Théâtre, et poésies fugitives de Jn.-Fois. Collin d'Harleville: Le vieux célibataire ; Monsieur de Crac ; Les artistes

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Page 120 - Monsieur lui-même ; Et ce n'a pas été sans une peine extrême. Je l'ai vu tout à coup distrait, embarrassé ; Car j'ai le coup d'œil sûr ; et je l'ai tant pressé, ( A cet âge, on n'a pas la force de se taire ), Qu'enfin j'ai pénétré cet horrible mystère. CHARLE. C'est la nièce ! M me . EVRARD. Ah,
Page 35 - GEORGE. Ce que j'en dis, c'est par pure amitié; C'est que vraiment, Monsieur, vous me faites pitié. M. DUBRIAGE. Pitié, dis-tu ? GEORGE. Pardon , c'est qu'il est incroyable Que moi, qui près de vous ne suis qu'un pauvre diable, Sois plus heureux pourtant : c'est un chagrin que j'ai. M. DUBRIAGE. De ta compassion je te suis obligé
Page 17 - me . EVRARD. Monsieur n'en a rien vu. Moi, j'ai peint tout cela d'une couleur affreuse , Et la femme , entre nous, comme une malheureuse , Sans état, sans aveu. L'oncle enfin éclata, Et l'indignation à son comble monta ; De malédictions il chargea le jeune homme , Et même il ne veut plus désormais qu'on le nomme. CHARLE
Page 122 - Oh , que non pas : d'abord, Ce faux seroit, je pense, un trait un peu trop fort; Ce seroit une vaine et grossière imposture ; Car Monsieur, du neveu , connoît bien l'écriture : Mais, comme vous savez , j'ai des lettres d'Armand, Et j'en montre une. CHARLE. Bon! M me . EVRARD. Oui ; Julien à l'instant Va l'apporter. ( CHARLE.
Page 140 - SAINT-BRICE, fils de M. DE CRAC. M. FRANCHEVAL, amant de mademoiselle de Crac. M. VERDAC, parasite. THOMAS, laquais, jardinier et garde. JACK, page de M. de Crac. LE MAGISTER du Village. Tout le Village. La Scène est au château de Crac, assez près de la Garonne. DANS SON PETIT CASTEL, COMÉDIE EN UN ACTE.
Page 34 - Chacun est dans ce monde heureux à sa manière. GEORGE. Ah ! la nôtre est la vraie , et vous ne l'êtes guère, Heureux ! C'est votre faute aussi ; car, entre nous, Pourquoi rester garçon ? Il ne tenoit qu'à vous, Dans votre état, avec une grosse fortune , De trouver une femme , et dix mille pour une.
Page 72 - EVRARD. Je ne sais... tenez, c'est, qu'entre nous , On peut être honnête homme et fort mauvais époux. Ambroise est quelquefois d'une rudesse extrême, Vous le savez : souvent il vous parle à vous-même, D'un ton..,! M. DUBRIAGE. Un peu dur, oui; mais vous l'adoucirez: Vous avez pour cela des moyens assurés. M me . EVRARD.
Page 59 - me . EVRARD. C'est dommage. Monsieur vient de sortir. LE GRAND COUSIN. C'est ce qu'on nous a dit : Mais quoi, nous l'attendrons fort bien , sans contredit. Le cousin va rentrer avant peu, je l'espère. M me . EVRARD. Non : il ne rentrera que très-tard , au contraire. LE GRAND COUSIN. Demain nous reviendrons. M
Page 55 - LES QUATRE COUSINS. Non. LE GRAND COUSIN ( d'un air important. ) Ils ne l'ont jamais vu ; Mais mon air au cousin pourroit être connu. Je l'allai voir, alors qu'il faisoit son commerce , En..., n'importe : il vendoit des étoffes de Perse !... Dame aussi, le cousin est riche à millions ; Et nous sommes encor gueux comme nous étions. CHARLE.
Page 3 - SCÈNE PREMIÈRE. CHARLE ( seul. ) «JE viens de l'éveiller ; il va bientôt paraître. Allons... il m'est si doux de servir un tel maître !... Rangeons tout comme hier; il faut placer ici Sa table, son fauteuil, son livre favori. Il aime l'ordre en tout; et, certain de lui plaire, Je me fais de ces riens une importante

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