Vie de Voltaire, Volume 9Charavay frères, 1883 - 256 pages |
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adversaire Akakia amis Arouet assez avaient Bastille beau Berlin bientôt c'était catholique chose chrétienne Cirey clergé condamné coup cour d'Alembert d'Argens d'être déclare déisme dévots Diderot Dieu dire disait doute écrit écrivains écrivait ennemis esprit fanatisme Ferney force Frédéric frère Fréron Genève Genevois gens de lettres gloire guerre Henriade homme Jean Meslier jésuite jeune jour Journal de Trévoux l'abbé l'Académie l'auteur l'Eglise l'esprit laisser lancer Lausanne liberté littéraire Louis XV lui-même MADAME D'ÉPINAY Madame de Pompadour madame du Châtelet maître Maupertuis ment monde Montesquieu mort mourir n'avait nommé ouvrages parler passé pasteurs patriarche pauvre peine pensée philosophe pièce Piron plaisir poème poésie poète Pompignan Potsdam pourtant pouvait prince protestants Prusse qu'un railleries religion reste rien Rousseau s'écriait s'était s'il satire sentait seulement Sirven Suisse surtout taire théâtre tion tragédie Tronchin trouve venait verve voilà Voltaire Voltaire eut Voltaire n'était voulait xvIIIe siècle Zaïre
Popular passages
Page 134 - On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes, quand on lit votre ouvrage.
Page 241 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent; la lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion et alors ce sera un beau tapage; les jeunes gens sont bien heureux, ils verront de belles choses.
Page 137 - Je ne vous aime point, monsieur ; vous m'avez fait les maux qui pouvaient m'être les plus sensibles, à moi votre disciple et votre enthousiaste. Vous avez perdu Genève pour le prix de l'asile que vous y avez reçu; vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissemens que je vous ai prodigués parmi eux : c'est vous qui me...
Page 121 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques. Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur...
Page 157 - ... d'eux ne porte envie au récipiendaire. Quand on ne fait pas honneur à son siècle par ses ouvrages, c'est une étrange témérité de décrier son siècle. Quand on est à peine homme de lettres, et nullement philosophe, il ne sied pas de dire que notre nation n'a qu'une fausse littérature et une vaine philosophie. Quand on a traduit et...
Page 247 - D'autres cyniques étonnèrent la vertu, Voltaire étonne le vice. Il se plonge dans la fange, il s'y roule, il s'en abreuve; il livre son imagination à l'enthousiasme de l'enfer qui lui prête toutes ses forces pour le traîner jusqu'aux limites du mal.
Page 98 - Je vais me faire, pour mon instruction, un petit dictionnaire à l'usage des rois. Mon ami signifie mon esclave. Mon cher ami veut dire vous m'êtes plus qu'indifférent. Entendez par je vous rendrai heureux : je vous souffrirai tant que j'aurai besoin de vous. Soupez avec moi ce soir signifie je me moquerai de vous ce soir.
Page 160 - L'astre éclatant de l'univers. Crime impuissant ! fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 49 - Peut-on la présenter? oh! très bien, j'en réponds. Tout lui plaît, tout convient à son vaste génie : Les livres, les bijoux, les compas, les pompons, Les vers, les diamants, le biribi, l'optique, L'algèbre, les soupers, le latin, les jupons, L'opéra, les procès, le bal, et la physique '. 1 RÉPONSE DE MADAME DU CHATELET.