Ne pouvaient, sans faire naufrage, Toutefois, ingrats que nous sommes, Plus qu'en ce climat où les hommes La main de cet esprit farouche O soleil, ô grand luminaire"! 4. Il s'agit de Jean Châtel. 2. Cette strophe est belle: le passage est rapide et chaud. Le troisième et le quatrième vers rendent très-bien une belle image. Cette apostrophe pathétique et inattendue est, je crois, ce qu'il y a de plus lyrique dans tout Malherbe. (A. Chenier.)-3. Le festin d'Atrée.-4. Par un changement merveilleux. D'où vient que ta sévérité Non, non, tu luis sur le coupable, Comme une servile action Qui dépend d'une autre puissance, Au point' qu'il écuma sa rage, Revenez, belles fugitives": 6 De quoi versez-vous tant de pleurs? 1. Où il.-2. Fit écumer, déchaîna-3. La grande galerie du Louvre.4. Cette strophe est fort bien. La fin en est charmante C'est une idée trèsingénieuse de faire sortir les dieux de la Seine pour admirer les bâtiments que le roi faisait construire. (A. Chénier.) 5. Ceci est charmant, d'un style frais et plein de grâce. (A. Chénier.) — -6 Pourquoi. 5 Le roi vit, et ce misérable, 1. Ce que peut. GOMBAULD. GOMBAULD (JEAN-OGIER DE), né vers 1568, à Saint-Just-de-Lussac, près de Brouage, était d'une famille distinguée de Saintonge. Il se produisit à la cour de Marie de Médicis, plut à cette princesse par ses vers, et en obtint une pension de 1200 livres, réduite depuis à 400. Son état ne fut jamais au-dessus de la médiocrité. Il l'a luimême représenté dans cette épitaphe épigrammatique : L'Apollon de nos jours, Malherbe ici repose : Il a vécu longtemps sans beaucoup de support. Il fut cependant gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Le duc et la duchesse de Montausier l'accueillirent favorablement, et il fut un des beaux esprits de l'hôtel de Rambouillet. Il fut enfin un des premiers membres de l'Académie française. De tout ce qu'il a fait, on ne lit plus guère que quelques sonnets et ses épigrammes. Gombauld est mort, en 1666, presque centenairs. Pour Malherbe, Gombauld, Racan, Voiture, et généralement pour tous les écrivains de ce temps-là, il n'y a pas de sources plus abondantes à consulter que les Historiettes de Tallemant des Réaux. Jugement des œuvres d'autrui. Vous lisez les œuvres des autres Que c'est vous qui les avez faites. Petits auteurs. On vous donne le privilége, Et souvent on vous fait du bien : S'ils ne se protégent eux-mêmes. Sonnet chrétien. Monarque souverain des hommes et des anges, Je sens à tous objets mon cœur sollicité Je suis ravi de voir les richesses étranges Mais si de ta grandeur je pense m'approcher, C'est là que la raison est soumise à la foi. L'homme en vain se travaille à dire tes merveilles : Il faut, pour te comprendre, être Dieu comme toi. D'un jeune homme estimé fort heureux. Il se dit noble, il a sa terre; Il roule, et pour tous exercices, Il chasse, il joue, il mange, il boit: |