Le Laurentin, maison de campagne de Pline de jeune: resstitu'ee d'après la description de Pline

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Carilian-Goeury, 1838 - Architecture - 233 pages

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Page 59 - Enée alors découvre un bois vaste et riant ; Le Tibre le partage , et son onde en fuyant Dans la profonde mer rapidement entraîne Le cristal de ses eaux et l'or de son arène. Mille oiseaux différens de plumage et de voix , Amoureux de ce fleuve , élèves de ces bois , De rameaux en rameaux courant, volant sans cesse, Charmoient de leurs doux sons la rive enchanteresse.
Page 34 - ... puis encore le portique, enfin l'entrée, et, dans le lointain, les forêts et les montagnes. A la gauche de cette salle à manger est une grande chambre moins avancée vers la mer; et de là, on entre dans une plus petite, qui a deux fenêtres dont l'une reçoit les premiers rayons du soleil, l'autre en recueille les derniers ; celle-ci donne aussi sur la mer, que l'on voit de plus loin, mais avec plus de charme.
Page 45 - Ostie fournit abondamment toutes les autres choses nécessaires à la vie; le village même peut suffire aux besoins d'un homme frugal , et je n'en suis séparé que par une seule maison de campagne.
Page 43 - De là on entre dans une chambre à coucher où la voix des valets, le bruit de la mer, le fracas des orages, les éclairs et le jour même ne peuvent pénétrer, à moins que l'on n'ouvre les fenêtres.
Page 209 - Quelquefois je m'écarte un peu de cet ordre. Car si je suis resté au lit, ou si je me suis promené longtemps après mon sommeil et ma lecture, je ne monte pas en voiture, mais à cheval ; je vais plus vite et je reviens plus tôt.
Page 35 - A l'angle il ya une chambre en formo d'abside, dont les fenêtres reçoivent successivement le soleil à tous les degrés de sa course. On a inséré dans le mur une armoire qui me sert de bibliothéque et qui contient, non les livres qu'on lit une fois, mais ceux qu'on relit sans cesse.
Page 208 - Jo me promène encore une fois; on me frotte d'huile; je fais quelque exercice; je me baigne. Pendant le repas, si je mange avec ma femme, ou avec un petit nombre d'amis , on fait une lecture.
Page 47 - ... chercher de l'ombrage ou de l'eau. N'ai-je pas raison d'habiter cette retraite , de m'y plaire, d'en faire mes délices? En vérité, vous êtes par trop esclave des habitudes de la ville, si vous ne souhaitez ardemment de venir partager avec moi tant de jouissances. Venez, je vous en prie, venez...
Page 41 - ... l'entrée de la maison, et un autre jardin moins élégant, mais mieux fourni. De là se prolonge une galerie voûtée qu'on prendrait pour un monument public. Elle est percée de fenêtres des deux côtés ; mais, du côté de la mer, le nombre en est double : une seule sur le jardin répond à deux sur la mer. Quand le temps est calme et serein , on les ouvre toutes. Si le vent donne d'un côté, on ouvre, sans aucun risque, les fenêtres de l'autre. Devant cette galerie est un parterre parfumé...
Page 42 - L'agrément qu'elle offre en hiver augmente en été. Avant midi, l'ombre de la galerie s'étend sur le parterre ; après midi, sur la promenade et sur la partie du jardin qui en est voisine. Selon que les jours deviennent plus longs ou plus courts, l'ombre décroît, s'allonge soit d'un côté, soit de l'autre.

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