Oeuvres complètes, Volume 2Colnet, 1808 |
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Common terms and phrases
ACHMET affreux aime amant âme amis amour Anglois avoient avoit AZÉMIRE BELTON BETTI bonheur c'étoit caractère cent charme cher chose ciel cœur connois connoître conte craint cruel d'Alembert demanda demandoit Dieu dire disoit dit-il DORNAL duc de Choiseul duchesse de Chaulnes encens enfans êtes étoient étoit faisoit falloit femme fille fils foiblesse fortune François frère fureur gens gloire HASSAN hélas heureux homme honnête j'ai j'en jamais jour KALED l'abbé l'amitié l'amour l'esprit l'homme lettre Louis xv madame de Maintenon madame de Pompadour main malheur maréchal Maurepas mille ministre monde monsieur mort MOWBRAI MYLFORD OSMAN paroît passions penser père philosophe plaisir pleurs pouvoit PRINCE Prusse qu'un quelquefois raison répondit rien ROXELANE sais SCÈNE secret sentimens sentiment seroit seul société soins SOLIMA SOLIMAN sort sottise sultan tendresse Thamas trouve Turgot vanité venoit Vergennes vertus veux vœux voilà vois Voltaire vouloit yeux ZAYDE ZÉANGIR
Popular passages
Page 84 - Quand un homme et une femme ont l'un pour l'autre une passion violente, il me semble toujours que, quels que soient les obstacles qui les séparent, un mari, des parents, etc., les deux amants sont l'un à l'autre, de par la nature, qu'ils s'appartiennent de droit divin, malgré les lois et les conventions humaines.
Page 23 - L'espérance n'est qu'un Charlatan qui nous trompe sans cesse ; et, pour moi, le bonheur n'a commencé que lorsque je l'ai eu perdue. Je mettrais volontiers sur la porte du Paradis le vers que le Dante a mis sur celle de l'Enfer : Lasciate ogni Speranza, voi ch
Page 2 - Il en est de cela comme de l'histoire naturelle, où le désir de simplifier a imaginé les classes et les divisions. Il a fallu avoir de l'esprit pour les faire. Car il a fallu rapprocher et observer des rapports. Mais le grand naturaliste, l'homme de génie voit que la nature prodigue des êtres individuellement...
Page 80 - Ma vie entière est un tissu de contrastes apparents avec mes principes. Je n'aime point les Princes, et je suis attaché à une Princesse et à un Prince. On me connaît des maximes républicaines, et plusieurs de mes amis sont revêtus de décorations monarchiques. J'aime la pauvreté volontaire, et je vis avec des gens riches. Je fuis les honneurs, et quelques-uns sont venus à moi. Les lettres sont presque ma seule consolation, et je ne vois point de beaux esprits, et ne vais point à l'Académie.
Page 126 - C'est un fait avéré, que Madame, fille du Roi, jouant avec une de ses Bonnes, regarda à sa main, et, après avoir compté" ses doigts : « Comment ! dit l'enfant avec surprise, vous avez cinq doigts aussi, comme moi ?» Et elle recompta pour s'en assurer.
Page 28 - Vivre est une maladie dont le sommeil nous soulage toutes les seize heures. C'est un palliatif; la mort est le remède.
Page 78 - ... amènera ou n'amènera pas les circonstances qui me feront faire de mes acquisitions un emploi profitable. Dans tous les cas, j'aurai eu l'avantage inestimable de ne me pas contrarier, et d'avoir obéi à ma pensée et à mon caractère. — J'ai détruit mes passions, à peu près comme un homme violent tue son cheval, ne pouvant le gouverner. — Les premiers sujets de chagrin m'ont servi de cuirasse contre les autres.
Page 28 - Il ya deux choses auxquelles il faut se faire, sous peine de trouver la vie insupportable : ce sont les injures du temps et les injustices des hommes.
Page 208 - Duclos parlait un jour du paradis, que chacun se fait à sa manière. Madame de Rochefort lui dit : « Pour vous, Duclos, voici de quoi composer le vôtre : du pain, du vin, du fromage et la première venue. » .*. Un homme a osé dire : « Je voudrais voir le dernier des rois étranglé avec le boyau du dernier des prêtres.
Page 97 - La plupart des livres d'à présent ont l'air d'avoir été faits en un jour avec des livres lus de la veille. Le bon goût, le tact et le bon ton ont plus de rapport que n'affectent de le croire les gens de lettres. Le tact, c'est le bon goût appliqué au maintien et à la conduite ; le bon ton, c'est le bon goût appliqué aux discours et à la conversation.