Chine, ou description historique, géographique et littéraire de ce vaste empire, par G. Pauthier (m. Bazin).

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Page 17 - ... en bouillie. Quand la roche est ! assez bonne , on avance jusqu'à deux pieds dans les vingt-quatre heures. On ' reste au moins trois ans pour creuser un puits. Pour tirer l'eau , on descend dans le puits un tube de bambou, long de vingt-quatre pieds , au fond duquel il ya une soupape; lorsqu'il est arrivé au fond du puits , un homme fort s'assied sur la corde et donne des secousses ; chaque secousse fait ouvrir la soupape et monter l'eau.
Page 82 - Voici les mauvaises apparences : quand les vices régnent, il pleut sans cesse; si l'on se comporte légèrement et en étourdi, le temps est trop sec; la chaleur est continuelle si l'on est négligent et paresseux; de même le froid ne cesse point si on est trop prompt; et les vents soudent toujours si on est aveugle sur soi-même.
Page 181 - Mais tel qu'il est, cependant, c'est peutêtre, sous le rapport de l'art de raisonner, le plus précieux de tous les écrits de l'ancien philosophe chinois , parce qu'il offre au plus haut degré l'emploi d'une méthode logique qui décèle dans celui qui en fait usage, young ou La fixité dans le milieu.
Page 20 - ... près de deux pieds. Dans l'hiver, les pauvres, pour se chauffer, creusent en rond le sable à un pied de profondeur : une dizaine de malheureux s'asseoient autour ; avec une poignée de paille ils enflamment ce creux, et ils se chauffent de cette manière aussi long-temps que bon leur semble; ensuite ils comblent le trou avec du sable, et le feu est éteint.
Page 19 - Sur la tête du tube de bambou est un tube de terre glaise , haut de six pouces , ayant au centre un trou d'un pouce de diamètre. Cette terre empêche le feu de brûler le bambou. D'autres bambous mis en dehors éclairent les rues et les grandes halles ou cuisines.
Page 165 - KHOLNGTSEU; mais, pour vous complaire, je vous rappellerai en peu de mots les obligations de votre magistrature : « Soyez diligent à traiter les affaires ; informez-vous exactement de toutes les circonstances qui peuvent contribuer à vous les faire connaître, à démêler le vrai d'avec ce qui n'en a que l'apparence, et à vous faciliter les moyens de les terminer agréablement. «"Soyez juste, désintéressé , toujours égal à "vous-même. La justice ne fait acception de personne; elle rend...
Page 161 - Quelle que soit l'étendue de son savoir, il travaille toujours à l'agrandir; il étudie sans cesse, mais non pas jusqu'à s'épuiser. « Quelque ferme qu'il soit dans le bien, il veille continuellement sur lui-même, pour ne pas se négliger. Dans tout ce qui est honnête et bon, il ne voit rien de petit; les plus minutieuses pratiques tournent chez lui au profit de la vertu. « II est grave quand il représente ; affable et bon avec chacun, gai et d'humeur toujours égale avec ses amis. « 11...
Page 168 - L'usage ne lui permet pas de passer à de secondes noces; il lui prescrit au contraire de se renfermer dans l'enceinte de sa maison , pour n'en plus sortir le reste de ses jours. Le soin des affaires, de quelque nature qu'elles puissent être, lui est interdit au dehors; elle ne doit, par conséquent, en entreprendre aucune: elle ne se mêlera même des affaires domestiques qu'autant qu'une nécessité indispensable l'y engagera, c'est-àdire , dans le cas où ses enfants seraient encore jeunes.
Page 24 - XV empereur, les eaux ne s écoulaient point; les fleuves ne suivaient point leur cours ordinaire, ce qui fit naître quantité de maladies. Cet empereur institua les danses nommées ta vou : « ce dernier exercice était un précepte hygiénique , selon l'écrivain chinois qui rapporte ces traditions.
Page 161 - II se plaît de préférence dans la compagnie des sages , mais il ne rebute point ceux qui ne le sont pas. « Dans son intérieur il ne témoigne aucune prédilection pour un membre de sa famille plutôt que pour l'autre ; à l'extérieur, ou en public, il traite également tous les hommes.

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