Chansons nationales et populaires de France: accompagnées de notes historiques et littéraires, Volume 1

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Théophile Marion Dumersan, Noël Ségur
Garnier frères, 1866 - Ballads, French - 908 pages
 

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Popular passages

Page 88 - L'amant frivole et volage Chante partout ses plaisirs : Le berger discret et sage Cache jusqu'à ses désirs. Telle est mon ardeur extrême; Mon cœur, soumis à ta loi, Te dit sans cesse qu'il aime, Pour ne le dire qu'à toi. Sur une écorce légère, Amants, tracez votre ardeur : Le beau nom de ma bergère N'est gravé que dans mon cœur.
Page 256 - Les lois de la mort sont fatales Aussi bien aux maisons royales Qu'aux taudis couverts de roseaux ; Tous nos jours sont sujets aux Parques ; Ceux des bergers et des monarques Sont coupés des mêmes ciseaux. Leurs rigueurs, par qui tout s'efface, Ravissent, en bien peu d'espace, Ce qu'on a de mieux établi , Et bientôt nous mèneront boire , Au delà de la rive noire , Dans les eaux du fleuve d'oubli.
Page 462 - A retrouvé son cri de gloire : En avant! marchons Contre leurs canons, A travers le fer, le feu des bataillons, Courons à la victoire (bis).
Page 462 - Soudain Paris dans sa mémoire A retrouvé son cri de gloire : En avant, marchons Contre leurs canons? A travers le fer, le feu des bataillons, Courons...
Page 419 - Trois jeux, six plaisirs et deux vents. Dans le char de monsieur son père J'ai vu Phaéton tout tremblant Mettre en cendre la terre entière Avec des rayons de fer blanc.
Page 118 - GASTIBELZA, l'homme à la carabine, Chantait ainsi : « Quelqu'un at-il connu dona Sabine ? Quelqu'un d'ici ? Dansez, chantez, villageois ! la nuit gagne Le mont Falù*. — Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou...
Page 438 - Et les tripes des ortolans : L'on n'y combat jamais qu'au verre ; Les cabarets et les brelans Sont les paradis de la terre. C'est Bacchus que nous devons suivre ; Le nectar dont il nous enivre A...
Page 462 - Soldat du drapeau tricolore, D'Orléans, toi qui l'as porté, Ton sang se mêlerait encore A celui qu'il nous a coûté. Comme aux beaux jours de notre histoire Tu redirais ce cri de gloire : En avant! marchons, etc. Tambours, du convoi de nos frères Roulez le funèbre signal ; Et nous, de lauriers populaires Chargeons leur cercueil triomphal ! O temple de deuil et de gloire...
Page 419 - Montrer les dents sans offenser; J'ai vu des poignards admirables Tuer les gens sans les blesser. J'ai vu l'amant d'une bergère, Lorsqu'elle dormait dans un bois. Prescrire aux oiseaux de se taire, Et, lui, chanter à pleine voix. J'ai vu la Vertu, dans un temple, Avec deux couches de carmin Et son vertugadin très-ample, Moraliser le genre humain.
Page 4 - C'est ainsi que, dans la vie, Ce qu'on croit tenir nous fuit. Arrive frère Pancrace, Faisant piteuse grimace De ne rien voir à sa place Pour boire ni pour manger. A son voisin il s'informe S'il serait venu de Rome Quelque bref portant réforme Sur l'usage du diner.

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