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Yersailles. Imp. BEAU, rue de l'Orangerie, 36.

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La chronologie biblique fixée par trois éclipses des inscriptions cunéiformes

(2e art.), par M. OPPERT.

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Quelques documents historiques sur la religion des Romains, etc. (2 ans et

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Quelques documents historiques sur la religion des Romains, etc. (1 an

avant J.-C.); par M. BONNETTY.

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Le matérialisme exposé devant l'Académie de médecine, par M. Voisin;

critique par M. le D' CHRESTIEN.

Croyances de l'Egypte à l'époque des Pyramides ; passage du monothéisme

au polythéisme, par M. RoвIOU.

De quelques noaveaux opuscules de Descartes et de l'état actuel de l'ensei-

gnement philosophique, par M. HAURÉAU, avec observations par M. BON-

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Hérode veut faire massacrer 500 Juifs. Il fait poignarder Antipater, son

fils. Sa mort.

NETTY.

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Quelques documents historiques sur la religion des Romains, etc. (1 an de

J.-C.); par M. BONNETTY.

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NOUVEAUX DOCUMENTS

SUR LA QUESTION DE L'ENSEIGNEMENT

DES CLASSIQUES CHRÉTIENS ET PAIENS

AU CANADA.

Dans notre cahier du mois d'août 18671, nous avons publié une Lettre d'un écrivain catholique distingué du Canada, nous faisant connaître ce qui s'y était passé à l'occasion de l'enseignement; nous recevons du même correspondant une nouvelle Lettre, qui nous révèle de curieux détails sur les moyens employés par les partisans des études Païennes pour arriver à faire condamner les partisans des classiques Chrétiens. Ces moyens sont ténébreux et peu honorables. Comme on a pu les employer pour d'autres questions, il est bon de les produire au grand jour. Aucun journal n'en a parlé en Europe, et nos lecteurs seront les seuls à les connaître.

Monsieur le Directeur,

A. B.

Je ne puis que vous remercier d'avoir bien voulu admettre dans vos excellentes Annales les détails que je vous avais envoyés sur l'état de l'enseignement dans les écoles chrétiennes du Canada, et sur le mouvement qui s'y était produit à l'occasion de deux brochures publiées sur cette question, et par suite d'une Lettre de S. E. le cardinal Patrizzi, et de la Circulaire épiscopale qui en accompagnait la publication. Depuis lors, la question s'est encore aggravée. Une nouvelle Lettre épiscopale s'est produite. Elle est encore 1 Voir Annales, t. xvi, p. 102 (5a série).

plus sévère que la précédente. Il ne s'agit plus de s'appuyer sur une lettre venue de Rome. De son autorité privée, Mgr Baillargeon, devenu archevêque titulaire de Québec, défend aux prêtres et aux laïques de son diocèse, de lire, de prêter et même de garder deux brochures écrites en faveur de la réforme chrétienne, ordonne de les brûler dans les trois jours, défend de rien publier sur la question en dedans et au dehors 1, en sorte que la question de la Réforme chrétienne des études est condamnée à l'interdiction du feu et de l'eau, et cela sous peine de toutes les censures majeures et mineures du droit canon.

Comme je ne suis, pour plusieurs raisons, aucunement soumis à la juridiction de l'éminent prélat, je me permets de vous adresser de nouveau quelques détails très-véridiques sur ce nouvel et grave incident, qui est venu étonner et peiner, on peut dire, tout le Canada. Il y a là des choses nouvelles et on peut dire curieuses, si elles n'étaient déplorables, à faire connaître aux lecteurs de votre Revue, et à tous ceux qui, voyant les doctrines Païennes déborder de toutes parts et prêtes à dominer le monde, s'efforcent d'y porter un remède en réconfortant les études Chrétiennes.

I. Origine du nouveau débat. Attaque publique de M. l'abbé Chandonnet contre l'auteur des deux brochures, et contre le Traditionalisme.

Après la publication de la lettre du cardinal Patrizzi, la circulaire de Mgr Baillargeon et la brochure de M. George-SaintAimé, que j'ai analysée dans ma précédente lettre 2, toutes pièces que vous avez publiées, la question des Classiques s'était apaisée. Tout le monde était d'accord. On ne discutait plus que sur l'application des paroles si solennelles du cardinal, disant qu'il fallait se servir de classiques suffisamment expurgés. C'était circonscrire la discussion sur une question de fait facile à juger.

Mais alors arriva de Rome M. l'abbé Chandonnet, ancien professeur du séminaire diocésain, et qui passait pour avoir sollicité la Lettre de l'éminent cardinal.

1 Voir ci-après p. 30, toute la formule de la défense.

2 Voir Annales, t. xvi, p. 1

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