Les Quatre Poëtiques: D'Aristote, D'Horace, De Vida, De Despréaux, Volume 1Saillant & Nyon, 1771 - Aesthetics |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 3
... étoit donc affez avancée du temps d'Ariftote , pour qu'il fût en état d'en pofer les vrais principes , & d'en développer les détails . D'un autre côté , toute la Grece , paf- fionnée pour les ouvrages de Poëfic , de Peinture , de ...
... étoit donc affez avancée du temps d'Ariftote , pour qu'il fût en état d'en pofer les vrais principes , & d'en développer les détails . D'un autre côté , toute la Grece , paf- fionnée pour les ouvrages de Poëfic , de Peinture , de ...
Page 4
... étoit affez forte , fur- tout entre les mains d'Ariftote , furnom- mé le Génie de la Nature , fur - tout dans une matiere dont tous les clémens etoient à la portée de l'efprit humain , pour analyfer ces elémens , pour les combiner ...
... étoit affez forte , fur- tout entre les mains d'Ariftote , furnom- mé le Génie de la Nature , fur - tout dans une matiere dont tous les clémens etoient à la portée de l'efprit humain , pour analyfer ces elémens , pour les combiner ...
Page 7
... étoit la purgation des paffions . Rien de tout cela n'eft dans la Poëtique que nous avons . Mais heureufement on y trouve les grands principes , & quelques dé- tails qui peuvent nous mener à ce que nous n'avons pas . On y trouve la de ...
... étoit la purgation des paffions . Rien de tout cela n'eft dans la Poëtique que nous avons . Mais heureufement on y trouve les grands principes , & quelques dé- tails qui peuvent nous mener à ce que nous n'avons pas . On y trouve la de ...
Page 19
... étoit par le vers , & non par l'imitation , qu'ils fussent poëtes : que l'ouvrage soit sur la Médecine , ou sur la Physique , on lui donne le même nom ( a ) . Mais Homere & Empedocle n'ont rien de com- ( a ) Aristore va répondre à cette ...
... étoit par le vers , & non par l'imitation , qu'ils fussent poëtes : que l'ouvrage soit sur la Médecine , ou sur la Physique , on lui donne le même nom ( a ) . Mais Homere & Empedocle n'ont rien de com- ( a ) Aristore va répondre à cette ...
Page 28
... étoit une colonie de la premiere . 2 Selon Athénée , la Tragedie même portoit le nom de Comédie . On disoit également τη pour l'une & pour l'au- . tre ; or dy est un mot Dorien . Il est vrai que Κωμάζω est un mot Arti- que , nais le mot ...
... étoit une colonie de la premiere . 2 Selon Athénée , la Tragedie même portoit le nom de Comédie . On disoit également τη pour l'une & pour l'au- . tre ; or dy est un mot Dorien . Il est vrai que Κωμάζω est un mot Arti- que , nais le mot ...
Other editions - View all
Popular passages
Page 1 - Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d'écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 29 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre; Un orage terrible aux yeux des matelots...
Page 22 - Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées . Sur la scène en un jour renferme des années. Là souvent le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 32 - Mais, dans une profane et riante peinture, De n'oser de la fable employer la figure ; De chasser les Tritons de l'empire des eaux ; D'ôter à Pan sa flûte, aux Parques leurs ciseaux ; D'empêcher que Caron, dans la fatale barque ; Ainsi que le berger ne passe le monarque : C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement, Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément.
Page 255 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 20 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 2 - Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours., quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 26 - C'est assez qu'en courant la fiction amuse; Trop de rigueur alors serait hors de saison : Mais la scène demande une exacte raison ; L'étroite bienséance y veut être gardée. D'un nouveau personnage, inventez-vous l'idée? Qu'en tout avec soi-même il se montre d'accord , Et qu'il soit jusqu'au bout tel qu'on l'a vu d'abord.
Page 12 - L'élégie en orna ses douloureux caprices; Un héros sur la scène eut soin de s'en parer, Et sans pointe un amant n'osa plus soupirer. On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu'à leurs belles. Chaque mot eut toujours deux visages divers. La prose la reçut aussi bien que les vers: L'avocat, au Palais, en hérissa son style, Et le docteur, en chaire, en sema l'Évangile.
Page 29 - Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.