Lettres sur quelques écrits de ce temps, Volume 6Elie-Catherine Fréron, Joseph de Laporte Chez Duchesne., 1752 - French literature |
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adreffe affez ainfi Anglois Antipater auffi auroit Auteurs avoient avoit Bolingbroke c'eft c'eſt c'étoit caufe ceffe Chanoines Charle le Brun chofe confidération connoiffance Coutel d'Horace déja délicateffe difcours différens diftingué Ecrivains efprit eſt étoient étoit Fables fage faifant fans doute fçait fecond felon fens fentimens fentiment feroit fervir fes ouvrages feul fiècle fieur foit folide font fous fouvent Frafnay François fuccès fuis fuivant fujet gens ginal gloire goût grace Hiftoire homme illuftre jufqu'à jufte l'Abbé l'Au l'Auteur l'efprit l'eſprit l'Hiftoire laiffer Lenclos Lettres long-tems Louis XIV Madame Deshoulières ment Moncrif Monfieur Montauban Mouhy n'avoit n'eft n'eſt Ninon paffé paffions paroît Peintre perfonne pièce plaifir plufieurs Poëfie Poëme Poëte Poëtique Pologne Polonois pouvoit préfent prefque Prince Princeffe raifon refte réuffi s'eft ſes Solignac ſon ſont ſur talens tems teur tion trouve Vicomte de Bolingbroke دو رو وو
Popular passages
Page 64 - Ne vaudroit-il pas mieux être comme vous êtes Dans une heureuse obscurité, Que d'avoir, sans tranquillité, Des richesses, de la naissance, De l'esprit et de la beauté ? Ces prétendus trésors dont on fait vanité Valent moins que votre indolence. Ils nous livrent sans cesse à des soins criminels : Par eux plus d'un remords nous ronge.
Page 62 - Vous paissez dans nos champs sans souci, sans alarmes, Aussitôt aimés qu'amoureux ! On ne vous force point à répandre des larmes ; Vous ne formez jamais d'inutiles désirs, Dans vos tranquilles cœurs l'amour suit la nature, Sans ressentir ses maux vous avez ses plaisirs, L'ambition, l'honneur, l'intérêt, l'imposture, Qui font tant de maux parmi nous, Ne se rencontrent point chez vous.
Page 28 - A ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 7 - Voilà, dit-elle , de belles inftruftions à donner à mon fils, que de l'entretenir des folies de fon père. Le Précepteur eut beau protefter qu'il n'y entendoit point malice ; rien ne fut capable de l'appaifer. Le ridicule , de cette Scène fe répandit dans toute la Ville ; il parvint à Ninon qui en rit longtems.
Page 63 - Elle s'oppose à tout, et ne surmonte rien. Sous la garde de votre chien, Vous devez beaucoup moins redouter la colère Des loups cruels et ravissans Que, sous l'autorité d'une telle chimère, Nous ne devons craindre nos sens.
Page 8 - Elle eut beau représenter que ce qu'il demandait était extravagant, il fallut faire le billet et le signer. Le marquis le baisa mille fois, le serra précieusement, et partit avec la plus grande confiance dans l'éxécution de cette promesse.
Page 195 - Maître de l'animer. Ainfi l'ame du véritable Prince fut réduite à animer le corps d'un Perroquet, avec lequel • elle retourna dans fon Palais.
Page 63 - Un peu de vin la trouble , un enfant la féduit , Et déchirer un cœur qui l'appelle à fon aide , Eft tout l'effet qu'elle produit.
Page 194 - Prince fe fioit entièrement à fon Domeftique , il lui fit part de la faveur qu'il venoit d'obtenir ; mais il fe donna bien de garde de lui révéler le Ma.ttd.iraH.
Page 4 - de longue durée , & c'eft la feule » chofe dont je puis me plaindre à la » nature. Mais hélas, que mes regrets » font inutiles ! Vous qui avez a me » furvivre , profitez d'un tems pré» cieux , & ne devenez jamais fcru» puleufe fur le nombre, mais fur le ,• choix des plaifirs.