Essais de Michel de Montaigne, Volume 4Lefevre, 1823 - French essays |
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... un sien compaignon , teint pour averé qu'il l'avoit tué , et le condamna soubdain à la mort . Ainsi qu'il estoit au gibet , voycy arriver ce com- paignon esgaré : toute l'armee en feit grand ' feste , et aprez force caresses et ...
... un sien compaignon , teint pour averé qu'il l'avoit tué , et le condamna soubdain à la mort . Ainsi qu'il estoit au gibet , voycy arriver ce com- paignon esgaré : toute l'armee en feit grand ' feste , et aprez force caresses et ...
Page 14
... qu'il faict , que combien il luy couste à ne faire pis . Un aultre se vantoit à moy du reglement et doulceur de ses mœurs , qui sont à la verité sin- gulieres ie luy disois que c'estoit bien quelque chose , notamment à ceulx , comme luy ...
... qu'il faict , que combien il luy couste à ne faire pis . Un aultre se vantoit à moy du reglement et doulceur de ses mœurs , qui sont à la verité sin- gulieres ie luy disois que c'estoit bien quelque chose , notamment à ceulx , comme luy ...
Page 21
... que lui fait Jean . Venons à Plutarque . Iean Bodin est un bon aucteur de nostre temps , et accompaigné de beaucoup plus de iugement que la tourbe des Bodin . escrivailleurs de son siecle , et merite qu'on le iuge et considere : ie le ...
... que lui fait Jean . Venons à Plutarque . Iean Bodin est un bon aucteur de nostre temps , et accompaigné de beaucoup plus de iugement que la tourbe des Bodin . escrivailleurs de son siecle , et merite qu'on le iuge et considere : ie le ...
Page 22
... un exem- ple de cette seconde sorte ; et il y en a de moins croyables , comme , entre aultres , ce qu'il recite de Pyrrhus ( 6 ) , « que , tout blecé qu'il estoit , il donna si grand coup d'espee à un sien ennemy , armé de toutes pieces , ...
... un exem- ple de cette seconde sorte ; et il y en a de moins croyables , comme , entre aultres , ce qu'il recite de Pyrrhus ( 6 ) , « que , tout blecé qu'il estoit , il donna si grand coup d'espee à un sien ennemy , armé de toutes pieces , ...
Page 36
... un siege bien poursuivy , la ville de Florence si à destroict ( 6 ) , les habitants estoient aprez à composer de sa victoire ; il la leur quita , pourveu qu'ils luy li- vrassent une fille de leur ville , de quoy il avoit ouï parler , de ...
... un siege bien poursuivy , la ville de Florence si à destroict ( 6 ) , les habitants estoient aprez à composer de sa victoire ; il la leur quita , pourveu qu'ils luy li- vrassent une fille de leur ville , de quoy il avoit ouï parler , de ...
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Common terms and phrases
advis aprez aspre aulcune aultre aultruy aureilles avecques avoit ayseement besoing c'estoit celuy cettuy cy ceulx chascun cholere choses cognoissance conduicte Cotgrave d'aultruy d'estre debvoir desirer desrobber dict DIOGENE LAERCE dire disoit doibt droict E. J. b Énéide epist escripts estant esté estoient estoit estrangiere estre eulx eust faict fantasie fault feit femme feust feut fortune gaigne gents grace hault homme i'ay i'en iamais ie n'ay ie treuve ie veois iecte ieune iours iugement iusques iuste iustice l'adventure l'amour l'aultre l'ay LAERCE laisse lasche loing loix m'en maistre malade matiere maulx medecine ment mesle mesme mieulx Montaigne necessité oultre OVID particuliere pensees peult plaisir Platon plustost PLUTARQUE poinct premiere present publicque quoy raison reng sçais segm seroit seulement Socrates soing soubs subiect SUÉTONE suyvant tantost tion tousiours traict VALÈRE-MAXIME veoid veoir verité veult veulx vice vifve Voylà vray Xenophon yeulx
Popular passages
Page 321 - Ce n'est pas une éloquence molle, et seulement sans offense : elle est nerveuse et solide, qui ne plaist pas tant, comme elle remplit et ravit; et ravit le plus les plus forts esprits.
Page 399 - Au rebours, nous nous sommes servis de leur ignorance et inexpérience à les plier plus facilement vers la trahison, luxure, avarice et vers toute sorte d'inhumanité et de cruauté, à l'exemple et patron de nos meurs. Qui mit jamais à tel pris le service de la mercadence et de la trafique...
Page 486 - En fin je vois par nos"tre exemple que la société des hommes se tient et se coust, à quelque pris que ce soit. En quelque assiete qu'on les couche, ils s'appilent et se rengent en se remuant et s'entassant, comme des corps mal unis qu'on empoche sans ordre trouvent d'eux mesme la façon de se joindre et s'emplacer les uns parmy les autres, souvant mieux que l'art ne les euSt sçeu disposer.
Page 501 - ... ce ne sont que surpoids qui ne condamnent point la premiere forme, mais donnent quelque prix particulier à chascune des suivantes, par une petite subtilité ambitieuse...
Page 228 - ... tout mon cours, et m'assiste par tout ; il me console en la vieillesse et en la solitude ; il me descharge du...
Page 322 - Le maniement et emploite des beaux esprits donne prix à la langue ; non pas l'innovant, tant comme la -remplissant de plus vigoreux et divers services, l'estirant et ployant...
Page 230 - La figure en est ronde, et n'a de plat que ce qu'il faut à ma table et à mon siège ; et vient m'offrant, en se courbant, d'une veue, touts mes livres, rengez sur des pulpitres à cinq degrez tout à l'environ.
Page 145 - Quel que ie soye, ie le veulx estre ailleurs qu'en papier : mon art et mon industrie ont esté employez à me faire valoir moy mesme ; mes estudes, à m'apprendre à faire, non pas à escrire. l'ay mis touts mes efforts à former ma vie ; voylà mon mestier et mon ouvrage ; ie suis moins faiseur de livres que de nulle aultre besongne.
Page 484 - Qui que ce soit, ou art ou nature, qui nous imprime cette condition de vivre par la relation à autruy, nous faict beaucoup plus de mal que de bien. Nous nous defraudons de nos propres utilitez pour former les apparences à l'opinion commune. Il ne nous chaut pas tant quel soit nostre estre en nous et en effaict, comme quel il soit en la cognoissance publique.
Page 566 - O Dieu, que ces gaillardes escapades, que cette variation a de beauté, et plus lors que plus elle retire au nonchalant et fortuite ! C'est l'indiligent lecteur qui pert mon subject, non pas moy ; il s'en trouvera tousjours en un coing quelque mot qui ne laisse pas d'estre bastant, quoy qu'il soit serré.