée de quelques - uns ...
Page 40
... âme ne préservent pas toujours de la plus extrême fai- blesse . Cependant il se préparait à Rome une heureuse ré- volution en sa faveur . L'audace de Clodius , s'élevant trop haut et s'étendant à tout , devenait insupportable à ceux ...
... âme ne préservent pas toujours de la plus extrême fai- blesse . Cependant il se préparait à Rome une heureuse ré- volution en sa faveur . L'audace de Clodius , s'élevant trop haut et s'étendant à tout , devenait insupportable à ceux ...
Page 46
... âme ne pouvaient rien ôter . Il s'occupait , à la même époque , d'un travail qui serait piquant pour notre curiosité , les Mémoires de son siècle ; enfin il commen- çait son immortel traité des Devoirs , et achevait ce 46 NOTICE SUR ...
... âme ne pouvaient rien ôter . Il s'occupait , à la même époque , d'un travail qui serait piquant pour notre curiosité , les Mémoires de son siècle ; enfin il commen- çait son immortel traité des Devoirs , et achevait ce 46 NOTICE SUR ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 250 - We have but collected them, and done an office to the dead, to procure his orphans guardians; without ambition either of self-profit or fame; only to keep the memory of so worthy a friend and fellow alive as was our Shakespeare, by humble offer of his plays to your most noble patronage.
Page 233 - Your monument shall be my gentle verse, Which eyes not yet created shall o'er-read ; And tongues to be, your being shall rehearse, When all the breathers of this world are dead ; You still shall live (such virtue hath my pen) Where breath most breathes, — even in the mouths of men.
Page 231 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee...
Page 230 - O ! for my sake do you with Fortune chide The guilty goddess of my harmful deeds, That did not better for my life provide Than public means which public manners breeds. Thence comes it that my name receives a brand, And almost thence my nature is subdu'd To what it works in, like the dyer's hand...
Page 234 - Give salutation to my sportive blood ? Or on my frailties why are frailer spies, Which in their wills count bad what I think good ? No, I am that I am, and they that level At my abuses reckon up their own: I may be straight, though they themselves be bevel; By their rank thoughts my deeds must not be shown; Unless this general evil they maintain, All men are bad and in their badness reign.
Page 243 - Sweet Swan of Avon ! what a sight it were To see thee in our waters yet appear, And make those flights upon the banks of Thames, That so did take Eliza, and our James...
Page 300 - Bible hébraïque ; puis il travaillait à son poëme, dont il dictait les vers à sa femme, ou quelquefois à un ami, à un étranger qui le visitait. La musique était une de ses distractions ; il touchait de l'orgue, et chantait avec goût. Au milieu de cette vie simple et occupée, le Paradis perdu, si longtemps médité, s'acheva promptement.
Page 300 - ... avaient achevé d'ôter tout frein à son imagination, et lui donnaient quelque chose d'impétueux et d'illimité, comme les rêves du fanatisme. A tant de sources d'originalité il faut joindre cette féconde imitation de la poésie antique, qui nourrissait la verve de Milton. Homère, après la Bible, avait toujours été sa première lecture; il le savait presque par cœur, et l'étudiait sans cesse. Aveugle et solitaire, ses heures étaient partagées entre la composition poétique et le...
Page 122 - ... exemple que Shakspeare , dont le génie fier et libre n'a jamais été mieux inspiré que par Plutarque, et qui lui doit les scènes les plus sublimes et les plus naturelles de son Coriolan et de son Jules César ? Montaigne, Montesquieu , Rousseau, sont encore trois grands génies sur lesquels on retrouve l'empreinte de Plutarque, et qui ont été frappés et colorés par sa lumière. Cette immortelle vivacité du style de Plutarque, s'unissant à l'heureux choix des plus grands sujets qui puissent...
Page 233 - Your name from hence immortal life shall have, Though I, once gone, to all the world must die : The earth can yield me but a common grave, When you entombed in men's eyes shall lie. Your monument shall be my gentle verse, Which eyes not yet created shall o'er-read, And tongues to be your being shall rehearse When all the breathers of this world are dead...