Œuvres de Denis Diderot: Romans et contesJ.L.J. Brière, 1821 |
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... reste à exprimer le regret que ce livre , que nous avons dû réimprimer tel qu'il a été publié par les précé- dents Éditeurs , ne puisse être mis ainsi entre les mains de tout le monde . Si Diderot avait prévu qu'il dût être im- primé ...
... reste à exprimer le regret que ce livre , que nous avons dû réimprimer tel qu'il a été publié par les précé- dents Éditeurs , ne puisse être mis ainsi entre les mains de tout le monde . Si Diderot avait prévu qu'il dût être im- primé ...
Page 6
... reste . Ce fut encore une scène de désespoir ; je n'en aurai guère d'autres à vous peindre . Savoir se con- tenir est leur grand art . Ensuite elle me dit , en vérité je crois que ce fut en pleurant : Eh bien ! mon enfant , vous allez ...
... reste . Ce fut encore une scène de désespoir ; je n'en aurai guère d'autres à vous peindre . Savoir se con- tenir est leur grand art . Ensuite elle me dit , en vérité je crois que ce fut en pleurant : Eh bien ! mon enfant , vous allez ...
Page 14
... reste , comptez toujours sur tous mes secours . Je n'ai jamais attiré personne en reli- gion , c'est un état où Dieu nous appelle , et il est très - dangereux de mêler sa voix à la sienne . Je n'entreprendrai point de parler à votre ...
... reste , comptez toujours sur tous mes secours . Je n'ai jamais attiré personne en reli- gion , c'est un état où Dieu nous appelle , et il est très - dangereux de mêler sa voix à la sienne . Je n'entreprendrai point de parler à votre ...
Page 28
... reste , je ne vous cé- lerai pas que l'abandon apparent de votre mère , son opiniâtreté à vous renfermer , et quelques autres circonstances qui ne me reviennent plus , mais que j'ai sues dans le temps , ont produit exactement sur votre ...
... reste , je ne vous cé- lerai pas que l'abandon apparent de votre mère , son opiniâtreté à vous renfermer , et quelques autres circonstances qui ne me reviennent plus , mais que j'ai sues dans le temps , ont produit exactement sur votre ...
Page 30
... reste qu'à me conduire en conséquence de mon état . Je ne suis plus surprise des distinctions qu'on a mises entre mes soeurs et moi ; j'en reconnais la justice , j'y souscris ; mais je suis toujours votre enfant ; vous m'avez portée ...
... reste qu'à me conduire en conséquence de mon état . Je ne suis plus surprise des distinctions qu'on a mises entre mes soeurs et moi ; j'en reconnais la justice , j'y souscris ; mais je suis toujours votre enfant ; vous m'avez portée ...
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Common terms and phrases
Acanthe aime Allez amie assez avez baisait bras c'était Caen Carlière cellule chant chère Mère chose cilice clavecin coeur couvent crois demande Desroches Diderot Dieu dire dis-je disait dit-elle douce enfant est-ce état êtes étole eût Félix femme fille Gardeil genoux goût Hélicon homme j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais Jacques le Fataliste jamais jeter jeune jour l'archidiacre l'avait l'office laisser larmes lettre leva long-temps Longchamp loto m'avait m'en madame Madin mademoiselle mains maison malheureuse Manouri marquis de Croismare ment mieux monde monsieur mort n'avez n'en Naigeon nuit parler passé peine penser père personne peut-être pieds pleurer porte pouvait prier prit quelquefois regarder religieuse répondit reste reuse Reymer rien ROMANS s'en s'il sainte Sainte-Suzanne Sainte-Thérèse sais saurais savez sentiments sera seule Soeur Suzanne Soeur Thérèse sort souf sueur froide supérieure Tanié tête tremblant trouve vais veux visage voeux voilà voix voulais yeux
Popular passages
Page 436 - Femmes , que je vous plains ! Il n'y avait qu'un dédommagement à vos maux ; et si j'avais été législateur, peut-être l'eussiez-vous obtenu. Affranchies de toute servitude, vous auriez été sacrées en quelque endroit que vous eussiez paru. Quand on écrit des femmes, il faut tremper sa plume dans l'arc-en-ciel , et jeter sur sa ligne la poussière des ailes du papillon ; comme le petit chien du pèlerin , à chaque fois qu'on seSUR LES FEMMES.
Page 439 - L'âme des femmes n'étant pas plus honnête que la nôtre, mais la décence ne leur permettant pas de s'expliquer avec notre franchise, elles se sont fait un ramage délicat, à l'aide duquel on dit honnêtement tout ce qu'on veut quand on a été sifflé dans leur volière.
Page 462 - La nature n'a fait ni serviteur ni maître; « Je ne veux ni donner ni recevoir de lois. » Et ses mains ourdiraient les entrailles du prêtre, Au défaut d'un cordon pour étrangler les rois.
Page 109 - ... appelle la folie de la croix. Dans l'état où j'étais, de quoi m'aurait servi l'image d'un législateur heureux et comblé de gloire? Je voyais, l'innocent, le flanc percé, le front couronné d'épines, les mains et les pieds percés de clous, et expirant dans les souffrances; et je me disais : « Voilà mon Dieu, et j'ose me plaindre!..
Page 427 - Malgré tout mon amour, si dans cette journée II ne m'attache à lui par un juste hyménée ; S'il ose m'alléguer une odieuse loi ; Quand je fais tout pour lui , s'il ne fait tout pour moi ; Dès le même moment , sans songer si je l'aime , Sans consulter enfin si je me perds moi-même , J'abandonne l'ingrat , et le laisse rentrer Dans l'état malheureux d'où je l'ai su tirer.
Page 469 - S'il osait de son cœur n'écouter que la voix, Changeant tout à coup de langage, Il nous dirait, comme l'hôte des bois : « La nature n'a fait ni serviteur ni maître ; « Je ne veux ni donner ni recevoir de lois.
Page 176 - L'homme est né pour la société; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s'élèveront dans son cœur; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans une terre sauvage. Placez un homme dans une forêt, il y deviendra féroce; dans un cloître, où l'idée de nécessité se joint à celle de servitude, c'est pis encore. On sort d'une forêt, on ne sort plus d'un cloître; on est libre dans la forêt, on...
Page 439 - Tandis que nous lisons dans des livres, elles lisent dans le grand livre du monde. Aussi leur ignorance les dispose-t-elle à recevoir promptement la vérité, quand on la leur montre. Aucune autorité ne les a subjuguées ; au lieu que la vérité trouve à l'entrée de nos crânes un Platon, un Aristote, un Épicure, un Zenon, en sentinelles, et armés de piques pour la repousser.
Page 435 - Représente-toi bien, Père, les peines qui sont réservées à une Indienne parmi ces Indiens. Ils nous accompagnent dans les champs avec leur arc et leurs flèches. Nous y allons, nous, chargées d'un enfant qui pend à nos mamelles, et d'un autre que nous portons dans une corbeille. Ils vont tuer un oiseau, ou prendre un poisson. Nous bêchons la terre, nous; et après avoir supporté toute la fatigue de la culture, nous supportons toute celle de la moisson. Ils reviennent le soir sans aucun fardeau;...
Page 430 - ... de l'impie. Cependant la recluse dans sa cellule se sent élever dans les airs ; son âme se répand dans le sein de la Divinité ; son essence se mêle à l'essence divine ; elle se pâme ; elle se meurt ; sa poitrine s'élève et s'abaisse avec rapidité; ses compagnes, attroupées autour d'elle, coupent les lacets de son vêtement qui la serre.