Vie d'Anacréon. Odes d'Anacréon. Vies de Bion et de Moschus. Idylles de Bion. Idylles de Moschus. Épigrammes de l'Anthologie. Morceaux traduits de CAtulle

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Page 103 - Après mille sanglots enfin elle s'écrie : Mon amour n'a donc pu te faire aimer la vie ! Tu me quittes, cruel ! Au moins ouvre les yeux, Montre-toi plus sensible à mes tristes adieux ; Vois de quelles douleurs ton amante est atteinte ! Hélas ! j'ai beau crier, il est sourd à ma plainte : Une éternelle nuit l'oblige à me quitter ; ' Mes pleurs ni mes soupirs ne peuvent l'arrêter.
Page 177 - ... plaintes Sortissent d'un cœur inconstant ? Dieux, que vous êtes mensongère ! Maudit soit qui plus vous croira ! Nous verrons, volage bergère, Qui premier s'en repentira. Celui qui a gagné ma place Ne vous peut aimer tant que moi ; Et celle que j'aime vous passe De beauté, d'amour et de foi. Gardez bien votre amitié neuve : La mienne plus ne variera ; Et puis nous verrons à l'épreuve Qui premier s'en repentira.
Page 143 - D'abord rien ne paroissoit plus innocent, plus doux, plus aimable, plus ingénu et plus gracieux, que cet enfant. A. le voir enjoué, flatteur, toujours riant...
Page 20 - Je m'approche toutefois, Et de l'enfant prends les doigts, Les réchauffe ; et dans moi-même Je dis, Pourquoi craindre tant ? Que peut-il ? c'est un enfant ; Ma couardise est extrême D'avoir eu le moindre effroi. Que serait-ce si chez moi J'avais reçu Polyphème?
Page 104 - Ils n'ont pu du trépas exempter tes amours; Tu vois qu'ils n'ont pu même en prolonger les jours. Je ne demandais pas que la Parque cruelle Prît à filer leur trame une peine éternelle; Bien loin que mon pouvoir l'empêchât de finir, Je demande un moment, et ne puis l'obtenir.
Page 78 - ... de ton sort, je n'aspire Qu'au bonheur d'un trépas si beau. Suis la main qui va te conduire Du côté que tu dois pencher; Éclate à nos yeux, sans leur nuire; Pare son sein sans le cacher.
Page 22 - L'âge nous prefle d'en jouir. Hâtons-nous , tout nous y convie ; Saififfons le préfent, fans foin de l'avenir; , Craignons de perdre un jour , un inflanf d'une vie Que la mort doit fi-tôt finir...
Page 28 - Que me vaudrait désormais De voler par les montagnes , Par les bois, par les campagnes. Et sans cesse me brancher Sur les arbres , pour chercher Je ne sais quoi de champêtre Pour sauvagement me paître , Vu que je mange du pain Becqueté dedans la main D'Anacréon , qui me donne Du même vin qu'il ordonne Pour sa bouche; et , quand j'ai bu Et...
Page 22 - ... laisse errer ses troupeaux bondissans ; Et du son de sa flûte , Écho même attendrie En imite les doux accens. Cythérée avec ses compagnes, Le soir, d'un pas léger, danse au bord des ruisseaux, Tandis que son époux ébranle les montagnes Du bruit fréquent de ses marteaux. Couronnons-nous des fleurs nouvelles Nous en verrons bientôt l'éclat s'évanouir : Profitons du printems , qui passera comme elles . L'Amour nous presse d'en jouir. Allons dans le bois le plus sombre Égarer la beauté...
Page 78 - Elle doit passer comme toi. Descends de ta tige épineuse, Va l'embellir de tes couleurs : Tu dois être la plus heureuse, Comme la plus belle des fleurs. Va, meurs sur le sein de Thémire; Qu'il soit ton trône et ton tombeau.

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