Urbains & rurauxA. Lemerre, 1890 - 318 pages |
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adieu aîné ALPHONSE LEMERRE assez aujour aujourd'hui avaient Badinguet baïonnette bataclan bataillon beau belle Belsuquez junior bientôt blanc bonnet phrygien botte bras brave brin CANONNIER D'ISSY capitale cent Charles Baudelaire chaussée cher ciel Cinq sos cousteroun citoyens cœur côté coup d'alentour d'hui devant diable Diou doigts enfant enfin ensuite est-ce eût gare Gascogne Hélas heures j'ai j'avais j'en j'étais jamais jour JUSTIN CAPÛS l'un là-bas Léon Cladel loin m'avait m'en main matin ment milieu mille minutes misère mitraille Montauriol n'avait n'était naguère ORGUE DE BARBARIE passage du Caire passé patriote peau père peuple peut-être pied poivre et sel politique prunelles Prusse qu'un quatre Quercy République rien rouge RUE DES GRANDS-AUGUSTINS s'était s'il vous plaît sabots sang Sans-Culottes sera seul soir soleil sorte sos cousteroun Lous tard tourbillon de poussière URBAINS & RURAUX vieux voilà voix vrai yeux Yxglu
Popular passages
Page 201 - Le brave enfant faisait de la géométrie sans le savoir, car il avait trouvé, à lui tout seul, que la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre.
Page 311 - Dame! une telle assertion nous plut, et nous l'admîmes. Souvent, en applaudissant cet âpre méridional qui nous gueulait les harangues volcaniques de l'aîné des Riquetti à l'Assemblée nationale et surtout celles de Danton à la Convention avec un assaisonnement inouï de foutre, de bougre et de nom de Dieu, nous sentîmes passer en nos reins le grand frisson des fièvres civiques d'un autre âge et, nous tous, jeunes gens, écœurés par la platitude générale, nous nous dîmes que l'Hercule...
Page 273 - Guerriers libérateurs, race puissante et brave, Armés d'un glaive humain, sanctifiez l'effroi. Terrassé par vos coups, que le dernier esclave Suive au tombeau le dernier roi (1).
Page 310 - Il arriva comme une trombe à Paris, et je le vois encore avec sa crinière léonine, son œil désorbité qui lui pendait sanglant sur la joue, et je l'entends encore rugir ses apostrophes enflammées contre le César de contrebande auquel il devait en quelque sorte succéder. Oui, certes, en dépit de ses habits trop larges et mal coupés par quelque tailleur rural, il avait vraiment bel air; et je me souviens qu'un jour le poète Gustave Mathieu, l'ayant rencontré tout débraillé par la ville,...
Page 272 - Ton aspect réjouit le mont le plus sauvage. Au milieu des rochers enfante les moissons : Embelli par tes mains, le plus affreux rivage Rit environné de glaçons.
Page 311 - Souvent, en applaudissant cet âpre méridional, qui nous gueulait les harangues volcaniques de l'ainé des lliquetti à l'Assemblée nationale, et surtout celles de Danton à la Convention avec un assaisonnement inouï de foutre, de bougre et de nom de Dieu, nous sentîmes passer en nos reins le grand frisson des fièvres civiques d'un autre âge, et nous tous, jeunes gens, écœurés par la platitude générale, nous nous dîmes que l'Hercule de la République et le Tombeur de l'Empire avait enfin...
Page 272 - Descends , ô Liberté ! fille de la nature , Le peuple a reconquis son pouvoir immortel. Sur les pompeux débris de l'antique imposture Ses mains relèvent ton autel. Venez, vainqueurs des rois, l'Europe vous contemple; Venez, sur les faux dieux étendez vos succès, Toi , sainte Liberté , viens habiter ce temple; Sois la déesse des Français...
Page 298 - France! ô mère, à nourrice! il est impossible d'avoir le cœur content loin de toi! Danton l'a très bien dit: « On n'emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers! » Enfin, je rétrogradai vers mon Paris où j'avais tant trimé, pensant que je finirais par m'en tirer et me remettre à flot. Tu vois comment j'ai réussi. Mes quinquets, plus obscurcis que jamais, ne tardèrent pas à me refuser leur assistance et je m'enfonçai tout de go dans ce bas-fond où tu m'as déniché.
Page 310 - En 58 ou 59, il arriva comme une trombe à Paris, et je le vois encore avec sa crinière léonine, son œil désorbité qui lui pendait sanglant sur la joue, et je l'entends encore rugir ses apostrophes enflammées contre le César de contrebande auquel il devait en quelque sorte succéder. Oui, certes, en dépit de ses habits trop larges et mal coupés par quelque tailleur rural, il avait vraiment bel air ; et je me souviens qu'un jour le poète Gustave Mathieu, l'ayant...