Die humoristische Gestalt in der französischen Literatur

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C. Winter, 1928 - French drama (Comedy) - 391 pages

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Popular passages

Page 161 - Cependant sa mémoire ne vit plus que dans mon cœur ; elle n'existe plus parmi ceux qui l'environnaient et qui l'ont remplacé ; cette idée me rend plus pénible le sentiment de sa perte. La nature, indifférente de même au sort des individus, remet sa robe brillante du printemps et se pare de toute sa beauté autour du cimetière où il repose. Les arbres se couvrent de feuilles et entrelacent leurs branches; les oiseaux chantent sous le feuillage; les mouches bourdonnent parmi...
Page 161 - ... l'herbe qui couvre la tombe silencieuse de mon ami. La destruction insensible des êtres et tous les malheurs de l'humanité, sont comptés pour rien dans le grand tout. La mort d'un homme sensible qui expire au milieu de ses amis désolés, et celle d'un papillon que l'air froid du matin fait périr dans le calice d'une fleur, sont deux époques semblables dans le cours de la nature. L'homme n'est rien qu'un fantôme, une ombre, une vapeur, qui se dissipe dans les airs.
Page 175 - Quoi! vous m'épouserez malgré ce que vous êtes, malgré la colère d'un père, malgré votre fortune? DORANTE. Mon père me pardonnera, dès qu'il vous aura vue; ma fortune nous suffit à tous deux, et le mérite vaut bien la naissance. Ne disputons point; car je ne changerai jamais.
Page 12 - Wind weht, wo er will, und du hörest sein Sausen wohl, aber du weißt nicht, von wannen er kommt, noch wohin er sährt.
Page 161 - La nature, indifférente de même au sort des individus, remet sa robe brillante du printemps, et se pare de toute sa beauté autour du cimetière où il repose. Les arbres se couvrent de feuilles et entrelacent leurs branches; les oiseaux chantent sous le feuillage; les mouches bourdonnent parmi les fleurs; tout respire la joie et la vie dans le séjour de la mort: — et le soir, tandis que la lune brille dans le ciel, et que je médite près de ce triste lieu, j'entends le grillon poursuivre gaîment...
Page 134 - Seigneur Gil Blas, me dit-il en se levant de table, je suis trop content de la bonne chère que vous m'avez faite pour vous quitter sans vous donner un avis important dont vous me paraissez avoir besoin. Soyez désormais en garde contre les louanges.
Page 176 - SILVIA. Ah! monsieur, si vous saviez combien je vous aurai d'obligation ! Dorante et moi, nous sommes destinés l'un à l'autre. Il doit m'épouser ; si vous saviez combien je lui tiendrai compte de ce qu'il fait aujourd'hui pour moi, combien mon cœur gardera le souvenir de l'excès de tendresse qu'il me montre!
Page 161 - Non, mon ami n'est point entré dans le néant; quelle que soit la barrière qui nous sépare, je le reverrai. — Ce n'est point sur un syllogisme que je fonde mon espérance. — Le vol d'un insecte qui traverse les airs suffit pour me persuader; et souvent l'aspect de la campagne, le parfum des airs, et je ne sais quel charme répandu autour de moi, élèvent tellement mes pensées, qu'une preuve invincible de l'immortalité entre avec violence dans mon âme et l'occupe tout entière.
Page 188 - Qui fait honte à la rime, ainsi qu'à la raison. Et malheureusement, ce qui vicie abonde. Du torrent de ses vers sans cesse il nous inonde. Tout le premier lui-même il en raille, il en rit. Grimace! l'auteur perce , il les lit, les relit, Prétend qu'ils fassent rire; et, pour peu qu'on en rie...
Page 140 - Ressembler à l'un ou à l'autre de ces deux écoliers. Si tu lis mes aventures sans prendre garde aux instructions morales qu'elles renferment ' , tu ne tireras aucun fruit de cet ouvrage; mais si tu le lis avec attention, tu y trouveras, suivant le précepte d'Horace, l'utile mêlé avec l'agréable.

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