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DE L'IMPRIMERIE DE C. L. F. PANCKOUCKE.

CET OUVRAGE SE TROUVE AUSSI:

A Paris, chez PANCKOUCKE, Libraire, rue Serpente, No. 16.
A Bruxelles, chez LECHARLIER.

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COMPLÈTES

DE M. T. CICÉRON,

TRADUITES EN FRANÇAIS,

LE TEXTE EN REGARD.

Ille se profecisse sciat, cui Cicero valde placebit.
QUINTIL. lib. X, cap. I.

TOME VINGT-QUATRIÈME.

PARIS,

AUX DÉPENS

DE F.-I. FOURNIER, LIBRAIRE, RUE MACON, No. 10.

M. DCCC. XVIII.

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Ce livre contient la dissertation de Balbus sur la nature. des dieux, d'après le sentiment des stoïciens, qui divisaient toute cette matière en quatre parties. En premier lieu, ils enseignaient qu'il y a des dieux; en second lieu, quelle est leur nature; en troisième lieu, qu'ils gouvernent le monde; en qua trième lieu enfin, qu'ils veillent sur le genre humain. C'est clans ces quatre parties que se renferme toute la dissertation ¿le Balbus. Et quoique la première ne pût manquer de raison, cependant elle est confirmée par des argumens. En effet, il est d'abord naturellement évident que l'opinion de tous les hommes doit s'accorder sur l'existence des dieux; ensuite les dieux eux-mêmes, par leur présence et leurs apparitions, en ont formé des preuves incontestables. Les prédictions et le pressentiment des choses futures nous crient qu'il y a des dieux; mais la preuve la plus irrévocable de leur existence se trouve dans la variété, la beauté, l'ordre et l'ensemble qui règnent dans l'univers. D'ailleurs, l'intelligence humaine elle-même nous porte à supposer une intelligence divine: car, si des diverses parties qui composent notre corps, nous tirons les unes de la terre, les autres de l'eau, les autres de l'air, les autres du feu, il faut aussi que nous en ayons d'où nous tirons la raison ; et il serait tout-à-fait hors de vraisemblance que le monde ayant tout le reste, n'eût pas précisément ce qu'il y a de plus parfait. Or, tous les hommes conviennent, non-seulement qu'il n'y a rien de meilleur que le monde, mais même

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