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M.

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MAACHA, roi de Geth, donna du secours à Hanon, roi des Ammonites, contre David; mais Joab les défit l'un et l'autre.

MAAN (JEAN), habile docteur de Sorbonne, natif du Mans, chanoine et précenteur de l'église métropolitaine de Tours au 17e siècle, est auteur d'une Histoire de l'église de Tours depuis 251 jusqu'en 1655, qu'il publia en latin dans la maison de l'auteur en 1667, in-fol: cet ouvrage est estimé.

MAAS (NICOLAS), peintre hollandais, né à Dort, en 1632, est mort à Amsterdam en 1693. Il s'occupait plus de portraits que de tableaux de cabinet; cependant il les composait ingénieusement, et les coloriait avec force.

MABILLON (JEAN) l'un des plus savans hommes qui aient paru dans le monde, naquit à Saint-Pierre-Mont, village situé à deux lieues de Mouson, dans le diocèse de Reims, le 23 novembre 1632. Il fit profession monastique dans l'abbaye de Saint-Remi de Reims en 1654, et fut mis en 1663 à Saint-Denis en France, pour montrer aux étrangers le trésor et les monumens antiques de cette abbaye; mais ayant malheureusement cassé un miroir qu'on prétendait avoir appartenu à Virgile, il pria ses supérieurs de le décharger de cet emploi. L'année suivante il vint à Paris, où il aida le père d'Acheri à recueillir son Spicilége. Dom Mabillon fut chargé de l'édition de saint Bernard, qu'il publia en 1667 en 2 vol. in-fol., et en 9 vol. in-8°; il en donna en 1690 une édition plus complète; elle a été réimprimée en 1719. En 1682 M. de Colbert le chargea d'examiner plusieurs

anciens titres concernant la famille royale; il l'envoya l'année suivante en Allemagne pour rechercher dans les archives et dans les bibliothèques des anciennes abbayes ce qu'il y avait de plus curieux et de plus propre à éclaircir l'histoire de l'Eglise en général, et celle de France en particulier. Le père Mabillonpublia unJournal de ce voyage dans le tome 4 des Analectes. Il alla en Italie en 1685 aux dépens du roi. Il fut reçu à Rome avec une distinction particulière et honoré d'une place dans la congrégation de l'Index. Il revint en France l'année suivante avec une ample moisson. Il remit dans la bibliothèdu roi environ trois mille volumes que de livres très-rares, imprimés ou manuscrits, et publia sous le titre de Museum italicum, 1724, 2 vol. in-4o, quantité de nouvelles pièces qui n'avaient point encore paru et qu'il avait copiées dans les bibliothèques d'Italie. Le père Mabillon ne se fit pas moins estimer par ses vertus que par sa science on admirait surtout en lui une douceur et une modestie qui charmaient tout le monde; ce qui donna occasion à M. Le Tellier, archevêque de Reims, de dire au roi en le lui présentant «Sire, j'ai l'honneur de présenter à votre majesté le religieux le plus savant et le plus humble de votre royaume. » Ce grand homme mourut à Paris dans l'abbaye de SaintGermain-des-Prés, le 27 décembre 1707, à 75 ans, étant de l'académie des inscriptions. Ses principaux ouvrages, outre ceux dont nous avons parlé, sont les Actes des saints de l'ordre de saint Benoît, en 9 vol. in-fol., recueil qui va jusqu'à l'an 1110 : l'édition de Paris, 1668 et suivantes, est plus estimée que celle de Venise, 1723; 2o quatre volumes in-8° d'Analectes,

moi, dit l'humble bénédictin à l'étranger; allez voir M. du Cange. C'est luimême qui m'envoie à vous, dit l'étranger.-- Il est mon maître, répliqua dom Mabillon; si cependant vous m'honorez de vos visites, je vous communiquerai le peu que je sais. >> Dom Vincent Thuillier a donné ses œuvres posthumes avec celles de dom Ruinart, Paris, 1724, 3 vol. in-4o.

ou de pièces recueillies en diverses bibliothèques, 1675 et suivantes, réimprimés en 1723, in-fol., à Paris; 3o la Diplomatique, in-fol., dont la meilleure édition est de 1709, ouvrage immortel qui lui a acquis le plus de réputation : il avait ajouté un supplément en 1704, qu'il fallait ajouter à la première édition et qu'il faut joindre aussi à celle de 1709; 4o la Liturgie gallicane, 1685 et 1729, in-40; 50 une Disserta- MABLI (GABRIEL-Bonnot de), né à tion sur l'usage du pain azyme dans Grenoble le 14 mars 1709, fut attaché l'Eucharistie, in-8°; 6o une lettre sous dans sa jeunesse à M. le cardinal de le nom d'Eusèbe Romain, touchant Tencin, mais ne profita pas de ce le culte des saints inconnus, au sujet moyen pour avancer sa fortune; il védes corps que l'on tirait des catacomcut cependant honorablement avec bes, 1698, in-4o, et 1705, in-12, édi- mille écus de rente, et une pension tions fort différentes : la dernière plut viagère de 2800 livres, dont il a joui beaucoup à la cour de Rome; 70 les les 18 dernières années de sa vie. Il est Annales des bénédictins, dont il a mort le 23 avril 1785, à 76 ans. Le nodonné 4 vol. in-fol., qui contiennent ble motif d'être utile aux hommes, et l'histoire de l'ordre des bénédictins, de venger leur liberté opprimée par les depuis son origine jusqu'en 1066; les abus d'autorité, lui a fait mettre au 2 volumes suivans ont été donnés par jour les ouvrages suivans: Principes de dom Ruinard et dom Vincent Thuillier: négociations, in-12; Les entretiens de tous ces ouvrages sont en latin; ceux Phocion sur les rapports de la moque le père Mabillon a donnés en fran- rale avec la politique, in-12; Obserçais sont 1° un Factum pour mainte- vations sur l'histoire de France, 2 vol. nir les droits de son ordre contre les in - 12; Droit public de l'Europe chanoines réguliers de la province de 3 vol. in-12; Manière d'écrire l'hisBourgogne; 2o Traité des études mo- toire, in-12; Observations sur les nastiques, 2 vol. in-4° ou in-12, où Grecs, in-12; Observations sur les Ro il prétend, contre l'avis de M de mains, in-12; Observations sur l'hisRancé, abbé de la Trappe, que les toire de la Grèce, in-12; Parallèle moines peuvent et même doivent étu- des Romains et des Français, 2 vol. dier. M. de la Trappe répondit à ce in-12; Lettre sur l'opéra; Doutes protraité, et le père Mabillon fit une ré- posés aux philosophes économistes, plique intitulée Réflexions sur la ré-in-12; De la Législation, ou principes ponse de M. l'abbé de la Trappe, au Traité des études monastiques, etc Il est encore auteur de la belle Epitre dédicatoire qui est à la tête des œuvres de saint Augustin de l'édition des bénédictins. En général tous les ouvrages de ce savant religieux sont excellens, si l'on en excepte la lettre où il prétend justifier la vérité de la sainte larme de Vendome. On remarque dans tous une critique judicieuse et une vaste érudition le style en est pur, clair et méthodique, sans affectation et sans ornemens superflus. On raconte sur la modestie du père Mabillon le trait suivant: un étranger, curieux de s'instruire de l'ancienne histoire de France, ayant été consulter M. du Cange, celui-ci l'envoya au père Mabillon: «On Vous trompe quand on vous adresse à

des lois, 2 parties in-12. Ses idées justifient la droiture de son cœur; mais il n'était pas toujours assez éclairé sur la nature des gouvernemens dont il parlait; cependant sa réputation s'étendit chez les étrangers, et il a été plusieurs fois consulté par des états républicains. Il était frère de l'abbé de Condillac, et de l'académie de Lyon.

MABOUL (JACQUES), évêque d'Aleth, naquit à Paris, d'une famille distinguée dans la robe. Il fut longtemps grand-vicaire de Poitiers, devint évêque d'Aleth en 1708, et mourut en cette ville le 21 mai 1723. On a de lui un Recueil d'Oraisons funèbres, estimé, et deux Mémoires pour l'accommodement les affaires de la constitution Unigenitus, 1749, in-4°.

MABUSE (JEAN), fameux peintre,

ainsi nommé du village de Mabuse en Hongrie, lieu de sa naissance, était contemporain de Lucas de Leyde, et mourut en 1562. C'est lui qui fit connaître le premier la manière de composer les histoires dans la peinture, et d'y faire entrer du nu. On voit de lui à Amsterdam une décolation de saint Jean, peinte en blanc et en noir avec une certaine eau ou suc qu'il inventa pour se passer de peinture et d'impression, de sorte qu'on peut plier et replier la toile sans gâter la peinture. Après avoir été fort sobre dans sa jeunesse, il devint ensuite trèsadonné au vin. Sur quoi on raconte que le marquis de Vérons, au service duquel il était, devant loger chez lui l'empereur Charles - Quint, voulut pour le recevoir que tous ses domestique fussent habillés de damas blanc. Mabuse, ayant reçu l'étoffe qu'on lui destinait, la vendit, en but l'argent au cabaret, peignit ensuite un damas à grandes fleurs sur du papier blanc, fit lui-même sa robe et parut dans le cortége. On le plaça entre un poète et un musicien. L'empereur, étant arrivé le soir, fut si charmé de ce spectacle qu'il voulut le voir passer encore une fois le lendemain matin. Il se mit pour cela à une fenêtre, ayant le marquis à côté de lui. Quand Mabuse passa au milieu de ses deux compagnons, Charles-Quint fut surpris de l'étoffe du peintre, et dit qu'il n'avait jamais vu de si beau damas. On le fit approcher, et sa ruse ayant été découverte, l'empereur en rit beaucoup; mais le marquis, irrité et craignant qu'on ne l'accusât de faire habiller ses gens de papier, l'envoya en prison, où il demeura assez longtemps.

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MACAIRE (SAINT), l'Ancien, célèbre solitaire, passa 60 ans dans un monastère de la montagne de Scéré, au 4° siècle. Il mourut à 90 ans. On lui attribue 50 Homélies en grec dans la Bibliothèque des Pères, et imprimées à Paris, 1626, in-fol. avec saint Grégoire Thaumaturge. Toutes ses œuvres ont été imprimées à Leipsick, 1698 et 1699, 2 vol. in-8o. Il ne faut pas le confondre avec son ami saint Macaire-le-Jeune, d'Alexandrie, autre célèbre solitaire, qui avait près de 5000 moines sous sa conduite. Il

est illustre dans l'Église par ses miracles, par la pureté de sa foi et par les persécutions qu'il eut à souffrir de la part des ariens. Il mourut en 394 ou 395. On lui attribue les Règles des moines, que nous avons en 30 chapitres. Pallade, son disciple, rapporte comme témoin oculaire plusieurs de ses miracles. Tollius a fait imprimer, dans ses Insignia itinerarii italici, un discours de saint Macaire sur la mort des justes.

MACCIO (SÉBASTIEN), Maccius habile humaniste d'Italie, natif de Château - Durans, aujourd'hui Urbania, dans le duché d'Urbin, au 17e siècle, savait le droit et les belles-lettres. Il mourut à l'âge de 37 ans, ayant eu plusieurs enfans. On a de lui De historid scribenda; De bello Asdru balis, Venetiæ, 1613, in-4o; un Poëme latin de la vie de Jésus-Christ, Rome, 1605, in-4o.

MACCOVIUS, en polonais Makowshi (JEAN), fameux théologien polonais, né Lobzenic en 1588, d'une famille noble, prit le bonnet de docteur, et devint professeur de théologie à Franeker en 1616; il remplit cet emploi avec honneur jusqu'à sa mort arrivée au mois de juin 1644. 11 eut de grandes disputes avec les sociniens, les jésuites, les anabaptistes, les arminiens, etc., ce qui lui attira un grand nombre d'ennemis, et le fit citer à un synode de Dordrecht, comme coupable de plusieurs erreurs; mais il fut absous par ce synode. On a de lui un Traité des lieux communs, in-8°; des Opuscules philosophiques, in-8°; un livre intitulé çor ferdos anabaptistarum et arminianorum, et d'autres ouvrages en latin, qui ont été imprimés après sa mort.

MACE (FRANÇOIS), chanoine, chefcier et curé de Sainte-Oportune à Paris sa patrie, s'est distingué par un grand nombre d'ouvrages, dont les plus estimés sont 10 un Abrégé chronologique, historique et moral de l'Ancien et du Nouveau Testament, 2 vol. in-40; 20o une histoire morale, intitulée Mélanie,ou la Veuve charitable; 30 Histoire des quatre Cicérons, in-12, très-curieuse. Il mourut à Paris le 5 février 1721 il était bachelier de Sorbonne. On a encore de lui en manuscrits l'Explication des prophéties

de l'Ancien Testament, qui re egardent Jésus-Christ; et l'esprit de saint Augustin, ou analise de tous les ouvrages de ce père.

MACE (THOMAS), habile joueur de luth, anglais, et savant compositeur de musique, tant pour l'église que pour le civil, a fait paraître un livre sur cet art, 1676, in-fol. Il avait alors 63 ans, étant né en 1613.

MACÉDOINE ( le royaume de ), fut fonde par les Héraclides, dont le premier fut, avant J.-C.

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807

779

767

729
678

640
602

Philippe Ier.

Eropas.

Alcetas.

567

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547

Alexandre Ier.

Perdiccas II.

* Archelaus.

497

454 413

399

398

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397

Argée II, usurpateur.

392

*

Amyntas II, rétabli.

390

Alexandre II.

371

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MACÉDO (ANTOINE), jésuite portugais, naquit à Coimbre en 1612. Il alla en mission en Afrique, et à son retour il accompagna l'ambassadeur de Portugal en Suède : ce fut à lui que la reine Christine fit les premières ouvertures du dessein qu'elle avait d'abandonner le luthéranisme. Macédo fut ensuite pénitencier de l'église. du Vatican à Rome, depuis 1651 jusqu'en 1671. Il retourna alors en Portugal, où il eut divers emplois. On a de lui Lusitania infulata et purpurata, Paris, 1673, in-4°, etc.

MACEDO (FRANÇOIS), frère aîné du précédent, naquit à Coimbre en 1596. Il quitta les jésuites pour se faire cordelier, et fut l'un des plus ardens défenseurs du duc de Bragance, élevé à la couronne de Portugal, et l'on a de lui plusieurs ouvrages pour le soutien de cette cause. Il professa la théologie et l'histoire ecclésiastique à Rome, où il fut censeur du Saint-Office. Il enseigna ensuite à Padoue, où on dit qu'il soutint pendant huit jours des thèses sur toutes sortes de matières, et répondit sur-le-champ en vers latins 370 aux questions qu'on lui proposait. Il avait donné à Rome le même spectacle 360 pendant trois jours. Il fut d'abord en 336 grande vénération dans les états de Ve324 nise; mais ayant encouru la disgrâce 317 de la république, pour s'être mêlé 317 de quelques affaires, il fut mis en prison à Venise, et il y mourut en 1681, à 297 plus de 85 ans. On a de lui 1o Myro294 thecium morale, in-4o, où il fait un 287 pompeux étalage de ses écrits, de ses ha286 rangues, de ses vers, etc.; 2° Schema sanctæ congregationis, 1676, in-4o, où il fait remonter l'inquisition jusqu'au Paradis terrestre ; 3° beaucoup de panégyriques en vers et en prose; 4° une Encyclopedia in agonem litteratorum 1677, in-fol.; 50 l'Eloge des Français, Aix, 1641, in-4o, en latin, etc. Macédo se déclara d'abord pourla doctrine de Jansénius, dans Cortina sancti Augustini de prædestinatione, in-4; mais le pape Innocent X ayant condamné les cinq fameuses propositions, Macédo soutint que Jansenius les avait enseignées dans le sens

298

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condamné par le pape, et publia, pour le prouver, un livre intitulé Mens divinitùs inspirata Innocentio X, in-4o: cet ouvrage plut tellement à Rome, que l'auteur y fut appelé pour y professer la théologie au collége de la Propagande. Il y a dans les écrits de Macédo beaucoup d'érudition, mais souvent fort peu de critique.

MACEDONIUS, patriarche de Constantinople en 341, et fameux hérésiarque, soutenait «que le Saint-Esprit n'était pas Dieu. » causa de grands désordres dans la ville de Constantinople, et s'attira la disgrâce de l'empereur Constance. Acace et Eudoxe le firent déposer dans un concile de Constantinople en 360. Il mourut ensuite misérablement. Ses sectateurs furent appelés macédoniens. Il ne faut pas le confondre avec Macédonius, autre patriarche de Constantinople, qui défendit avec zèle le concile de Chalcédoine contre l'empereur Anastase, et mourut en 516.

MACER (EMILIUS), poète latin de Vérone, composa un poëme sur les serpens, les plantes et les oiseaux, et un autre sur la ruine de Troie, pour servir de supplément à l'Iliade d'Homère; mais ces deux poëmes sont perdus, car celui des plantes que nous avons, sous le nom de Macer, est d'un auteur plus récent. L'édition la plus estimée est celle de Naples, 1477, in-fol. Il y en a une traduction française par Guillaume Guéroult, Rouen, 1588, in-8°. L'original se trouve aussi dans Corpus poet., de Maittaire. Emilius Macer vivait environ 16 ans avant J-C.

MACHABÉES, sept frères qui portaient ce nom, parce que leur histoire se trouve dans le livre des Machabées. Ils souffrirent le martyre à Antioche, sous Antiochus Epiphane, avec leur mère, et le saint vieillard Eleazar, 168 ans avant J.-C. Ils aimèrent mieux souffrir les tourmens qu'on leur fit endurer, que de manger de la chair de porc défendue par la loi. Au reste, le nom de Machabée est le surnom de Judas, et a donné le nom à deux de ces livres qui sont consignés dans la Bible, et à deux autres qui ne le sont pas. Voy. Judas.

MACHAON, célèbre médecin, fils d'Esculape et frère de Podalire,

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compagna les Grecs au siége de Troie, et y fut tué par Euripille.

MACHAULT (JEAN DE), jésuite, natif de Paris, professa la rhétorique dans sa société, devint docteur en theologie et recteur du col ége des jésuites à Rouen, puis de celui de Clermont à Paris. Il mourut le 15 mars 1619, à 58 ans Il a donné, sous le nom de Gallus ou Le Coq qui était le nom de sa mère, Joannis Galli J.-C, notationes in Historiam Thuani, Ingolstadt, 1614, in-4o, rare, et supprimé par sentence du lieutenantcivil en 1614, le 7 juin, comme perni. cieux, séditieux, et plein d'impostures et de calomnies. Il a traduit de l'italien l'Histoire de ce qui s'est passé à la Chine et au Japon, tirée de lettres écrites en 1621 et 1622, Paris, 1627, in-8°. Jean-Baptiste de Machault, autre jésuite, natif de Paris, mort le 22 mai 1640, à 26 ans, après avoir été recteur des colléges de Nevers et de Rouen, a composé Gesta à Societate Jesu in regno Sinensi, Æthiopico et Tibetano, et quelques autres ouvrages. Jacques de Machault, aussi jésuite, né à Paris en 1600, après avoir régenté les humanités et la philosophie, fut recteur à Alençon, à Orléans et à Caen. Il mourut à Paris en 1680. On a de lui De missionibus paraquariæ et aliis in America meridionali; De rebus japonicis; De provinciis Goaná, Malabaricá et aliis; De regno Cochincinensi; De missione religiosorum societatis Jesu in Perside; De regno Madurensi,Tangorensi, etc.

MACHAU (GUILLAUME DE), champenois, fut valet de chambre de Philippele-Bel. A la mort du roi, Jean de Luxembourg, roi de Bohème, le prit auprès de lui en qualité de secrétaire. Il quitta la France avec regret, et resta 30 ans à ce service. Lorsque le roi de Bohème eut été tué en 1346 à la bataille de Crécy, Machau passa au service de sa fille Bonne, femme de Jean, duc de Normandie, qui fut roi de France. Cette princessé étant morte le 11 août 1349, Machau fut secrétaire du roi Jean et de son fils Charles V, jusque vers 1370. On a de lui des Poésies qui sont restées manuscrites.

MACHET (GÉRARD), célèbre docteur de Paris, naquit à Blois, vers 1380, d'une famille noble et ancienne.

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