Caractères et paysages |
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Page 18
... mieux lui prouver ma reconnaissance qu'en me conformant , autant qu'il était en moi , à la règle qu'elle ne prétendait pas m'imposer . On se levait à cinq heures dans toutes les saisons . Une heure se passait à prier , et ( ce dont mon ...
... mieux lui prouver ma reconnaissance qu'en me conformant , autant qu'il était en moi , à la règle qu'elle ne prétendait pas m'imposer . On se levait à cinq heures dans toutes les saisons . Une heure se passait à prier , et ( ce dont mon ...
Page 36
... mieux que moi ; car elle l'a vue , elle la redit tous les jours , et elle pleure en la racontant . Je le suivis chez Rachel Blount , la même do- mestique qui m'avait ouvert le soir de mon arri- vée . Elle me reconnut , et , après les ...
... mieux que moi ; car elle l'a vue , elle la redit tous les jours , et elle pleure en la racontant . Je le suivis chez Rachel Blount , la même do- mestique qui m'avait ouvert le soir de mon arri- vée . Elle me reconnut , et , après les ...
Page 40
... mieux sur la nature de l'homme , que les spéculations les plus hautes . En effet , les généralités nous abusent , leur vaste horizon efface les contours et confond les objets ; en étendant la portée de l'esprit , elles l'empêchent d ...
... mieux sur la nature de l'homme , que les spéculations les plus hautes . En effet , les généralités nous abusent , leur vaste horizon efface les contours et confond les objets ; en étendant la portée de l'esprit , elles l'empêchent d ...
Page 58
... mieux cent fois vivre sous la brume obscure de la superstition que dans cette atmos- phère raréfiée par un scepticisme qui dessèche tout ? Là on ne respire plus : on expire ; et , dans ses convulsives inquiétudes , l'âme s'agite en vain ...
... mieux cent fois vivre sous la brume obscure de la superstition que dans cette atmos- phère raréfiée par un scepticisme qui dessèche tout ? Là on ne respire plus : on expire ; et , dans ses convulsives inquiétudes , l'âme s'agite en vain ...
Page 61
... mieux que du sang , et cette tête charmante réclame des rêves plus gracieux et plus heureux que ceux qui naissent sur l'oreiller domestique . » Tu ignores , aimable fille , que cette fleur de ta jeunesse odorante va devenir un grossier ...
... mieux que du sang , et cette tête charmante réclame des rêves plus gracieux et plus heureux que ceux qui naissent sur l'oreiller domestique . » Tu ignores , aimable fille , que cette fleur de ta jeunesse odorante va devenir un grossier ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 248 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least ; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee, and then my state, Like to the lark at break of day arising From sullen earth, sings hymns at heaven's gate; For thy sweet love remember'd such wealth brings That then I scorn to change my state with kings.
Page 248 - That time of year thou mayst in me behold When yellow leaves, or none, or few, do hang Upon those boughs which shake against the cold, Bare ruin'd choirs, where late the sweet birds sang. In me thou seest the twilight of such day As after sunset fadeth in the west, Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest.
Page 248 - In me. thou see'st the twilight of such day As after sunset fadeth in the west ; Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest. In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by.
Page 44 - Les solives noires sillonnent le plafond jaune. Des pigeons domestiques voltigent çà et là , en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme, armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle , sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau.
Page 44 - L'homme assis à cette petite table , c'est JeanPaul-Frédéric Richter, génie admirable , un Sterne si vous voulez , un Rabelais s'il vous plaît encore , quelque chose de plus ou de moins que tout cela , le plus original des écrivains modernes. Il est enveloppé d'une grosse redingote dont la boutonnière est ornée d'une fleur des champs. Observez ses traits, c'est une étude...
Page 46 - C'est un chaos de parenthèses , d'ellipses , de sous-entendus ; un carnaval de la pensée et du langage; une population de mots nouveaux qui viennent sous le bon plaisir de l'auteur, prendre droit de bourgeoisie dans le discours; des périodes de trois pages...
Page 217 - ... ces souverains, astres égaux, confondre leurs rayons par leur présence. Il n'y avait pas de langue calomniatrice qui osât remuer, pas d'œil qui ne fût ébloui de ces spectacles. Puis il fallait voir le tournoi et les hérauts d'armes, et les prouesses de chevalerie qui furent faites. La vieille histoire de nos romanciers a cessé d'être fabuleuse. Oui, je croirai désormais tout ce que les conteurs nous rapportent. » Ces lignes d'un poète immortel, je les...
Page 248 - When, in disgrace with Fortune and men's eyes, I all alone beweep my outcast state And trouble deaf heaven with my bootless cries And look upon myself and curse my fate.
Page 44 - Des pigeons domestiques voltigent çà et là en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme , armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle, sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau. Il ya une petite table de bois blanc vers la droite et un large coffre debout à côte.
Page 125 - ... un mélange de pitié et de douleur? Si l'on considère Jean-Paul sous le rapport de l'art et de l'exécution , il reste inférieur à Cervantes. La fusion, l'ensemble, la cohérence, manquent aux productions de Richter. Leur lecture laisse une impression confuse et hétérogène ; le Voyage de l'aumônier Schmelzle est une de celles où l'unité , la grande loi des œuvres de l'esprit, est le moins hardiment violée. De ce chaos de pensées et de sentimens jaillissent , comme d'un fer embrasé...