De la révolution actuelle de l'Espagne: et de ses suites |
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acte Amérique armée armes arrivé aura avez Bayonne Brésil Buenos-Ayres Cadix cardinal de Retz cause celle-ci Charles IV chefs choses civilisation colonies commandement Congrès de Vienne constitution espagnole constitutionnel cortès cruels devoir dinand dire doit donner duc de Choiseul éclater ennemis espa espèce état Europe eût évènemens existait Ferdinand Ferdinand VII force général gnole gouvernemens gouvernement guerre hommes idée intérêt jamais jour l'Amérique l'Angleterre l'armée espagnole l'autre l'Es l'Espagne l'esprit l'état l'Europe l'humanité l'insurrection l'obéissance l'ordre laisser lois long-temps Louis XIV malheur mécontentemens ment mérique Mexique militaire mille ministres monarque monde nation nature nouvelle ordre pagne pareil passer patrie Paul Ier pays pendant Pérou peuple peuvent politique porte Portugal pouvait pouvoir prince principes propre Prusse qu'un Quiroga raison règne renferme reste résultat révolution d'Espagne rien royauté s'est Saint-Domingue sentimens sentiment séparation sera seul social société soldat stait tion trône troupes trouve véritable vieille Espagne vient voilà
Popular passages
Page 38 - Le peuple entra dans le sanctuaire , il leva le voile qui doit toujours couvrir tout ce que l'on peut dire et tout ce que l'on peut croire du droit des peuples et de celui des rois, qui ne s'accordent jamais si bien ensemble que dans le silence.
Page 35 - Le dernier point de l'illusion en matière d'État est une espèce de léthargie qui n'arrive jamais qu'après de grands symptômes. Le renversement des anciennes lois, l'anéantissement de ce milieu qu'elles ont posé entre les rois et les peuples , l'établissement...
Page 37 - M. le Prince, il ne se donne point par les grands du royaume , il ne se donne point par les provinces : il se donne par le parlement, qui, jusqu'à notre...
Page 36 - Les parlements, qui avaient tout fraîchement gémi sous sa tyrannie, étaient comme insensibles aux misères présentes, par la mémoire encore trop vive et trop récente des passées. Les grands, qui pour la plupart avaient été chassés du royaume, s'endormaient paresseusement dans leurs lits, qu'ils avaient été ravis de retrouver. Si cette indolence générale eût été ménagée, l'assoupissement eût peut-être duré plus longtemps; mais comme le médecin ne le prenait que pour un doux...
Page 38 - On chercha en s'éveillant, comme à tâtons, les lois; on ne les trouva plus : l'on s'effara , l'on cria , l'on se les demanda , et, dans cette agitation , les questions que leurs explications firent naître , d'obscures qu'elles étaient , et vénérables par leur obscurité , devinrent problématiques , et de là , à l'égard de la moitié du monde , odieuses.
Page 36 - Les grands, qui pour la plupart avaient été chassés du royaume, s'endormaient paresseusement dans leurs lits, qu'ils avaient été ravis de retrouver. Si cette indolence générale eût été ménagée, l'assoupissement eût peut-être duré plus longtemps; mais comme le médecin ne le prenait que pour un doux sommeil, il n'y fit aucun remède. Le mal s'aigrit; la tête s'éveilla : Paris se sentit, il poussa des soupirs; l'on n'en fit point de cas : il tomba en frénésie.
Page 37 - Je choisis cette remarque entre douze ou quinze que je pourrais vous faire de même nature , pour vous donner à entendre l'extrémité du mal, qui n'est jamais à son période que quand ceux qui commandent ont perdu la honte , parce que c'est justement le moment dans lequel ceux qui obéissent perdent le respect ; et...
Page 36 - ... que la foi n'était que pour les marchands, et que les maîtres des requêtes qui l'alléguaient pour raison dans les affaires qui regardaient le Roi méritaient d'être punis; je ne vous puis mieux expliquer le défaut de son jugement.
Page 35 - ... pour prendre ce faux repos pour une véritable santé. Les provinces abandonnées à la rapine des surintendants, demeuraient abattues et assoupies sous la pesanteur de leurs maux, que les secousses qu'elles s'étaient données de temps en temps sous le cardinal de Richelieu, n'avaient fait qu'augmenter et aigrir.
Page 194 - La religion de la Nation espagnole est et sera à jamais la religion catholique, apostolique et romaine, la seule véritable. La Nation la protège par des lois sages et justes , et prohibe l'exercice de toute autre.