Œuvres de Denis Diderot: Romans et contesJ.L.J. Brière, 1821 |
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... pris à mon affaire , et par tout ce qu'on m'en a dit que je ne m'étais point compromise en m'a- dressant à lui mais il n'est pas à présumer qu'il se détermine à changer mon sort sans savoir qui je suis , et c'est ce motif qui mé résout ...
... pris à mon affaire , et par tout ce qu'on m'en a dit que je ne m'étais point compromise en m'a- dressant à lui mais il n'est pas à présumer qu'il se détermine à changer mon sort sans savoir qui je suis , et c'est ce motif qui mé résout ...
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... pris , mes habits faits , le mo- ment de la cérémonie arrivé , sans que j'aper- çoive aujourd'hui le moindre intervalle entre ces choses . J'oubliais de vous dire que je vis mon père et ma mère , que je n'épargnai rien pour les toucher ...
... pris , mes habits faits , le mo- ment de la cérémonie arrivé , sans que j'aper- çoive aujourd'hui le moindre intervalle entre ces choses . J'oubliais de vous dire que je vis mon père et ma mère , que je n'épargnai rien pour les toucher ...
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... pris la lettre , je la lus d'abord avec assez de fermeté ; mais à mesure que j'avançais , la frayeur , l'indigna- tion , la colère , le dépit , différentes passions se succédant en moi , j'avais différentes voix , je prenais différents ...
... pris la lettre , je la lus d'abord avec assez de fermeté ; mais à mesure que j'avançais , la frayeur , l'indigna- tion , la colère , le dépit , différentes passions se succédant en moi , j'avais différentes voix , je prenais différents ...
Page 14
... pris l'habit ; on s'est constitué en dépenses ; par cette démarche vous avez donné des espérances ; le bruit de votre profession prochaine s'est répandu dans le monde . Au reste , comptez toujours sur tous mes secours . Je n'ai jamais ...
... pris l'habit ; on s'est constitué en dépenses ; par cette démarche vous avez donné des espérances ; le bruit de votre profession prochaine s'est répandu dans le monde . Au reste , comptez toujours sur tous mes secours . Je n'ai jamais ...
Page 15
... pris pour ma profession ; on ne né- gligea rien pour obtenir mon consentement ; mais quand on vit qu'il était inutile de le solliciter , on prit le parti de s'en passer . De ce moment , je fus renfermée dans ma cel- lule ; on m'imposa ...
... pris pour ma profession ; on ne né- gligea rien pour obtenir mon consentement ; mais quand on vit qu'il était inutile de le solliciter , on prit le parti de s'en passer . De ce moment , je fus renfermée dans ma cel- lule ; on m'imposa ...
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Common terms and phrases
aime allez amie assez avez baisait bras c'était Caen Carlière cellule chère Mère chose cilice clavecin coeur côté couvent crois demande Desroches Diderot Dieu dire dis-je disait dit-elle enfant est-ce état êtes étole eût Félix femme fille Gardeil genoux homme j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais Jacques le Fataliste jamais jeter jeune jour l'archidiacre l'avait l'office laisser larmes lettre leva long-temps Longchamp loto m'avait m'en madame Madin mademoiselle mains maison malheureuse Manouri marquis de Croismare ment mieux monde monsieur mort n'ai n'avais n'en Naigeon nuit offices divins parents parler passé peine penser père personne peut-être pieds pleurer porte pouvait prier prit quelquefois regarder religieuse répondit reste reuse rien ROMANS s'en s'il sainte Sainte-Suzanne Sainte-Thérèse sais saurais savez sentiments sera seule Soeur Suzanne Soeur Thérèse sort souf sueur froide supérieure Tanié tête tremblant trouve vais veux visage voeux voilà voix voulais yeux
Popular passages
Page 343 - Il parsèmera son récit de petites circonstances si liées à la chose, de traits si simples, si naturels, et toutefois si difficiles à imaginer, que vous serez forcé de vous dire en vous-même : Ma foi, cela est vrai : on n'invente pas ces choses-là.
Page 436 - Ils boivent leur chica, ils s'enivrent; et quand ils sont ivres, ils nous traînent par les cheveux , et nous foulent aux pieds. Ah ! père, plût à Dieu que ma mère m'eût étouffée en naissant! Tu sais toi-même si nos plaintes sont justes. Ce que je te dis , tu le vois tous les jours. Mais notre plus grand malheur, tu ne saurais le connaître. Il est triste pour la pauvre Indienne de servir son mari comme une esclave, aux champs accablée de sueurs, et au logis privée du repos ; mais il est...
Page 425 - Le contraste des mouvements violents avec la douceur de leurs traits les rend hideuses ; elles en sont plus défigurées. Les distractions d'une vie occupée et contentieuse rompent nos passions. La femme couve les siennes : c'est un point fixe, sur lequel son oisiveté ou la frivolité de ses fonctions tient son regard sans cesse attaché. Ce point s'étend sans mesure ; et , pour devenir folle , il ne manquerait à la femme passionnée que l'entière solitude qu'elle recherche.
Page 427 - S'il ose m'alléguer une odieuse loi ; Quand je fais tout pour lui , s'il ne fait tout pour moi ; Dès le même moment, sans songer si je l'aime, Sans consulter enfin si je me perds moi-même1, J'abandonne l'ingrat, et le laisse rentrer Dans l'état malheureux d'où je l'ai su tirer.
Page 439 - L'âme des femmes n'étant pas plus honnête que la nôtre, mais la décence ne leur permettant pas de s'expliquer avec notre franchise, elles se sont fait un ramage délicat, à l'aide duquel on dit honnêtement tout ce qu'on veut quand on a été sifflé dans leur volière. Ou les femmes se taisent, ou souvent elles ont l'air de n'oser dire ce qu'elles disent.
Page 439 - Tandis que nous lisons dans des livres, elles lisent dans le grand livre du monde. Aussi leur ignorance les dispose-t-elle à recevoir promptement la vérité, quand on la leur montre. Aucune autorité ne les a subjuguées ; au lieu que la vérité trouve à l'entrée de nos crânes un Platon, un Aristote, un Épicure, un Zenon, en sentinelles, et armés de piques pour la repousser.
Page 344 - ... de quelqu'une de mes voisines. Je dirai donc à nos conteurs historiques : Vos figures sont belles, si vous voulez; mais il y manque la verrue à la tempe, la coupure à la lèvre, la marque de petite vérole à côté du nez, qui les rendraient vraies ; et, comme disait mon ami Caillot **» : « Un peu de poussière sur mes souliers, et je ne sors pas de ma loge, je reviens de la campagne.
Page 42 - ... tressaillait, et l'on partageait ses transports. Son dessein n'était pas de séduire; mais certainement c'est ce qu'elle faisait : on sortait de chez elle avec un cœur ardent, la joie et l'extase étaient peintes sur le visage; on versait des larmes si douces ! c'était une impression qu'elle prenait elle-même, qu'elle gardait longtemps, et qu on conservait.
Page 179 - ... et basse, à redoubler mes caresses , je les redoublais ; enfin il vint un moment , je ne sais si ce fut de plaisir ou de peine , où elle devint pâle comme la mort ; ses yeux se fermèrent, tout son corps se LA RELIGIEUSE.
Page 424 - Mais il a voulu que son livre ne fût d'aucun sexe; et il n'ya malheureusement que trop bien réussi. C'est un hermaphrodite, qui n'a ni le nerf de l'homme ni la mollesse de la femme.