Œuvres poétiques de Boileau-Despréaux: accompagnées d'extraits de ses œuvres en proseGarnier frères, 1881 - 531 pages |
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... passage qui finit par ces vers : Hâtons - nous , le temps fuit . et nous traîne avec soi : Le moment où je parle est déjà loin de moi ! Il récita ce dernier vers d'un ton si léger et rapide , qu'Arnauld , naïf et vif , et qui se ...
... passage qui finit par ces vers : Hâtons - nous , le temps fuit . et nous traîne avec soi : Le moment où je parle est déjà loin de moi ! Il récita ce dernier vers d'un ton si léger et rapide , qu'Arnauld , naïf et vif , et qui se ...
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... Passage imité d'Horace ( livre I , ode vi ) : Dum pudor Imbellisque lyræ inusa potens vetat Laudes egregii Cæsaris , et tuas , Culpa deterere ingeni . • Une juste honte me retient ; ma muse , qui ne possède qu'une lyre timide , ne veut ...
... Passage imité d'Horace ( livre I , ode vi ) : Dum pudor Imbellisque lyræ inusa potens vetat Laudes egregii Cæsaris , et tuas , Culpa deterere ingeni . • Une juste honte me retient ; ma muse , qui ne possède qu'une lyre timide , ne veut ...
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... passage : Turgidus Alpinus jugulat dum Memnona , dumque Diffingit Rheni luteum caput , hæc ego ludo . 2 << Pendant , dit Horace , que ce poète enflé d'Alpinus égorge Memnon dans son poème , et s'embourbe dans la description du Rhin , je ...
... passage : Turgidus Alpinus jugulat dum Memnona , dumque Diffingit Rheni luteum caput , hæc ego ludo . 2 << Pendant , dit Horace , que ce poète enflé d'Alpinus égorge Memnon dans son poème , et s'embourbe dans la description du Rhin , je ...
Page 27
... passage Alors Umbritius : Puisqne dans cette ville Le travail est sans pain , la vertu chose vile , Et puisque mon avoir en cet ingrat séjour , Moindre aujourd'hui qu'hier , decroitra chaque jour . 2. Les injures du temps se disent de l ...
... passage Alors Umbritius : Puisqne dans cette ville Le travail est sans pain , la vertu chose vile , Et puisque mon avoir en cet ingrat séjour , Moindre aujourd'hui qu'hier , decroitra chaque jour . 2. Les injures du temps se disent de l ...
Page 35
... passage de la quinzième satire de Régnier , v . 19 , et suivants : Encor si le transport dont mon âme est saisie Avoit quelque respect durant ma frénésie , Qu'il se reglast selon les lieux moins importants , Ou qu'il fist choix des ...
... passage de la quinzième satire de Régnier , v . 19 , et suivants : Encor si le transport dont mon âme est saisie Avoit quelque respect durant ma frénésie , Qu'il se reglast selon les lieux moins importants , Ou qu'il fist choix des ...
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 119 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 165 - Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule, ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 245 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité Minerve est la prudence, et Vénus la beauté : Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la...
Page 204 - En vain brille à nos yeux ; il faut qu'il nous endorme, On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui, dans ses vers, sait d'une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin entouré d'acheteurs.
Page 234 - Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue. Si d'un beau mouvement l'agréable fureur Souvent ne nous remplit d'une douce « terreur », Ou n'excite en notre âme une « pitié
Page 223 - Inventa du sonnet les rigoureuses lois ; Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille; Et qu'ensuite six vers, artistement rangés, Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout de ce poëme il bannit la licence.
Page 207 - Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 254 - J'aime mieux Arioste et ses fables comiques , Que ces auteurs toujours froids et mélancoliques , Qui dans leur sombre humeur se croiraient faire affront , Si les Grâces jamais leur déridaient le front.
Page 261 - Si , moins ami du peuple , en ses doctes peintures « ll jn'eût point fait souvent grimacer ses figures , Quitté , pour le bouffon , l'agréable et le fin , Et sans honte à Térence allié Tabarin : Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe , Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Page 62 - J'entends déjà par-tout les charrettes courir, Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues, D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants.