1819. κείνην ; ὀχεῖ συ;-σοὶ μὲν, εἰ δοκεῖ, φίλε, DISCRIMEN OBSCURUM. Bellus homo sibi vult dum vir Rufillus haberi, Quorsum hæc in quam partem abeat? licet inde vocemus R. OKES, Coll. Regal. Alumn. SENARII GRÆCI, PRÆMIO PORSONIANO, Quotannis Proposito, Dignati. SHAKSPEARE. --Thou know'st, great Son, The end of war's uncertain; but this certain, To imitate the graces of the gods; To tear with thunder the wide cheeks o' the air, That should but rive an oak. Why dost not speak ? When she (poor hen !) fond of no second brood, IDEM GRÆCE REDDITUM. Ω κλεινὸν ἀμὸν σπέρμα, γιγνώσκεις ὅτι ἀρετῆς ἐπασκῶν, τὴν θεῶν ἁβρὰν χλιδὴν, 5 10 15 20 25 ν. 26. Atticis erat τὸ ξύλον poena genus. Aristoph. Εq. οἷόν σε δήσω το ξυλώ. ποῦ τῇ τεκούσῃ μοῖραν, ἣν ἔδει, νέμων πρὸς ταῦτά μ', εἰ σύγ ̓ ἄδικα λίσσεσθαί μ' ἐρεῖς, τῶν μητρὸς, οἶμαι. καταφρονών. κακός τ' ἔσει, ἱκετῶν γ ̓ ὁμαίμων κάρτ ̓ ἂν αἰδοῖτ ̓ ἂν γονύ. HOR. WADDINGTON. DISSERTATION 30 35 Historique, Littéraire et Bibliographique, sur la Vie et les Ouvrages de MACROBE. MACROBE PREMIERE PARTIE. ACROBE est un de ces écrivains sur lesquels l'antiquité ne nous a laissé que de foibles documens. Les savans du moyen âge, dont un grand nombre sut bien apprécier les trésors d'érudition que ses ouvrages renferment, ne firent point de l'histoire de sa vie et de celle de ses écrits, l'objet d'un travail spécial. Je vais tâcher de suppléer à cette omission en recueillant les renseignemens épars dans leurs divers ouvrages. I. Macrobius, Ambrosius, Aurelius, Theodosius, tels sont les noms que porta notre auteur, et qu'on lui donne en tête de ses euvres. De ce que dans l'énonciation de ces noms, celui de Théodose est quelquefois placé le dernier, P. Colomiès en conclut' que c'étoit celui sous lequel il étoit connu et distingué de son vi v. 28. Eurip. Iph. Aul δείξεις δὲ ποῦ μοι πατρὸς ἐκ ταὐτοῦ γεγώς; v. 30. Æschyl. Εumen. κλαγγαίνεις θ' ὅπως v. 38. ὀρνὶς νεότσων οὔποτ ̓ ἐκλιπών φύβον. φθίνοντε μοῖραν. et Eschyl. Persæ. P. COLOMESII Opera, edita a J. Alb. Fabricio. Hambourg, 1709; in410. Κειμήλια litteraria, cap. 38, p. 919. τον το 2013 * SA vant, et que le nom de Macrobe ne doit être regardé que comme un surnom, et voici comment il développe et confirme cette opinion: "Quel est," dit-il, "ce Théodose auquel Avienus dédie ses fables? Si nous en croyons Giraldi, c'est l'empereur de ce nom; mais cet écrivain se trompe certainement, et ce Théodose n'est autre que celui que nous appelons ordinairement Macrobe; mais qu'évidemment les anciens appeloient Théodose. On en trouve la preuve dans l'appendice ajouté par Jean, ou par Erigène, ou par quelqu'antre, au Traité: de differentiis et societatibus graci latinique verbi. A l'appui de notre opinion nous citerons un passage d'un ancien interprète de l'Ibis d'Ovide, qui s'exprime en ces termes: Tyrannus est des deux genres, selon la règle posée par le grammairien Théodose." La même opinion a été émise, accompagnée de quelque doute, par le savant P. Pithou; mais le P. Sirmond affirme avec non moins d'assurance que Colomiès, que ce Théodose auquel Avienus dédie ses fables, et dont parle Boece, n'est autre que Macrobe. Dans le catalogue des Mss. d'Isaac Vossius, rédigé par Colomiès, sous le n° 294, on trouve l'indication suivante: Theodosii (imò Avieni) ad Macrobium Theodosium fabula. Saxius et Henri Canegietier 3 sont tacitement contraires à cette opinion, puisqu'ils veulent qu'Avienus, le fabuliste, ait été contemporain d'Antonin le pieux. Barthius dit avoir vu un Ms. qui portoit le titre suivant: Macrobii, Ambrosii, Oriniocensis in somnium Scipionis commentarium incipit; et il pense que ce nouveau nom aura été donné à Macrobe, ou du lieu qui l'a vu naître, ou par allusion à son Commentaire sur le songe de Scipion, comme qui diroit Onirocritique, mot qui seroit formé de ovipos (songe), et de xgive (juger). C'est aussi l'explication qu'en donne le scholiaste d'un Ms. qui fut possédé par Pontanus, l'un des commentateurs qui ont travaillé sur Macrobe; seulement il y est appelé tantôt Ornicensis et tantôt Ornicsis. Le jésuite Alex. Wilthem rapporte qu'un Ms. du monastère de Saint-Maximin portoit le titre suivant: AVR. MEMM. SYMMA CHVS. V. C. EMENDABAM. VEL. DIS. MEVM. RAVENNÆ, CVM MACROBIO. PLOTINO. EVDOXIO. Le Ms. de Saint-Maximin Dans ce Traité, outre que le nom de Théodose se trouve placé le dernier, après les autres noms de notre auteur, de plus il y est appelé tantôt Macrobe, tantôt simplement Théodose. 2 Onomasticon litterarium Christophori SAXII. Traject. ad Rhenum. 1775, 1803. 7 vol. in-8vo. t. 1, p. 478. 3 Dissertatio de ætate et stylo Avieni. 4 Casp. BARTHII, Adversaria et commentaria, Francofurt. 1648, in-fol. liv. 39, cap. 12. 5 Diptychon Leodiense, et in illud commentarium a Rev. P. WILTHEMIO. Soc. Jes. Leodi, 1659, in-fol. Appendix, p. 4. portoit encore un autre titre, transcrit par Wilthem de. la manière suivante: MACROBII-AMBROSII. SICETINI. DE. SOMN10. etc. II. Le troisième mot de ce titre, SICETINI, est évidemment le nom de la patrie de l'auteur. Seroit-ce Sicca, ville de Numidie, dont Salluste appelle les habitans Siccenses? Ptolémée et Procope appellent cette ville Sicca Veneria, et Solin simplement Veneria; elle étoit située à l'est de Cirta, sur la côte de l'Afrique que baigne la mer Méditerranée. Elle s'est aussi nommée Enoë, et les mythologues racontent que Thoas, roi de Lemnos, ayant été jeté dans cette île par une tempête, il y eut de la nymphe Enoë, un fils qui fut nommé Siccinus. Ou bien faudroit-il entendre par Sicetini, que Macrobe seroit natif de cette île de la mer Egée, et l'une des Sporades que Strabon appelle Sicenus, Ptolémée Sicinus, Pomponius-Méla Sicynus, et Pline Sycinus? c'est là une question qu'aucun indice ne peut amener à découvrir. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il y auroit de la témérité à vouloir, sur la foi d'un seul manuscrit, assigner une patrie à Macrobe. L'assertion, toutefois, seroit moins gratuite que celle qui lui donne la ville de Parme pour patrie, assertion reproduite dans la plupart des dictionnaires, et qui vraisemblablement n'a d'autre fondement qu'une tradition vague; car, malgré tous les efforts que j'ai faits pour en découvrir la source, le plus ancien auteur, où je l'ai trouvée énoncée, est Gaudenzio Merula, qui vivoit dans le 16e siècle; encore n'en fait-il mention que pour la signaler comme une erreur. Mais ce qui contredit décisivement cette opinion, outre le sentiment des savans les plus distingués, c'est le témoignage positif de Macrobe lui-même. D'après ce passage, on a dû supposer que Macrobe étoit Grec, puisqu'à l'époque où il écrivoit, le monde civilisé ne parloit que deux langues, le latin et le grec; et que d'ailleurs son style est quelquefois bigarré d'hellénismes, et ses ouvrages remplis de citations grecques. Cœlius Rhodiginus prétend que de son temps, les habitans de Vérone le comptoient au nombre des écrivains auxquels leur ville avoit donné le jour; cette opinion n'a point de partisans aujourd'hui. 2 4 III. Nous ignorons la date précise de la naissance de Macrobe; mais nous savons positivement, d'après les lois du Code Théodosien qui lui sont adressées, ou dans lesquelles il est question de 1 De bello Jugurthino. 2 De Gallorum cisalpinorum Antiquitate et Disciplina, a Gaudentio MERula, Lugd. Seb. Gryphius, 1538. In-8vo, liv. 2, ch. 2. 3" Nos sub alio ortos cælo, latinæ linguæ vena non adjuvat-petitum, impetratumque volumus, æqui bonique consulant, si in nostro sermone nativa Romani oris elegantia desideretur."* 4 Lectiones antiquæ, liv. 14, ch. 5. * Saturnal., liv. 1, ch. 2. |