Oeuvres complètes de Vauvenargues, Volume 1 |
Contents
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Common terms and phrases
aimable aime Aristote assez Athalie Bajazet Bauvin bon sens Bossuet Britannicus carac caractère choses Cléon cœur connaissance Corneille courage coutume crois défauts délicatesse dire discours donne douleur écrits écrivains Edit éloquence esprit faible faiblesse fécondité Fénélon force fortune frivoles génie genre gloire goût hommes Ibid idées indo Isocrate j'ai jamais Jean Meslier jeune jugement juste justesse l'ame l'amour l'amour du jeu l'art l'éloquence l'imagination laisse long-tems lumières Marmontel marquis de Vauvenargues maximes mêle ment mépriser mérite Mérope misères Molière monde morale n'avait n'ont nargues nature naturel objets Oronte ouvrages paraît parler Pascal passions pénétrant pensées personne peut-être philosophe plaisir plaisirs poëte Prague principes propre qu'un qualités quelquefois Quinault Racine raison réflexion réflexions ridicule rien Rousseau s'il saillies sensible sentimens sentiment sérieux seul simplicité sions sorte souvent style sublime sur-tout talens tems Thersite timide tion tragédie trouve Turnus vanité Vauve Vauvenar Vauvenargues vérité vertu vice vivacité Voltaire vrai
Popular passages
Page 124 - Cette duplicité de l'homme est si visible, qu'il y en a qui ont cru que nous avions deux âmes, un sujet simple paraissant incapable de telles et si soudaines variétés d'une présomption démesurée à un horrible abattement de cœur.
Page 132 - Ceux d'entre eux qui sont sortis de l'ignorance naturelle, et n'ont pu arriver à l'autre , ont quelque teinture de cette science suffisante , et font les entendus. Ceux-là troublent le monde, et jugent plus mal que tous les autres. Le peuple et les habiles composent pour l'ordinaire le train du monde ; les autres les méprisent, et en sont méprisés.
Page 211 - Il n'ya presque point de tour dans l'éloquence qu'on ne trouve dans La Bruyère; et si on y désire quelque chose, ce ne sont pas certainement les expressions, qui sont d'une force infinie, et toujours les plus propres et les plus précises qu'on puisse employer. Peu de gens l'ont compté parmi les orateurs, parce qu'il n'ya pas une suite sensible dans ses caractères.
Page xxxi - La plus fausse de toutes les philosophies est celle qui, sous prétexte d'affranchir les hommes des embarras des passions, leur conseille l'oisiveté , l'abandon et l'oubli d'eux-mêmes.
Page 124 - L'esprit de ce souverain juge du monde n'est pas si indépendant qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées: il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie. Ne vous étonnez pas s'il ne raisonne pas bien à présent; une mouche bourdonne à ses oreilles ; c'en est assez pour le rendre incapable de bon conseil.
Page 201 - J'ai de mes jeunes ans dérobé les secours : C'est ma première faute; elle a troublé mes jours-* • Le Ciel m'en a puni ; le Ciel inexorable M'a conduit dans le piège et m'a rendu coupable. MÉROPE. Il ne l'est point; j'en crois son ingénuité : Le mensonge n'a point cette simplicité.
Page 209 - ... d'éloquence? Né pour cultiver la sagesse et l'humanité dans les rois, ta voix ingénue fit retentir au pied du trône les calamités du genre humain foulé par les tyrans, et défendit contre les artifices de la flatterie la cause abandonnée des peuples.
Page 173 - Non, non, n'embrassez pas de vertu par contrainte; Et puisque vous trouvez plus de charme à la plainte, En toute liberté goûtez un bien si doux. Voici venir ma sœur pour se plaindre avec vous.
Page xlv - L'exemple est toujours plus frappant que la réflexion. • « Nous querellons les malheureux pour « nous dispenser de les plaindre. » « La magnanimité ne doit pas compte à la
Page 212 - Fénelon et de Bossuet, ce qui vient en grande partie de la différence des genres qu'ils ont traités. La Bruyère a cru, ce me semble, qu'on ne pouvait peindre les hommes assez petits , et il s'est bien plus attaché à relever leurs ridicules que leur force.