Vie d'Anacréon. Odes d'Anacréon. Vies de Bion et de Moschus. Idylles de Bion. Idylles de Moschus. Épigrammes de l'Anthologie. Morceaux traduits de CAtulle

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Page 21 - Voilà, dit-il, pour ta peine. Souviens-toi bien de Clymène, Et de l'Amour, c'est mon nom. — Ah! je vous connais, lui dis-je, Ingrat et cruel garçon; Faut-il que qui vous oblige Soit traité de la façon ! » Amour fit une gambade, Et le petit scélérat Me dit : « Pauvre camarade, Mon arc est en bon état, Mais ton cœur est bien malade.
Page 20 - J'ouvre au pauvre morfondu, Et m'enquiers comme il se nomme. « Je te le dirai tantôt, Repartit-il; car il faut Qu'auparavant je m'essuie.
Page 172 - ROSETTE, pour un peu d'absence, Votre cœur vous avez changé, Et moi, sachant cette inconstance, Le mien autre part j'ai rangé ; Jamais plus beauté si légère Sur moi tant de pouvoir n'aura : Nous verrons, volage bergère, Qui premier s'en repentira. Tandis qu'en pleurs je me consume, Maudissant cet éloignement, Vous, qui n'aimez que par coutume, Caressiez un nouvel amant.
Page 104 - Hélas! j'ai beau crier : il est sourd à ma plainte. Une éternelle nuit l'oblige à me quitter; Mes pleurs ni mes soupirs ne peuvent l'arrêter.
Page 20 - Je m'approche toutefois, Et de l'enfant prends les doigts, Les réchauffe ; et dans moi-même Je dis, Pourquoi craindre tant ? Que peut-il ? c'est un enfant ; Ma couardise est extrême D'avoir eu le moindre effroi. Que serait-ce si chez moi J'avais reçu Polyphème?
Page 143 - D'abord rien ne paroissoit plus innocent, plus doux, plus aimable, plus ingénu et plus gracieux, que cet enfant. A. le voir enjoué, flatteur, toujours riant, on...
Page 104 - Ils n'ont pu du trépas exempter tes amours; Tu vois qu'ils n'ont pu même en prolonger les jours. Je ne demandais pas que la Parque cruelle Prît à filer leur trame une peine éternelle; Bien loin que mon pouvoir l'empêchât de finir, Je demande un moment, et ne puis l'obtenir.
Page 21 - L'enfant, d'un air enjoué, Ayant un peu secoué Les pièces de son armure Et sa blonde chevelure, Prend un trait, un trait vainqueur Qu'il me lance au fond du cœur. « Voilà, dit-il, pour ta peine!
Page 28 - Que me vaudrait désormais De voler par les montagnes , Par les bois, par les campagnes. Et sans cesse me brancher Sur les arbres , pour chercher Je ne sais quoi de champêtre Pour sauvagement me paître , Vu que je mange du pain Becqueté dedans la main D'Anacréon , qui me donne Du même vin qu'il ordonne Pour sa bouche; et , quand j'ai bu Et...
Page 171 - Philis dit le diable de moi. De fon amour & de fa foi Ceft une preuve aflez nouvelle. Ce qui me fait croire pourtant Qu'elle m'aiine effectivement, C'eft que je dis le diable d'elle , Et que je l'aime éperdûment.

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