Poésies de ChaulieuFroment, 1825 - 365 pages |
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Common terms and phrases
abbé de Chaulieu agréments aimable aime amant âme Amour Anacréon Antoine Hamilton Apollon appas ardeur assez auroit avoit beau beauté belle bonheur Bouillon bouquet brillant Catin Catulle Céladon cent chansons chanter Chapelle charmes chère chose cieux cœur connois connoît couplets cruel Cythère d'Épicure d'Horace déesse désirs dieu dieux divine donner douce douceur doux duc de Vendôme DUCHESSE DU MAINE ÉPIGRAMME Éson esprit étoit faisoit Fare fidèle fleurs foiblesse fortune fripon gentil gloire goût hélas heureux ibid Iris j'ai jamais jours l'abbé de Chaulieu l'Amour l'art l'esprit laisse LASSAY libertin loin lyre M'AVOIT madame la duchesse MADEMOISELLE maint maîtresse Malézieux malheur Melpomène mille mortels muse nature neuf sœurs Ovide paresse Parnasse paroître peine pensée Phyllis plaisir plaisirs poésie poëte princesse qu'Amour raison rien rime sage Saint-Maur sais séjour sentiment seroit seul sœur soin sort temple tendre tendresse Tibulle triste Vénus veux viens vois volage volupté yeux
Popular passages
Page 27 - Désert , aimable solitude, Séjour du calme et de la paix , Asile où n'entrèrent jamais Le tumulte et l'inquiétude. Quoi ! j'aurai tant de fois chanté Aux tendres accords de ma lyre Tout ce qu'on souffre sous l'empire De l'amour et de la beauté; Et , plein de la...
Page 340 - On aime à droite, on aime à gauche, Partout en liberté l'on conte ses raisons. Rien chez nous aujourd'hui ne s'appelle débauche , Et l'amour est enfin de toutes les saisons. Chacun en prend sans se contraindre; Et je ne vois que les maris Qui puissent justement se plaindre Qu'on aime plus que l'on n'aimoit jadis.
Page 24 - ... manèges de cour; Je vois bien que j'y suis dupe de la fortune, Autant que je le fus autrefois de l'amour. Je rends grâces au ciel que l'esprit de retraite Me presse chaque jour d'aller bientôt chercher Celle que mes aïeux, plus sages, s'étoient faite , D'où mes folles erreurs avoient su m'arracher.
Page 137 - Chaulieu, expert en pareilles matières , pour découvrir ce que tout cela pouvoit être. Je fus encore bien plus étonné de voir que , dès qu'il approcha, trois ou quatre des plus apparents de la troupe, et qui paroissoient les plus gaillards, vinrent lui sauter au col, en lui disant : Eh ! bon jour , frère ! nous sommes ravis de vous voir ici ; quelles nouvelles au Parnasse ? qu'y fait-on?
Page 62 - Au bon vieux temps , où le gentil Ésope , Pour débiter maint bon enseignement, Des animaux se fit le truchement , Point ne fut lors si parfait misanthrope Qui ne louât un tel amusement. Aujourd'hui donc que notre cour abonde En discoureurs qui n'ont que du caquet , Pourquoi faut-il contre nous qu'elle gronde Pour avoir fait parler un perroquet?
Page 13 - Exempt de préjugés, j'affronte l'imposture Des vaines superstitions. Et me ris des préventions De ces faibles esprits dont la triste censure Fait un crime à la créature De l'usage des biens que lui fit son auteur...
Page 192 - D'un aimant mutuel la douce sympathie Forma seule notre union : Dans le sein de la complaisance Se nourrit cette affection , Dont en très-peu de temps l'aveugle confiance Fit une forte passion. On te pleure au Parnasse, on te pleure à...
Page 236 - Et je connais peu de vrais biens Dont on puisse jamais attendre Le plaisir que me fit la fausseté des miens. Heureux à qui le ciel donne un cœur assez tendre Pour pouvoir aisément comprendre D'un amour malheureux quel était le bonheur, Tel que je crois qu'il devrait rendre Les plus heureux amants jaloux de mon erreur!
Page 16 - PRINCESSE , en qui l'art de plaire Est un talent naturel ; Toi, dont le nom immortel Dans le temple de Cythère Aura toujours un autel Tant qu'on y célébrera L'esprit, la grâce et les charmes, Et qu'Ovide y chantera Les beautés à qui Rome avoit rendu les armes ; BOUILLON , je veux que ma muse , Philosophe en ses chansons , De ses morales leçons Et t'instruise et t'amuse ; Surtout que leur vérité , Quoique parfois renfrognée , Semble pourtant être née Du sein de la volupté.
Page 194 - J'appelle à mon secours raison, philosophie ; Je n'en reçois , hélas ! aucun soulagement. A leurs belles leçons insensé qui se fie ! Elles ne peuvent rien contre le sentiment. J'entends que la Raison me dit que vainement Je m'afflige d'un mal qui n'a point de remède ; Mais je verse des pleurs dans le même moment , Et sens qu'à ma douleur toute ma vertu cède.