Oeuvres, Volume 1 |
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Page xxiii
... traits qui nous échapperent à M. Racine et à moi , dans un repas que nous fimes chez Furetiere , auteur da Dic- tionnaire , mais dont nous n'écrivîmes jamais rien ni l'un ni l'antre de sorte que c'est Furetiere qui est proprement le ...
... traits qui nous échapperent à M. Racine et à moi , dans un repas que nous fimes chez Furetiere , auteur da Dic- tionnaire , mais dont nous n'écrivîmes jamais rien ni l'un ni l'antre de sorte que c'est Furetiere qui est proprement le ...
Page 1
... trait de prudence , J'ai demeuré pour toi dans un humble silence , Ce n'est pas que mon cœur , vainement suspendu , Balance pour t'offrir un encens qui t'est du : Mais je sais peu louer ; et ma muse tremblante Fuit d'un si grand fardeau ...
... trait de prudence , J'ai demeuré pour toi dans un humble silence , Ce n'est pas que mon cœur , vainement suspendu , Balance pour t'offrir un encens qui t'est du : Mais je sais peu louer ; et ma muse tremblante Fuit d'un si grand fardeau ...
Page 50
... trait , Qui dans le fond de l'ame et vous craint et vous hait . Muse , c'est donc en vain que la main vous démange : S'il faut rimer ici , rimons quelque louange ; Et cherchons un héros , parmi cet univers , Digne de notre encens et ...
... trait , Qui dans le fond de l'ame et vous craint et vous hait . Muse , c'est donc en vain que la main vous démange : S'il faut rimer ici , rimons quelque louange ; Et cherchons un héros , parmi cet univers , Digne de notre encens et ...
Page 52
... traits éclatants , Alloit ôter le masque aux vices de son temps ; Ou bien quand Juvénal , de sa mordante plume Faisant couler des flots de fiel et d'amertume , Gourmandoit en courroux tout le peuple latin , L'un ou l'autre fit - il une ...
... traits éclatants , Alloit ôter le masque aux vices de son temps ; Ou bien quand Juvénal , de sa mordante plume Faisant couler des flots de fiel et d'amertume , Gourmandoit en courroux tout le peuple latin , L'un ou l'autre fit - il une ...
Page 64
... traits de la satire Vous avez tout pouvoir de parler et d'écrire . Mais moi , qui dans le fond sais bien ce que j'en crois , Qui compte tous les jours vos défauts par mes doigts , Je ris quand je vous vois , si foible et si stérile ...
... traits de la satire Vous avez tout pouvoir de parler et d'écrire . Mais moi , qui dans le fond sais bien ce que j'en crois , Qui compte tous les jours vos défauts par mes doigts , Je ris quand je vous vois , si foible et si stérile ...
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Common terms and phrases
affreux aisément Alcippe Apollon auteur avoit beau bientôt Brontin bruit caprices censeurs chagrin chantre charme chercher ciel Clélie cœur Cotin cour courroux croit déja démon Dieu dire discours docteur doux écrits églogue encens Enéide enfin esprit étoit faisoit fameux faux flots foible folle frivoles fureur gloire grace Guilleragues héros heureux Homere homme honteux Iliade j'ai jamais Jean-Baptiste Colbert jour Juvénal l'amour l'homme l'honneur l'univers lecteur lieux lois long-temps lumiere lutrin main mille Moliere monde mortels mots muse Néron neuf sœurs noble ouvrage par-tout parler Parnasse passant pensée Phébus Pindare plaisir plaisirs plaisirs de l'enfer plein plume poëme poëte pompeux pourtant prélat premiere pupitre qu'en qu'un quelquefois raison ridicule rien rimer rimeur sage saint sais sait satire sauroit sens seul soin sort souvent style sur-tout Tartuffe Térence tremblant triste trouve vains vanter vertu veut veux vice Virgile visage vois voit voix yeux zele
Popular passages
Page 215 - Chaque vertu devient une divinité. Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre ; C'est Jupiter armé pour effrayer la terre.
Page 178 - Déposez hardiment qu'au fond cet homme horrible, Ce censeur qu'ils ont peint si noir et si terrible , Fut un esprit doux , simple , ami de l'équité , Qui , cherchant dans ses vers la seule vérité , Fit , sans être malin , ses plus grandes malices ; Et qu'enfin sa candeur seule a fait tous ses vices. Dites que , harcelé par les plus vils rimeurs , Jamais , blessant leurs vers , il n'effleura leurs mœurs...
Page 196 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 197 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
Page 199 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 23 - Souvent j'ai beau rêver du matin jusqu'au soir Quand je veux dire blanc, la quinteuse dit noir. Si je veux d'un galant dépeindre la figure, Ma plume pour rimer trouve l'abbé de Pure 1 ; Si je pense exprimer un auteur sans défaut, La raison dit Virgile, et la rime Quinault 2.
Page 71 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.
Page 168 - Il n'est esprit si droit Qui ne soit imposteur et faux par quelque endroit. Sans cesse on prend le masque, et, quittant la nature, , On craint de se montrer sous sa propre figure. Par là le plus sincère assez souvent déplaît. Rarement un esprit ose être ce qu'il est.
Page 200 - Surtout , qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux.
Page 211 - L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas. Ce qu'on ne doit point voir , qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.