Entretiens de Cicéron sur la nature des dieux, Volume 2 |
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Common terms and phrases
aër æther alia animal animantes apud astres atque autem avoit Balbus calore causâ Cérès certè choses Chrysippe Cicéron Cléanthe corpore Cotta cujus cùm deinde Deorum Deos dicis dicitur Dieu Diis immortalibus divine earum efficit ejus enim ergo esse essent esset etiam étoit ex quo fils du Nil fusum genere Græci habent habere hæc homines hominibus hominum hommes Hunc idem igitur illa illud inquit intel inter ipsa ipse Itaque Jove Jupiter l'éther l'existence des Dieux l'univers malè maximè melius ment mihi modò monde multa mundo mundum naturæ naturam nature necesse neque nihil nisi nobis nullum omnes omnia omnium possit potest potiùs præter primùm providence quâ quæ quæque quàm quibus quid quidem quòd quoniam quoque quorum raison ratione rationem rebus rerum rerum natura sæpe Saturne sensu sine sint soleil solùm Stoïciens sunt tamen terræ terre verò videmus videtur
Popular passages
Page 48 - On a voulu marquer que l'éther, parce qu'il « engendre tout par lui même, n'a pas ce qu'il « faut à des animaux pour engendrer par la voie « commune. On a entendu par Saturne celui qui « préside au temps et qui en règle les dimen...
Page 67 - Je doute si le hasard rencontrerait assez juSte pour en faire un seul vers. Mais ces gens-là, comment assurent-ils que des corpuscules, qui n'ont point de couleur, point de qualité, point de sentiment, qui ne font que voltiger au gré du hasard, ont fait ce monde-ci, ou plutôt en font à chaque moment d'innombrables qui en remplacent d'autres?
Page 17 - Cléanthe , et la plus forte de beaucoup , c'est le mouvement réglé du ciel , et la distinction , la variété , la beauté, l'arrangement du soleil, de la lune et de tous les astres. Il n'y a qu'à les voir pour juger que ce ne sont pas des effets du hasard.
Page 21 - Ce qui raisonne , est meilleur que ce qui ne raisonne pas : or le monde est ce quil ya de meilleur: donc le monde raisonne.
Page 53 - ... très-saint, qui exige beaucoup d'innocence et de piété, une inviolable pureté de cœur et de bouche ; mais qui n'a rien de commun avec la superstition , dont nos pères , aussi bien que les philosophes, ont entièrement séparé la religion.
Page 221 - Quis enim hunc hominem dixerit, qui, cum tam certos coeli motus, tam ratos astrorum ordines, tamque omnia inter se connexa et apta viderit, neget in his ullam inesse rationem ; eaque casu fieri dicat, quae quanto consilio gerantur, nullo consilio assequi possumus?
Page 66 - Ne dois-je pas m'étonner, dit-il*, qu'il y ait un homme qui se persuade que de certains corps solides et indivisibles se meuvent d'eux-mêmes par leur poids naturel, et que, de leur concours fortuit, s'eSl fait un monde d'une si grande beauté ? Quiconque croit cela possible, pourquoi ne croirait-il pas que si l'on jetait à...
Page 49 - ... enfants; car le temps, insatiable d'années, consume toutes celles qui s'écoulent. Mais de peur qu'il n'allât trop vite, Jupiter l'a enchaîné, c'est-à-dire, l'a soumis au cours des astres, qui sont comme ses liens.
Page 9 - L'un est-il plus visible que l'autre? Cette persuasion, sans l'évidence qui l'accompagne, n'aurait pas été si ferme et si durable ; elle n'aurait pas acquis de nouvelles forces en vieillissant; elle n'aurait pu résister au torrent des années , et passer de siècle en siècle jusqu'à nous.
Page 68 - Est-ce donc être homme que d'attribuer, non à une canne intelligente, mais an hasard, les mouvements du ciel si certains , le cours des astres si régulier, toutes choses si bien liées ensemble, si bien proportionnées, et conduites avec tant de raison, que notre raison s'y perd elle-même? Quand nous voyons des machines qui se meuvent artificiellement, une sphère, une horloge, et autres semblables, nous ne doutons pas que l'esprit n'ait eu part à ce travail.