Caractères et paysages |
From inside the book
Results 1-5 of 20
Page 69
... premier âge ... Et maintenant pas une âme pour l'entendre , pas un être qui l'aime ! Son courage fut vaincu ; il tomba étendu sur la terre comme s'il eût voulu y descendre et s'y perdre . Rien ne pouvait soulager sa douleur . » Les ...
... premier âge ... Et maintenant pas une âme pour l'entendre , pas un être qui l'aime ! Son courage fut vaincu ; il tomba étendu sur la terre comme s'il eût voulu y descendre et s'y perdre . Rien ne pouvait soulager sa douleur . » Les ...
Page 73
... premier coup d'oeil , vous prendriez Schmelzle pour l'emblème de la poltronnerie , pour le type de la faiblesse morale , pour la peur incar- née . Mais regardez - y de plus près : cette faiblesse émane de la science ; c'est l'incapacité ...
... premier coup d'oeil , vous prendriez Schmelzle pour l'emblème de la poltronnerie , pour le type de la faiblesse morale , pour la peur incar- née . Mais regardez - y de plus près : cette faiblesse émane de la science ; c'est l'incapacité ...
Page 79
... premier jour de bataille , le bruit du canon t'a mis en fuite , au grand détriment des âmes soldatesques enle- vées par la mitraille , et privées de leur médecin spirituel , toute l'armée s'est récriée contre ta prétendue lâcheté . On n ...
... premier jour de bataille , le bruit du canon t'a mis en fuite , au grand détriment des âmes soldatesques enle- vées par la mitraille , et privées de leur médecin spirituel , toute l'armée s'est récriée contre ta prétendue lâcheté . On n ...
Page 89
... premier accès de colère : et d'ailleurs mon beau- frère le dragon est là , qui n'entend pas plus rai- son que moi , et qui , lorsque je suis attaqué , se charge ordinairement d'arranger les affaires . » Le manteau rouge souriait d'une ...
... premier accès de colère : et d'ailleurs mon beau- frère le dragon est là , qui n'entend pas plus rai- son que moi , et qui , lorsque je suis attaqué , se charge ordinairement d'arranger les affaires . » Le manteau rouge souriait d'une ...
Page 109
... premier maniaque venu peut vous saisir entre ses griffes maudites et vous réduire en poudre . La folie n'est - elle pas contagieuse , et une cer- velle sensée est - elle bien sûre de sortir de là aussi saine qu'elle y est entrée ? Quand ...
... premier maniaque venu peut vous saisir entre ses griffes maudites et vous réduire en poudre . La folie n'est - elle pas contagieuse , et une cer- velle sensée est - elle bien sûre de sortir de là aussi saine qu'elle y est entrée ? Quand ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable âme amour Ben Johnson bizarres brillante bruit Burbadge c'était Caliban caprices caractère caravats charme chiavel ciel cœur comique Conte d'Hiver contes Cymbeline dant devant Dieu douleur dramatique drame enfant esprits évènemens Ézéchiel Falstaff fantastiques fées femme fille forêt gaieté génie gentilshommes de Vérone Globe Hamlet hasard Henri VIII héros homme humaine idées j'ai Jean Sheares Jean-Paul jette jeune jour l'âme l'amour l'homme laisse Lenette Lusiadas magique matelots mélancolique mêle ment merveilleux mi-août milieu misérable mœurs monde montre Moran Shillelah mort passé passion pastorale pauvre peare peine pensée père Périclès peuple philosophe pièce poésie poète poétiques politique prince profonde PROSPERO qu'un raison regards Rêve Richard III ridicule rien roman s'est sais satire sauvage scène Schmelzle secrets semble seul Shaks Shakspeare société sort sublime telhado terreur terrible tête théâtre théâtre du globe Thomas Nashe tion triste trouve vieille vieux Virgile voici voiles des illusions Wolsey yeux
Popular passages
Page 248 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least ; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee, and then my state, Like to the lark at break of day arising From sullen earth, sings hymns at heaven's gate; For thy sweet love remember'd such wealth brings That then I scorn to change my state with kings.
Page 248 - That time of year thou mayst in me behold When yellow leaves, or none, or few, do hang Upon those boughs which shake against the cold, Bare ruin'd choirs, where late the sweet birds sang. In me thou seest the twilight of such day As after sunset fadeth in the west, Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest.
Page 248 - In me. thou see'st the twilight of such day As after sunset fadeth in the west ; Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest. In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by.
Page 44 - Les solives noires sillonnent le plafond jaune. Des pigeons domestiques voltigent çà et là , en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme, armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle , sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau.
Page 44 - L'homme assis à cette petite table , c'est JeanPaul-Frédéric Richter, génie admirable , un Sterne si vous voulez , un Rabelais s'il vous plaît encore , quelque chose de plus ou de moins que tout cela , le plus original des écrivains modernes. Il est enveloppé d'une grosse redingote dont la boutonnière est ornée d'une fleur des champs. Observez ses traits, c'est une étude...
Page 46 - C'est un chaos de parenthèses , d'ellipses , de sous-entendus ; un carnaval de la pensée et du langage; une population de mots nouveaux qui viennent sous le bon plaisir de l'auteur, prendre droit de bourgeoisie dans le discours; des périodes de trois pages...
Page 217 - ... ces souverains, astres égaux, confondre leurs rayons par leur présence. Il n'y avait pas de langue calomniatrice qui osât remuer, pas d'œil qui ne fût ébloui de ces spectacles. Puis il fallait voir le tournoi et les hérauts d'armes, et les prouesses de chevalerie qui furent faites. La vieille histoire de nos romanciers a cessé d'être fabuleuse. Oui, je croirai désormais tout ce que les conteurs nous rapportent. » Ces lignes d'un poète immortel, je les...
Page 248 - When, in disgrace with Fortune and men's eyes, I all alone beweep my outcast state And trouble deaf heaven with my bootless cries And look upon myself and curse my fate.
Page 44 - Des pigeons domestiques voltigent çà et là en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme , armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle, sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau. Il ya une petite table de bois blanc vers la droite et un large coffre debout à côte.
Page 125 - ... un mélange de pitié et de douleur? Si l'on considère Jean-Paul sous le rapport de l'art et de l'exécution , il reste inférieur à Cervantes. La fusion, l'ensemble, la cohérence, manquent aux productions de Richter. Leur lecture laisse une impression confuse et hétérogène ; le Voyage de l'aumônier Schmelzle est une de celles où l'unité , la grande loi des œuvres de l'esprit, est le moins hardiment violée. De ce chaos de pensées et de sentimens jaillissent , comme d'un fer embrasé...