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qui conduxit, jure gentium tenetur ad mercedem exsolvendam.

Fr. II ( ancien).

1... non eadem corpora reddis, quae accepisti, sed aliam pecuniam ejusdem quantitatis. Mutuae autem dari possunt res non aliae quam quae pondere numero mensura conti

nentur.

2. Depositi quoque utilitatem jus gentium prodidit, ut quis custodiendam rem suam animalem vel...

Fr. III (v ancien).

1... comparatum est interdictum velut cui initium est.....

Fr. IIII.

1. Sunt et alia quaedam interdicta duplicia tam1 adipiscendae quam reciperandae possessionis, qualia sunt interdicta QUEM FUNDUM et QUAM HEREDITATEM. Nam si fundum vel hereditatem ab aliquo petam nec lis defendatur, cogitur ad me transferre possessionem, sive numquam possedi sive ante possedi, deinde amisi possessionem.

Fr. V (1 ancien).

1... Restitutoria et exhibitoria interdicta aut per formulam2 arbitrariam explicantur aut per sponsionem, prohibitoria vero semper per sponsionem explicantur: restitutorio vel exhibitorio interdicto reddito si quidem arbitrum postulaverit is cum quo agitur, formulam accipit arbitrariam, per quam arbiter nisi arbitratu suo restituatur vel exhibeatur, quanti ea res est condemnare jubetur3.

1. Restitué à l'aide de D., 43, 1, 2, 3, in fine. Cf. Gaius, 4, 162. 163.

2. Cf. Gaius, 4, 141. 3.

11. Tribus enim modis uxor habebatur, usu farreo coemptione. Sed confarreatio solis pontificibus conveniebat. Quae autem in manum per coemptionem convenerant, eae matresfamilias vocabantur, quae vero usu vel farreo minime. Coemptio vero certis sollemnitatibus peragebatur, et sese in coemendo invicem interrogabant: virita, an mulier sibi materfamilias esse vellet? illa respondebat velle. Item mulier interrogabat, an vir sibi paterfamilias esse vellet? ille respondebat velle. Itaque mulier viri conveniebat in manum, et vocabantur hae nuptiae per coemptionem, et erat mulier materfamilias, viro loco filiae. Quam sollemnitatem in suis Institutis Ulpianus exposuit.

10. FRAGMENTS D'ULPIEN, AD EDICTUM.

Nous reproduisons ci-dessous deux citations des Libri ad edictum d'Ulpien faites l'une dans des fragments de l'écrivain ecclésiastique Pacatus publiés par Dom Pitra, Spicilegium Solesmense, et l'autre dans le grammairien Priscien: cf. sur la première Boecking_Ulpiani fragmenta, 4 éd., 1855, pp. 177-179, et sur la seconde Krueger, Gesch. d. Q. p. 253, n 63. Il faudrait naturellement y ajouter le fragment de Berlin de judicus si l'on admettait comme certaine son attribution au même ouvrage du même auteur. Nous avons jugé inutile de reproduire un autre passage de Priscien, 10, 2, 13, où l'autorité d'Ulpien ad Sabinum se trouve invoquée par suite d'une confusion et les mots isolés du de officio proconsulis signalés par Rudorff, Abh. de Berlin, 1865, p. 233 et ss. dans le glossaire latin-grec attribué à Philoxène v. ces derniers dans Lenel, Pal., 2, p. 991, n. 3.

12. Ulpianus libro ad edictum sexto qui pro aliis ne postulent titulo sexto sic refert: Invenimus apud veteres mulieris appellatione etiam virgines contineri.

23. Ulpianus in libro XLVI ad edictum : Si quis proximior cognatus nasceretur4.

11. FRAGMENT DE BERLIN, DE JUDICIIS.

(Ulpien, ad edictum lib. 16?)

Fragment mutilé d'une feuille de parchemin écrite sur deux colonnes en caractères qui ne doivent pas être antérieurs au Vle siècle, expédié d'Égypte à Berlin, en 1877, en même temps que le fragment de Berlin de Papinien (p. 292) et publié et commenté en 1er lieu par M. Mommsen, dans les Sitzungsberichte de Berlin, 1879, pp. 502-518,

1. Citation des Institutes d'Ulpien faite par Boëce, in Topica, 3, 4. cilegium Solesmense, éd. Pitra, 1, 1852, p. 281. 3. Priscien, 3, 4, 21 8, 1, 8.4. D.: 'nasci speretur'.

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puis par MM. Huschke, Die jüngst aufgefundenen Bruchstücke, 1880, pp. 3-26.54; J. a. pp. 623-624; Krueger, Zsavsl., 1, 1880, pp. 9399; Alibrandi, Studi e doc., 1, 1880, pp. 169-183. 2, 1881, pp. 61-70; Cohn, Zsavst. 2, 18×1, pp. 90-111; Brinz, Sitzungsberichte de Munich, 1884, pp. 542 et ss.; Karlowa. R.K.G., 1, pp. 765-768. Il n'a pas encore été publié en France. Son passage le plus important, relatif à une loi qui enjoignait au préteur de statuer et de délivrer des actions relativement aux biens de certains individus comme s'ils n'avaient pas été dediticiorum numero farti, est rapporté par MM. Huschke, Krueger, Alibrandi, Coin et Brinz, aux affranchis deditices; au contraire, MM. Krueger et Karlowa, pensent qu'il ne peut s'y agir d'individus qui, comme ceux-là, seraient esclaves s'ils n'avaient pas été dediticiorum numero facti, et M. Mommsen a, dès le principe émis la conjecture maintenue Droit public, VI, 1, p. 157, n. 2, qu'il doit être rapporté soit aux exules, soit aux déportés. Quant à l'ouvrage dont nos textes sont tirés, le principal indice à ce sujet est fourni par la souscription: De judiciis, lib. II, mise à la suite du dernier fragment qui indique sans doute la fin d'un livre. M. Mommsen y voit le titre d'un ouvrage consacré aux judicia de la procédure ordinaire par opposition aux cognitiones de la procédure extraordinaire, M. Karlowa celui d'un traité général des actions; MM. Huschke, Krueger, Alibrandi pensent au contraire que cette rubrique se rapporte à la pars de judiciis de l'édit et que nos textes viennent donc de cette section d'un des commentaires de l'édit, par exemple des libri ad edictum d'Ulpien, publiés au moins pour cette partie sous Caracalla (212-217) et dans lesquels il faudrait alors les placer non pas, avec M. Huschke, au livre 14, ou, avec M. Alibrandi, au livre 15, mais, avec M. Lenel, Ed. p, 25, n. 5, et Pal., 2, p. 510, n. 2, au livre 16.

1. ......... Quiritium..... qui..... anos.... ex jure Quiritium nostrum..... egeretur..... os Latinos..... are recte ex jure Quiritium petet.

2. .. .. rum esset. Sed cum lege de bonis rebusque eorum hominum ita jus dicere judicium reddere praetor jubeatur, ut ea fiant, quae futura forent, si dediticiorum numero facti non essent, videamus, ne verius sit, quod quidam senserunt, et de universis bonis et de singulis rebus.....

3. ... . est an..... restituendo, deinde ex abundanti praecepit praetoribus, uti e. nom... redderent.....

12. FRAGMENTS DE JURE FISCI.

Fragments juridiques écrits sur deux feuilles de parchemin qui ont été découvertes à Vérone en même temps que les Institutes de Gaius et qui ont probablement servi de couverture à la copie des œuvres de St. Jérome écrite par dessus le texte de Gaius. Les deux feuilles sont écrites sur quatre colonnes, en une écriture semi-onciale du Ve ou du VIe siècle. Elles ont subi daus leur partie supérieure une coupure qui a mutilé le texte de deux ou trois lignes au haut de chaque colonne ; quoique il semble naturel que les deux feuilles aient dû

former une feuille double au moment où elles furent prises pour servir de couverture au ms. de Vérone, elles n'en portent pas de trace matérielle, et le sens ne prouve pas non plus qu'elles se soient suivies immédiatement; on ne sait pas davantage laquelle des deux précédait l'autre. Le texte paraît, d'après la langue, appartenir à la fin du IIe siècle ou au commencement du IIIe, en exceptant à cause du paragraphe 3 qui reconnait sur les caduca le jus patrum, le court espace qui s'écoula de sa suppression par Caracalla à son rétablissement par Macrin (Ulp., 17, 2; Dion, 78, 12; Vita Macrini, 13). Ils peuvent venir soit d'un ouvrage indépendant sur le jus fisci, soit de la portion relative à ce sujet d'un ouvrage général, tel que les Sentences de Paul auxquelles avait pensé à tort Lachmann (cf. § 9 rapproché de Paul, 1, 6a, 2) ou les Regulæ ou les Opiniones d'Ulpien pour lesquelles penche Huschke: cf. Huschke. J. a., pp. 633-636; Karlowa, R. R.G., 1, pp. 775-776; Krueger, Gesch. d. Q, pp. 250-251. Le texte, qui, par suite de l'état des feuillets lors de leur découverte, n'avait d'abord été déchiffré qu'imparfaitement, a été revu d'une manière plus exacte et plus complète par M. Krueger qui en a publié un apographum à la fin de l'éd. intitulée : Fragmentum de jure fisci, ed. P. Krueger, 1868. C'est sur cette éd. que se basent principalement celles données par Krueger lui-même Collectio., 2, pp. 163-165 et Huschke, J. a., pp. 637-643."

FEUILLE 1.

n...t capere poss..

1. Heredi ejus, qui capere non poterat, deferendi potestas concessa non est, nisi si ostendi possit, ejus voluntatis decessisse defunctum, ut deferre se vellet.

2. Antequam quis ab alio deferatur, ipse se deferre debet: alias sero ad auxilium delationis confugit. Quod si per errorem se detulerit, nihil ei officit inconsiderata diligentia.

3. Jus patrum non minuitur, si se is deferat, qui solidum id, quod relictum est, capere non potest. Sane si post diem centesimum patres caducum vindicent, omnino fisco locus non est.

4. Si se is deferat, cui tacitum..... (Manquent 3 lignes environ). tam personam.... minister vero fraudis quadruplum..

4a..consid

........

gu..... ejus rei..

nomen sequi fis..... tet.

ceterum

.....

5. Bona eorum, qui cum fisco contrahunt, lege vacuaria1 velut pignoris jure fisco obligantur, non solum ea quae habent, sed et ea, quae postea habituri sunt.

6. Edicto divi Trajani cavetur, ne qui provincialium cum servis fiscalibus contrahant nisi adsignante procuratore : quod factum dupli damno vel reliquorum exsolutione pensa

1. Huschke; Boecking: 'lege vicesimaria'.

...

um.....

tur. Et ideo qui cum... (Manquent 3 lignes environ). cus ido........ contra amo.que ...... sa. m...... o contrax.... i non in cu..... u. tamen eorum..... vere cogitur na..... causa (?) tu ad eum lo... io pervenit hereditas (?).

6a. Servi (?) Caesaris ab administratione rerum suarum itemque communium rerum commercio non prohibentur : adeo et stipulari ab his et emere donatumve accipere possumus, nisi cum in fraudem portionis Caesaris fiat.

7. Qui mutuam pecuniam contra interdictum dispensatori vicariove ejus crediderit... (Manquent 2 lignes environ). ... in poenam ... enitur, quia quod credidit non amisit.

8. Qui contra edictum divi Augusti rem litigiosam a non possidente comparavit, praeterquam quod emptio nullius. momenti est, poenam quinquaginta sestertiorum fisco repraesentare compellitur. Res autem litigiosa videtur, de qua lis apud suum judicem delata est. Sed hoc in provincialibus fundis prava usurpatione optinuit.

9. Absentes fugitivos venum dari aut comparari amplissimus ordo prohibuit denuntiata in emptorem venditoremque poena sestertiorum quinquaginta, quae hodie fisco vindicatur.

FEUILLE 2.

10..... excepto castrensi peculio bona sua conferre debebunt.

11. Caesare a liberto suo ex asse herede instituto, filia jure ad semissem vocatur; cum extraneis vero instituto, filia ex semisse extraneis, non etiam Caesari adcrescit. Quod si plus semisse Caesar accepit, in id quod plus est etiam Caesari adcrescit.

12. Libertae Caesaris tam manumissione quam beneficio conjunctionis effectae si testatae decedant, dimidium, si intestatae, totum fisco vindicatur. Sane patris et patroni ignorantis jus non minuitur.

13. Ancilla Caesaris quae quinque liberos habuerit, in nu... .(Manquent 3 lignes environ). n... caes...... orem

mili

bus s...... edan... um... na.... dicantur.... causa fisco p... non possunt n... en... vato contractu n... inter se fisco stipulantur.

ae...

14. Eorum bonorum, quae ad fiscum pertinere dicuntur, si controversia moveatur, ante sententiam nec obsignari nec describi aut incorporari possunt. Idem servatur et cum a sententia provocatio interponitur.

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