L'Hermite de la Guiane ou observations sur les moeurs et les usages français au commencement du XIXe siècle, Volume 2Pillet, 1816 |
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abus Amioïa avez beau bonheur boulevart Césarine Chamouni chanson chanter charme cher Hermite chose cœur comédiens connaître corossol croire dame déjeûner dimanche dîner dire Discours dit-il Divès donner douzaine enfans espèce faisait famille femme fille fortune foule gaîté gens de lettres ginaux grand-papa Gréville Guiane heures honneur j'ai j'avais j'en j'étais jeune homme jour juger l'amour l'esprit L'HERMITE long-tems m'avait m'en main mari matin ment mère Radig Mlle Mme Binome Mme de Lorys Mme de Mérange mœurs monde Monsieur montagne Montagnes Russes n'était Nanine nature Nevilette Oranienbaum Palais-Royal pareil parens parler passer Pavillon de Flore peine pense petite peut-être philosophe André plaisir plaisirs premier profession qu'un raison rien rue de Charonne s'est sais serait seul société sorte sots sottise Surate talent théâtre tion traîneau trousseau trouve tuer le tems vanité vaudeville vérité vin de Champagne Volsange Voltaire Walker yeux Zaméo
Popular passages
Page 51 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Page 170 - TRAVAILLEZ, prenez de la peine ; C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans.
Page 30 - Pour chasser de sa souvenance L'ami secret, On se donne tant de souffrance Pour peu d'effet : Une si douce fantaisie Toujours revient; En songeant qu'il faut qu'on l'oublie, On s'en souvient.
Page 207 - J'ouvre les yeux et les oreilles. Observer l'effet d'un pompon Et méconnaître un caractère; Applaudir un joli sermon Et réformer le ministère; Rire d'un projet salutaire Et s'occuper d'une chanson; Immoler les mœurs aux manières, Et le bon sens à des bons mots ; Dire gravement des misères Et plaisanter sur des fléaux; Siffler l'air simple d'un héros Et chérir les têtes légères; Se flétrir dans la volupté, S'ennuyer d'un air de...
Page 272 - Compagnons dispersés de mon triste voyage, O mes amis ! ô vous qui me fûtes si chers ! De mes chants imparfaits recueillez l'héritage, Et sauvez de l'oubli quelques-uns de mes vers. « Et vous par qui je meurs, vous à qui je pardonne, Femmes ! vos traits encore à mon œil incertain S'offrent comme un rayon d'automne Ou comme un songe du matin. Doux fantômes ! venez, mon ombre vous demande Un dernier souvenir de douleur et d'amour : Au pied de mon cyprès effeuillez pour offrande Les roses...
Page 207 - N'avoir de l'esprit qu'en saillie, Paraître poli par fierté, Perfide par galanterie, Généreux sans humanité; Sans être aimé se voir...
Page 32 - La chanson n'a point de caractère fixe, mais elle prend tour à tour celui de l'épigramme, du madrigal, de l'élégie, de la pastorale, de l'ode même.
Page 238 - Eu même temps elle me jeta à la figure le vin qu'elle m'avait offert. Son mouvement fut plus prompt que mesuré : la libation faite en mon honneur tomba tout entière sur un charbonnier qui, sans tenir compte à la dame de son intention, l'apostropha si vivement, qu'à un échange d'injures, succéda, presque aussitôt, un échange de coups de poing, du voisinage desquels je jugeai à propos de me retirer. La lutte fut moins longue que violente ; on fit cercle autour des athlètes, et l'on monta...
Page 76 - Les jeunes gens disent ce qu'ils font, les vieillards ce qu'ils ont fait, et les sots ce qu'ils ont envie de faire...
Page 272 - Poète mourant ) : Compagnons dispersés de mon triste voyage , O mes amis! ô vous qui me fûtes si chers! De mes chants imparfaits recueillez l'héritage , Et sauvez de l'oubli quelques-uns de mes vers. Et vous , par qui je meurs, vous à qui je pardonne , Femmes ! vos traits encore à mon œil incertain S'offrent comme un rayon d'automne , Ou comme un songe du matin. I)ou...