Revue d'histoire littéraire de la France, Volume 34

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Maurice Tourneux
Classiques Garnier, 1927 - French literature

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Page 15 - Les Plaisirs de l'Isle Enchantée. Course de bague, collation ornée de Machines, Comédie meslée de Danse et de Musique, Ballet du Palais d'Alcine, Feu d'artifice : Et autres Festes galantes et magnifiques ; faites par le Roy à Versailles le 7.
Page 179 - Je ne sais si c'est mal, tout cela ; mais c'est beau ! Mais c'est grand ! mais on sent jusqu'au fond de son âme Qu'un monde tout nouveau se forge à cette flamme, Ou soleil, ou comète, on sent bien qu'il sera; Qu'il brûle ou qu'il éclaire, on sent qu'il tournera, Qu'il surgira brillant à travers la fumée, Qu'il vêtira pour tous quelque forme animée, Symbolique, imprévue et pure, on ne sait quoi, Qui sera pour chacun le signe d'une foi, Couvrira, devant Dieu, la terre comme un voile, Ou de...
Page 279 - Tout est d'un grand mérite également doué, Ce n'est plus un honneur que de se voir loué; D'éloges on regorge, à la tête on les jette, Et mon valet de chambre est mis dans la Gazette.
Page 405 - Quand il n'est plus matin et que j'attends le soir, Vers trois heures, souvent, j'aime à vous aller voir; Et là vous trouvant seule, ô mère et chaste épouse! Et vos enfants au loin épars sur la pelouse, Et votre époux absent et sorti pour rêver, J'entre pourtant; et Vous, belle et sans vous lever Me dites de m'asseoir; nous causons; je commence A vous ouvrir mon cœur, ma nuit, mon vide immense...
Page 175 - L'horreur par l'horreur est suivie. Nemrod gronde enfermé dans la montagne à pic; Quand Dalila descend dans la tombe, un aspic Sort des plis du linceul , emportant l'âme fausse ; Phryné meurt, un crapaud saute hors de la fosse ; Ce scorpion au fond d'une pierre dormant, C'est Clytemnestre aux bras...
Page 175 - Pleurez sur les laideurs et les ignominies, Pleurez sur l'araignée immonde, sur le ver, Sur la limace au dos mouillé comme l'hiver, Sur le vil puceron qu'on voit aux feuilles pendre, Sur le crabe hideux, sur l'affreux scolopendre, Sur l'effrayant crapaud, pauvre monstre aux doux yeux, Qui regarde toujours le ciel mystérieux!
Page 357 - ... née en nous de ses propres racines par la semence de la raison universelle empreinte en tout homme non desnaturé.
Page 104 - Je savais bien, avant mon voyage, que la Grèce avait créé la science, l'art, la philosophie, la civilisation; mais l'échelle me manquait. Quand je vis l'Acropole, j'eus la révélation du divin, comme je l'avais eue la première fois que je sentis vivre l'Évangile, en apercevant la vallée du Jourdain des hauteurs de Casyoun. Le monde entier alors me parut barbare.
Page 65 - Courage, jeune homme! vous êtes de ceux que Platon voulait combler d'honneurs et bannir de sa république. Vous devez vous attendre aussi à vous voir...
Page 268 - Comme dans les étangs assoupis sous les bois, Dans plus d'une âme on voit deux choses à la fois, Le ciel, qui teint les eaux à peine remuées Avec tous ses rayons et toutes ses nuées, Et la vase, — fond morne, affreux, sombre et dormant, Où des reptiles noirs fourmillent vaguement.

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