Oeuvres de Boileau-Despréaux, Volume 1P. Didot l'aîne, et de F. Didot, 1800 |
From inside the book
Results 1-5 of 28
Page 5
... zele ils masquent leur foi , blesse , Chacun voit qu'en effet la vérité les blesse : En vain d'un lâche orgueil leur esprit revêtu Se couvre du manteau d'une austere vertu ; Leur cœur qui se connoit , et qui fait la lumiere , S'il se ...
... zele ils masquent leur foi , blesse , Chacun voit qu'en effet la vérité les blesse : En vain d'un lâche orgueil leur esprit revêtu Se couvre du manteau d'une austere vertu ; Leur cœur qui se connoit , et qui fait la lumiere , S'il se ...
Page 35
... zele affecté , Couvrant tous ses défants d'une sainte apparence , Damne tous les humains , de sa pleine puissance . Un libertin d'ailleurs , qui , sans ame et sans foi , Se fait de son plaisir une suprême loi , Tient que ces vieux ...
... zele affecté , Couvrant tous ses défants d'une sainte apparence , Damne tous les humains , de sa pleine puissance . Un libertin d'ailleurs , qui , sans ame et sans foi , Se fait de son plaisir une suprême loi , Tient que ces vieux ...
Page 41
... zele pour l'honneur , cette horreur pour le vice . Respectez - vous les lois ? fuyez - vous l'injustice ? Savez - vous pour la gloire oublier le repos , Et dormir en plein champ le harnois sur le dos ? Je vous connois pour noble à ces ...
... zele pour l'honneur , cette horreur pour le vice . Respectez - vous les lois ? fuyez - vous l'injustice ? Savez - vous pour la gloire oublier le repos , Et dormir en plein champ le harnois sur le dos ? Je vous connois pour noble à ces ...
Page 93
... zele il n'est rien d'affecté . Sais - tu bien cependant , sous cette humilité , L'orgueil que quelquefois nous cache une bigote , Alcippe , et connois - tu la nation dévote ? Il te faut de ce pas en tracer quelques traits , Et par ce ...
... zele il n'est rien d'affecté . Sais - tu bien cependant , sous cette humilité , L'orgueil que quelquefois nous cache une bigote , Alcippe , et connois - tu la nation dévote ? Il te faut de ce pas en tracer quelques traits , Et par ce ...
Page 122
... zele au chrétien n'étant plus nécessaire , Tu sus , dirigeant bien en eux l'intention , De tout crime laver la coupable action . Bientôt , se parjurer cessa d'être un parjure ; L'argent à tout denier se prêta sans usure ; Sans simonie ...
... zele au chrétien n'étant plus nécessaire , Tu sus , dirigeant bien en eux l'intention , De tout crime laver la coupable action . Bientôt , se parjurer cessa d'être un parjure ; L'argent à tout denier se prêta sans usure ; Sans simonie ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affreux aisément Alcippe Apollon audace auteur avoit beau bientôt Brontin bruit censeurs chagrin chanter charme chercher Childebrand ciel Clélie cœur Cotin courroux déja démon Dieu dire discours docteur douceurs doux écrits encens Enéide enfin ennemis esprit étoit faisoit fameux faux foible folle frivoles fureur gloire grace Guilleragues héros Homere honteux ibid Iliade j'ai jamais Jean-Baptiste Colbert jour Juvénal l'amour l'honneur l'univers Lamoignon lecteur lieux livre lois lumiere lutrin main marche au hasard matiere mettre au bas mille Moliere mortels mots muse Néron neuf sœurs noble ouvrage par-tout parler Parnasse passant pensée Perrault Pindare plaisant plein plume poëme POÉSIE poëte portrait prélat premiere pupitre qu'en qu'un quelquefois raison Rhin ridicule rien rime sage saint sais sait satire sauroit sens seul soin sort souvent style sujet sur-tout Tartuffe Térence trembler triste trouve vains vante vertu veut veux vice Virgile visage voit yeux zele
Popular passages
Page 210 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité , ne puisse plaire aux yeux ; D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 199 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 195 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Page 197 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours : * Un style trop égal et toujours uniforme (1) Vers de Scuderi.
Page 210 - Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages, Et qui, toujours plus beaux, plus ils sont regardés Soient au bout de vingt ans encor redemandés ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue.
Page 200 - En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 34 - S'en va frapper le mur, et revient en roulant. A cet affront l'auteur, se levant de la table, Lance à mon campagnard un regard effroyable; Et, chacun vainement se ruant entre deux, Nos braves s'accrochant se prennent aux cheveux.
Page 47 - Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse; Guenaud ' sur son cheval en passant m'éclabousse : Et, n'osant plus paraître en l'état où je suis, Sans songer où je vais, je me sauve où je puis.
Page 148 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 200 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.