Page images
PDF
EPUB

Lex parieti faciendo in area, quae est ante aedem Serapi trans viam. Qui redemerit, praedes dato praediaque subsignato duumvirum arbitratu.

In area trans viam paries qui est propter viam, in eo pariete medio ostiei lumen aperito; latum p(edes) VI altum pedes) VII facito. Ex eo pariete antas duas ad mare vorsum projicito longas p(edes) II, crassas p(edem) I (quadrantem). Insuper [id] limen robustum, long(um) p(edes) VIII, latum p(edem) I (quadrantem), altum [p(edis)] d(odrantem) inponito. Insuper id et antas mutulos robustos II, crassos (bessem), altos p(edem) I projicito extra pariete in utramq(ue) partem p(edes) IV. Insuper simas pictas ferro figito. Insuper mutulos trabiculas abiegineas II, crassas quoque versus s(emissem) inponito ferroque figito. Inasserato asseribus abiegnieis sectilibus, crasseis quoque versus (trientem); disponito ni plus (dodrantem). Operculaque abiegnea inponito. Ex tigno pedario facito antepagmenta abiegnea lata (dodrantem), crassa (semunciam) cumatiumque inponito ferroque plano figito, portulaque tegito tegularum ordinibus seneis quoque versus. Tegulas primores omnes in antepagmento ferro figito marginemque inponito. Eisdem fores clatratas II cum postibus aesculnieis facito statuito ocludito picatoque ita, utei ad aedem Honorus facta sunt. Eisdem maceria extrema paries qui est, eum parietem cum margine altum facito p(edes) X. Eisdem ostium, introitu in area quod nunc est, et fenestras, quae in pariete propter eam aream sunt, pariete opstruito; et parieti, qui nunc est propter viam, marginem perpetuom inponito. Eosq(ue) parietes marginesque omnes, quae lita non erunt, calce harenato lita politaque et calce uda dealbata recte facito. Quod opus structile fiet, in terra calcis restinctai partem quartam indito. Nive majorem caementa struito, quam quae caementa arda pendat p(ondo) XV, nive angolaria altiorem (trientem semunciam) facito. Locumque purum pro eo opere reddito. Eidem sacella aras signaque, quae in campo sunt, quae demonstrata erunt, ea omnia tollito deferto componito statuitoque, ubei locus demonstratus erit, duumvirum arbitratu.

Hoc opus omne facito arbitratu duovir(um) et duoviralium, qui in consilio esse solent Puteolis, dum ni minus viginti adsient, cum ea res consuletur. Quod eorum viginti jurati probaverint, probum esto; quod ieis inprobarint, inprobum esto. Dies operis k. Novembr(ibus) primeis. Dies pequn(iae): pars dimidia dabitur, ubei praedia satis subsignata erunt; altera pars dimidia solvetur opere effecto probatoque.

C. Blossius Q. f. HS ∞ D, idem praes. Q. Fuficius Q. f.. Cn. Tetteius Q. f.. C. Granius C. f.. Ti. Crassicius.

§ 5.

CONTRAT DE SOCIÉTÉ (an 167 après J.-C.)

C. I. L., III, 950. Bruns, pp. 268-269. Triptyque de Transylvanie dont la 1re table seule a subsisté. Acte du 28 mars 167 constatant une société formée entre deux banquiers pour durer du 23 décembre 166 au 12 avril 167. L'acte s'explique sur la répartition des profits et des pertes qui seront divisés par parts égales, sur le montant et la réalisation des apports, dont l'un consiste en fruits et en argent, sur la peine égale à un multiple du préjudice causé encourue par l'associé convaincu de dol, et de nouveau sur le partage à faire, à l'expiration du terme, des bénéfices qui pourront exister après le paiement des dettes et le prélèvement des apports. Puis il termine en rapportant que l'observation de ces diverses clauses a été promise par contrat verbal par l'une des parties à l'autre et qu'il a été dressé de l'opération deux titres, dont le second, qui nous manque, constatait, selon toute vraisemblance, une stipulation inverse faite entre les mêmes parties.

Inter Cassium Frontinum et Julium Alexandrum societas danistariae ex X kal. Januarias, q(uae) p(roximae) f(uerunt) Pudente et Polione cos., in pridie idus Apriles proximas venturas ita convenit, ut quidquid in ea societati arrenatum fuerit lucrum damnumve acciderit, aequis portionibus suscipere debebunt. In qua societate intulit Julius Alexander numeratos sive in fructo denarios quingentos, et Secundus Cassi Palumbi servus actor intulit denarios ducentos sexaginta septem pr...tin... ssum Alburno... debebit. In qua societate si quis dolo malo fraudem fecisse deprehensus fuerit, in asse uno denarium unum... denarium unum denarios XX.... alio inferre debebit, et tempore peracto deducto aere alieno sive summam s(upra) s(criptam) sibi recipere sive, si quod superfuerit, dividere debebunt (?). Id d(ari) f(ieri) p(raestari)que stipulatus est Cassius Frontinus, spopondit Jul. Alexander. De qua re dua paria tabularum signatae sunt. Item debentur Lossae denarii L, quos a socis s(upra) s(criptis) accipere debebit.

Act(um) Deusare V kal. April. Vero III et Quadrato cos.

[blocks in formation]

Nous ne possédons aucun titre relatif aux contrats réels nommés de commodat et de gage, ni aux contrats réels innommés. Les titres relatifs à la fiducie ont déjà été rapportés pp. 704-707. Pour le mutuum, on ne peut citer à côté des stipulations rapportées pp. 720-721 qu'un 1. De davelorns, argentarius. 2. Mot inconnu, peut-être prêté sur gage, arra se prenant parfois dans le sens de pignus.

[ocr errors]

fragment en langue grecque faisant partie de la collection des triptyques de Transylvanie, que nous donnons ici avec la traduction de Bruns et dans lequel on remarquera notamment la poena spécifiée pour le cas de retard, à côté des intérêts légaux, en matière de dette d'argent. Le second titre que nous reproduisons et qui appartient à la même collection constate le versement d'une somme d'argent que le mot commendare expliqué par Papinien, D., 16, 3, 24, pr., prouve être fait à titre de dépôt, probablement de dépôt irrégulier.

1. MUTUUM.

[ocr errors]

C. I. L., III, 933. Bruns, p. 268. Table 3o d'un triptyque dont les deux premières sont perdues. Les lettres restituées sont entre crochets.

.... καὶ τῶν λοιπῶν κ γων δηνάρια κγ' κ[αὶ] τούτων ἑκατοστὴν τίσει]ν ἀπὸ τῆς προγεγραμμένης ἡμέρας εἰς τὴν δ ̓] x. 'Ox [τω βρίας ἐὰν δὲ μὴ ἀποδῶ σ[οι εἰς] τὴν ἡμέραν ὡρισμένη[ν], ἀποδώσω ὦ[ς] παριὸν ἔτι δηνάρια κέ. Εγένετο εἰς [Αλ]β[ουρ]νον μεγάλην.

2. DEPOT IRRÉGULIER (an 167 après J.-C.).

C. I. L., III, 949, XII. Bruns, p. 268. Triptyque dont la table 1re a seule subsisté.

Vero III Quadrato cons. IIII kal. Junias denarios quinquaginta L commendatos Lupus Carentis dixit se accepisse et accepit a Julio Alexandro, quos ei reddere debet sine ulla contraversia.

Actum Alburno majori....

§ 7.

PROMESSES A DES PERSONNES INCERTAINES.

Inscriptions promettant une récompense au porteur d'une chose perdue ou volée. On peut rapprocher des deux exemples reproduits ici un papyrus grec égyptien de l'an 146 avant J.-C. publié par Letronne en 1833, et des textes littéraires assez nombreux (Pétrone, Sat., 97; Appulée, Métam., 6, 8; Julius Victor, Ars rhet., 4, 4; Chirius Fortunatianus, Ars rhet., 1, 18). Cf. Bruns, pp. 273-274 et Kuno Tzschirner, De indole ac natura promissionis popularis 'Auslobung' quam vocant, Berlin, 1869.

1. C. I. L., IV, 64 et add., p. 191. Bruns, p. 273. Inscription peinte sur une muraille de Pompéi.

Urna aenia pereit de taberna. Sei quis rettulerit, dabuntur HS XV; sei furem dabit, unde rem servare possim HS xx...

2. Orelli, 4319. Bruns, p. 274. Lame de bronze quadrangulaire de 5 centimètres et demi munie d'un anneau qui permet de l'attacher au cou d'un esclave.

Fugi; tene me; cum revocaveris me d(omino) m(eo) Zonino, accipis solidum.

...

1. (..... reliquorum XX denarios XXIII et horum centesimam me soluturum ex die supra scripta in diem IV k. Oct. ; si vero tibi non reddidero in diem constitutam, reddam pro accessione amplius denarios XXV. Act. Alb. maj.).

[ocr errors]

CHAPITRE V

EXTINCTION DES OBLIGATIONS

Jusqu'aux dernières années, on ne pouvait relever, comme documents épigraphiques se rapportant à l'extinction des obligations, que les mentions incidentes de paiements faites dans d'autres actes plus complexes (v. notamment les actes de ventes cités pp. 722-725), Nous avons aujourd'hui une collection complète de titres principaux d'extinction les tablettes trouvées à Pompéi en 1875 dans la maison de Jucundus. On doit en outre citer, comme titres fort importants du même ordre, les trois quittances latines sur papyrus en cursive minuscule, de l'actuarius Sergius, en date de l'an 398 (la date de 385 indiquée pour l'une est une faute d'impression), découvertes dans le Fayoum et faisant actuellement partie de la collection de l'archiduc Rainer, qui ont déjà été signalées depuis plusieurs années (Karabacek, Oesterr. Monatsschrift für den Orient, 1884, p. 280. 1866, p. 188; Bresslau, Handbuch der Urkundenlehre, 1, 1889, pp. 906, n. 3 et 882, n. 4), mais qui n'ont pas encore été publiées.

QUITTANCES DE POMPÉI (ans 15-62 après J.-C.).

Tablettes enduites de cire, en forme de diptyques ou de triptyques trouvées, réunies dans une caisse, en juillet 1875, à Pompéi, dans la maison de L. Caecilius Jucundus et depuis étudiées par de nombreux auteurs (v. notamment G. de Petra, Le tavolette cerate di Pompei, Roma, 1876; Mommsen, Hermes, 12, 1877, pp. 88-141 et Giornale degli scavi di Pompei, 1879, pp. 70-115; Caillemer, N. R. hist., 1877, pp. 397-410; Karlowa, Zeitschrift, de Grünhut, 4, 1877, pp. 502-508 et R. R. G.. 1, pp. 798-805; Bruns, Z. R. G., 13, 1878, pp. 362-369 Kl. Schr., 2, pp. 319-325; Brunner, Zur Gesch. d. Urkunde, pp. 4447; Erman, Zur Gesch. der römischen Quittungen und Solutionsakte, Berlin, 1883; Hruza, Zeitschrift de Grünhut, 12, 1885, pp. 250-252; cf. Krueger, Gesch. d. Q., pp. 239-241 et Girard, R. int. de l'ens., 1889, 2, pp. 248-249). Toutes celles qu'on a pu déchiffrer, il y en a 132 plus ou moins lisibles, se rapportent à des paiements faits par L. Caecilius Jucundus, - ou, dans la plus ancienne, par L. Caecilius Felix, probablement son prédécesseur et son père, montant de ventes aux enchères faites par lui pour le compte de particuliers, soit d'arrérages de locations conclues par lui avec la colonie de Pompéi. Les quittances de prix de vente, parmi lesquelles deux appartiennent aux années 15 et 27 après J.-C. et les autres aux années 53-62, présentent sous le rapport de la rédaction une dualité très frappante. Les unes rapportent que le créancier habere se dixit; dans les autres, c'est le créancier qui écrit avoir reçu: Scripsi me accepisse, ou c'est un tiers qui écrit sur son ordre qu'il a reçu: Scripsi rogatu (ou rogatu et mandatu)... eum accepisse. En outre, tandis qu'à partir de l'entrée en exercice de Jucundus, tous les actes de la 1r catégorie sont écrits de la même main, qui est sans doute la sienne, l'écriture change à chaque fois pour ceux de la seconde, écrits dans chaque cas particulier par le créancier ou son mandataire. Ensuite, tandis que les premiers indiquent tous au moins sept témoins, les seconds n'en ont

soit du

pas plus de trois, parfois deux, parfois un seul. Enfin on peut noter que la 1a rédaction se présente seule dans l'acte de Caecilius Felix de l'an 15, dans celui de Jucundus de l'an 27 et postérieurement encore, et que la seconde apparaît pour la première fois en l'an 54, à partir duquel elle se rencontre tantôt exclusivement, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur des tablettes, tantôt juxtaposée extérieurement à l'ancienne encore maintenue à l'intérieur de ces tablettes. La seconde forme, depuis longtemps pratiquée en Grèce et plus tard signalée par les jurisconsultes romains, dans laquelle le titre émane de celui-là même à qui il doit être opposé, présente, au point de vue probatoire, une supériorité visible sur la première qui ne fournit guère qu'un tableau des témoins à faire entendre, et il paraît vraisemblable d'attribuer à cette supériorité la réforme d'ordre intérieur qui aura fait Jucundus, au cours de son exercice, adopter, dans ce pays particulièrement ouvert aux influences helléniques, le type du chirographum inconnu de son père en l'an 15, inconnu de lui-même au commencement de sa carrière et généralisé dans l'empire à une époque sensiblement postérieure; cf. cependant Krueger, p. 240, note 28. La diversité de formules aurait, au point de vue du fonds, une importance encore plus grande si l'on admettait avec une opinion émise par M. Mommsen et adoptée par MM. Caillemer et Karlowa, mais vigoureusement combattue par M. Bruns, que les titres de la 1re espèce constateraient non pas des paiements, mais des actes formels d'acceptilation verbale. Les quittances délivrées à Jucundus pour les arrérages payés par lui à la colonie se placent toutes entre les années 53 et 60. Ce sont des reçus émanant d'esclaves publics et écrits de leurs mains dans la 2a forme indiquée plus haut, tant pour l'écriture intérieure que pour l'écriture extérieure, quoique d'ailleurs la rédaction inscrite dans la partie ouverte des tablettes soit souvent un simple abrégé de l'acte contenu in extenso dans leur partie close. L'édition la plus complète de ces titres a été publiée par M. Mommsen dans le Giornale degli Scavi; mais il a donné des plus importants un texte révisé dans la dernière éd. de Bruns, pp. 275-281. Nous nous bornons à reproduire ici, d'après cette dernière version, des modèles de chacun des principaux types représentés dans la collection. Les nos 1 et 2 présentent la 1re rédaction; les no 3 et 4, la 2o; le no 5, la réunion de toutes deux; les nos 6 et 7, des exemples de quittances de sommes payées à la cité.

1. DIPTYQUE DE L'AN 15 après J.-C.

De Petra, p. 1. Bruns, p. 275. Rédaction intérieure; l'extérieur ne porte pas trace d'écriture ni de cachets.

HS. n. DXX ob mulum venditum M. Pomponio M. 1(iberto) Niconi, quam pequniam in stipulatum L. Caecili Felicis redegisse dicitur M. Cerrinius Euprates, eam pequniam omnem, quae supra scripta est, numeratam dixit se accepisse M Cerrinius M. 1. Euphrates ab Philadelpho Caecili Felicis ser(vo). Actum Pompeis V. k. Junias Druso Caesare C. Norbano Flacco cos.

2. TRIPTYQUE DE L'AN 54.

De Petra, p. 3. Bruns, p. 276. Extérieur; intérieur effacé; 8 ca

chets.

« PreviousContinue »