un Orateur l'attaque avec force, un Poëte comique le rend ridicule, & produit seul quelquefois plus d'effet que tous les autres ensemble, Ridiculum acri Fortiùs ac meliùs magnas plerumque secat res. Voyez les Rem. sur le chap. s de la Poët. d'Aristote. V. 412. Et les scènes toujours l'une à l'au tre liées Voici ce qu'enseigne Corneille sur la liaison des scènes : » La liaison des scènes qui unit toutes les actions particulieres de chaque acte, l'une avec l'autre, est un grand » ornement dans un Poëme, & sert beau» coup à former une continuité d'action, par » la continuité de la représentation. . . . Les Anciens ne s'y sont pas toujours assujettis, bien que la plupart de leurs actes ne soient 39 chargés que de deux ou trois scènes..... » Mais nous y avons tellement accoutumé » nos spectateurs, qu'ils ne sauroient plus voir » une scène detachée, sans la marquer pour » un defaut....Le quatrieme acte de Cinna demeure au-dessous des autres par ce man » quement; & ce qui n'etoit point une regle autrefois, l'est devenu par l'assiduité de la pratique. Tom. 1. Disc. 111. " " " » J'ai parlé de trois sortes de liaisons dans , l'examen de la Suivante. Celle de vue, quand » l'acteur qui entre sur le théatre voit celui qui en sort, ou que celui qui sort voit ce» lui qui entre; soit qu'il le cherche, soit » qu'il le fuie; soit qu'il le voie simplement » sans avoir intérêt à le chercher, ni à le fuir. » Celle de presence & de discours, qui se fait lorsqu'un acteur ne fort point du théatre, » sans y en laisser un autre à qui il ait parlé ; » Je la prefererois de beaucoup à celle de bruit qui ne paroît pas supportable, s'il n'y a de très-justes & très-importantes occasions qui obligent un acteur à sortir du théatre, quand il en entend; car d'y venir simple» ment par curiosité, pour savoir ce que veut » dire ce bruit, c'est une si foible liaison que » je ne conseillerois jamais à personne de s'en » servir. Tom. 6. Exam, de la Suivante. " » Les liaisons de presence & de discours » ensemble, ont sans doute toute l'excellen» ce dont elles sont capables; mais il en est دو دو » de discours sans presence, & de presence » sans discours, qui ne sont pas dans le mê» me degré. Un acteur qui parle à un autre, » d'un lieu caché, sans se montrer, fait une » liaison de discours sans presence, qui ne » laisse d'être fort bonne; mais cela arripas » ve fort rarement. Un homme qui demeu» re sur le théatre, seulement pour entendre » ce que diront ceux qu'il y voit entrer, fait » une liaison de presence sans discours, qui » souvent a mauvaise grace, & tombe dans » une affectation mendiée, plutôt pour rem plir ce nouvel usage qui passe en precepte, » que pour aucun besoin qu'en puisse avoir » le sujet..... Autre chose est, quand ils se » tiennent cachés, pour s'instruire de quelque secret d'importance, par le moyen de » ceux qui parlent, & qui croient n'être en»tendus de personne; car alors l'intérêt qu'ils » ont à ce qui se dit.... leur donne grande » part en l'action, malgré leur silence. Tom. 1. Disc. III. FIN. DES QUATRE POËTIQUES. A designe Aristote; H. Horace ; V. Vida; mœurs, ou caracteres Accord des parties, D. ibid. VII. sera une, ibid. 1. 178. doit être preparée dès lė 27. Allusions, aux expressions des Anciens, V. III. 257. Ame & mœurs des Au teurs sont peintes dans leurs ouvrages,D.1v.91. Ami sage, ses conseils, D. 1. 200. Amis doivent être prompts à censurer, D. 1. 186. Amour, dangereux pour le jeune Poete, V. 1. 365. Honnête, peut être employé dans un Poeme, D. IV. 97. introduit au Théatre, D. III. 93. Apostrophe, figure V. 111. 1.30. Apparence du bien trompe, H. 25 & R. Arioste, loué, D. III. 290. Amoureux sans amour, les limites de l'Art, D. |