Océanie ou cinquième partie du monde: revue géographique et ethnographique de la Malaisie, de la Micronésie, de la Polynésie et de la Mélanésie...

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Firmin Didot frères, 1836 - Ethnology - 632 pages
 

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Popular passages

Page 376 - De belles églises ont été construites, et tout le peuple s'y rend deux fois par semaine, avec une grande dévotion pour entendre le prédicateur. L'on voit souvent plusieurs individus prendre note des passages les plus intéressants du discours.
Page 316 - Les hommes, plus simples ou plus libres, s'énoncèrent bientôt clairement : ils nous pressaient de choisir une femme, de la suivre à terre, et leurs gestes non équivoques démontraient la manière dont il fallait faire connaissance avec elle. Je le demande, comment retenir au travail, au milieu d'un spectacle pareil, quatre cents Français, jeunes, marins, et qui depuis six mois n'avaient point vu de femmes...
Page 319 - Le mariage chez eux n'est qu'une convention entre l'homme et la femme dont les prêtres ne se mêlent point. Ils ont adopté la circoncision sans autre motif que celui de la propreté. Cette opération , à proprement parler, ne doit pas être appelée circoncision, parce qu'ils ne font pas au prépuce une amputation circulaire ; ils le fendent seulement à travers la partie supérieure , pour...
Page 370 - Les pirogues simples n'ont qu'un mât au milieu du bâtiment, et un balancier sur un des de'ix côtés. Avec ces navires, ils font voile bien avant dans la mer, et probablement jusque dans d'autres îles, dont ils rapportent des fruits du plane, des bananes, des ignames, qui semblent y être plus abondants qu'à Taïti. Ils ont encore une autre espèce de pirogues, qui paraissent destinées aux parties de plaisirs et aux fêtes d'appareil. Ce sont de grands bâtiments sans voiles, dont la forme ressemble...
Page 169 - ... variegatum) , dont le son, dans toutes les îles du grand Océan, donne le signal de la guerre ; mais elles sont déposées sur l'autel de Nazueuziap, et ne servent que dans les cérémonies religieuses BONTÉ ET SIMPLICITÉ DES UALANAIS.
Page 301 - On y admire les belles tourterelles kourou-kourou, et le martin-pêcheur d'un vert sombre, avec un collier de la même couleur sur son cou blanc. Le gros coucou, et plusieurs sortes de pigeons et de tourterelles se juchent d'une branche à l'autre , tandis que le héron bleuâtre se promène gravement sur les bords de la mer, mangeant des vers et des mollusques. De beaux papillons sont les insectes terrestres les plus nombreux; l'insecte nommé veIia oceanica s'v trouve, d'après M.
Page 183 - , sœur d'Élieulep. se trouvant enceinte au milieu de l'air, descendit sur la terre, où elle mit au monde trois enfants. Elle fut bien étonnée de trouver la terre aride et infertile. A l'instant, par sa voix puissante, elle la couvrit d'herbes, de fleurs et d'arbres fruitiers ; elle l'enrichit de verdure, et la peupla d'hommes raisonnables. Dans ces commencements, on ne connaissait point la mort : c'était un court sommeil ; les hommes quittaient la vie le dernier...
Page 141 - ... l'autorité de Péron; ce qui confirme cette maxime du grand Bacon : « Que l'analogie et le consentement unanime des hommes ne sont pas toujours des preuves suffisantes de la certitude des choses. » Le passage que nous venons de transcrire nous a valu quelques observations critiques de la part d'un naturaliste dont plusieurs découvertes portent un grand caractère d'exactitude, à l'opinion duquel le bon usage qu'il fait habituellement du microscope, sur les bords de la mer qu'il habite, donnerait...
Page 362 - ... que le lendemain à la pointe du jour : il n'était point endommagé lorsqu'on nous le rapporta. Les naturels revinrent de leur frayeur, et ils se rassemblèrent autour de nous selon leur usage. Le voleur me parut être un coquin d'habitude, et je crus devoir le punir d'une manière plus rigoureuse que les autres voleurs auxquels j'avais infligé des châtimens.
Page 347 - ... une pareille cérémonie, ils en obtenaient ce qu'ils voulaient. Cook ne manquait pas de répliquer que leur dieu ne pouvait manger les victimes, puisqu'il ne les voyait pas; que les corps des animaux demeuraient longtemps intacts, et que les prêtres, en enterrant les victimes humaines, lui ôtaient les moyens de s'en nourrir.

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