Donec virenti canities abest Morosa. Nunc et campus, et areæ, AD MERCURIUM. Mercuri, facunde nepos Atlantis, Te canam, magni Jovis et Deorum Te, boves olim nisi reddidisses Il est bien loin de toi l'age morose et sombre. A toi le Champ-de-Mars, et tous ses jeux moins doux Que les doux murmures dans l'ombre, Quand vient l'heure du rendez-vous. C'est à toi de ravir à la beauté folâtre Mercure, enfant d'Atlas et roi de l'éloquence, Gloire à toi, messager de l'empire céleste, Tu détournas les boeufs du Dieu fils de Latone; Menace ta jeunesse, il sourit et s'étonne Quin et Atridas, duce te, superbos, Tu pias lætis animas reponis 000000000000000000000000000000000000 00000000,200 0000 00 00 00 00 00 ODE XI. AD LEUCONOEN, Tu ne quæsieris, scire nefas, quem mihi, quem tibi Finem Di dederint, Leuconoë; nec Babylonios Tentáris numeros. Ut meliùs, quidquid erit, pati ! Seu plures hiemes, seu tribuit Jupiter ultimam, Quæ nunc oppositis debilitat pumicibus mare Tyrrhenum. Sapias, vina liques, et spatio brevi Spem longam reseces. Dum loquimur, fugerit invida Ætas. Carpe diem, quàm minimùm credula postero. C'est toi qui, dans le camp des superbes Atrides, A travers les feux Grecs, et les glaives avides Et c'est ta verge d'or, qui des ames pieuses A mes jours comme aux tiens, d'un œil trop curieux, Ne cherche point quel terme ont assigné les Dieux. Sans consulter le Sort, subis ta destinée! Soit que le Ciel te garde un âge encor lointain ; Soit qu'il t'ait mesuré cette dernière année, Qui fatigue des mers la vague mutinée; Tandis que nous parlons, le Temps jaloux s'envole. Quem virum aut heroa lyrâ, vel acri Tibia, sumis celebrare, Clio? Quem Deum, cujus recinet jocosa Aut in umbrosis Heliconis oris, Aut super Pindo, gelidove in Hæmo, Orphea silvæ, Arte maternâ rapidos morantem Quid priùs dicam solitis Parentis Unde nil majus generatur ipso, Nec viget quidquam simile, aut secundum : Pallas honores. |