Sive, quos Elea domum reducit Dicit, et centum potiore signis Flebili sponsæ juvenemve raptum Plorat, et vires, animumque moresque Aureos deducit in astra, nigroque Invidet Orco. Multa Dircæum levat aura cyenum, Grala carpentis thyma per laborem Concines majore poeta plectro Quo nihil majus meliusve terris Fala donavere, bonique Divi Nec dabunt, quamvis redeant in aurum Tempora priscum. Soit qu'il dise, emporté loin des routes battues, Ces athlètes que Pise exalte jusqu'au ciel, Et dont son vers d'airain, bien mieux que cent statues, Rend l'honneur immortel; Soit que, la lyre en deuil, près d'une jeune épouse, Les mœurs d'or, qu'il arrache à la fureur jaļouse Oui, chaque fois, ami, que dédaignant la plaine, Pour moi, comme l'abeille aux flancs du mont Hymette C'est à toi de chanter sur ta lyre divine Dans leur bonté, les Dieux ne pouvaient à la terre Concines lætosque dies, et Urbis Tùm meæ (si quid loquar audiendum) Vocis accedet bona pars; et, O Sol Pulcher! ô laudande! canam, recepto Cæsare felix. Tuque, dùm procedis, lo triumphe! Non semel dicemus, Io triumphe! Civitas omnis, dabimusque Divis Thura benignis. Te decem tauri totidemque vaccæ, Fronte curvatos imitatus ignes Tu peindras nos transports durant ces jours de fête, Au retour du héros imploré tant de fois; Et, pendant tous nos jeux, la Discorde muette Si ta voix daigne alors appuyer ma faiblesse, Triomphe! diras-tu pendant nos sacrifices; Vingt taureaux de tes vœux acquitteront l'hommage; Chez moi, loin de sa mère, en un gras pâturage Son front, qu'en se courbant un double dard protége, Et, sur sa robe fauve, une tache de neige ODE III. AD MELPOMENEN. Quem tu, Melpomene, semel Clarabit pugilem; non equus impiger Victorem; neque res bellica Deliis Quòd regum tumidas contuderit minas, Sed quæ Tibur aquæ fertile præfluunt, Vatum ponere me choros ; Et jam dente minus mordeor invido. Dulcem quæ strepitum, Pieri, temperas ! Tolum muneris hoc tui est, Quod monstror digito prætereuntium Romanæ fidicen lyræ : Quòd spiro et placeo, si placeo, tuum est. |