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2. Ex rec. Greg. Haloandri. Nuremberg, 1529, in-folio.

3. Cura Jac. Cujaci. Paris, 1585, in-12. 4. Ed. Fr. Aug. Biener. Berlin, 1812, in-8°. 5. Ed. C. A. C. Klenze et E. Boecking. Berlin, 1829, in-4° (conjointement avec les Institutes de Gaïus).

6. Cura Ed. Schraderi. Berlin, 1832, in-4°.

B. Quant aux Pandectes, nous possédons, à la vérité, un grand nombre de manuscrits; mais ils ne contiennent, pour la plupart, que des parties isolées, et ne remontent pas au delà du douzième siècle. Toutefois nous avons, dans l'exemplaire de Florence, un manuscrit très-ancien et très-complet, qui, bien qu'il ne soit pas du siècle même de Justinien, comme le croyaient les glossateurs, paraît cependant pouvoir être rapporté au moins au septième siècle. Il se trouvait à Pise jusqu'à l'an 1406, et fut transporté de cette ville à Florence. De là le double nom de littera pisana et littera florentina. De ce manuscrit, rapproché vraisemblablement de plusieurs autres qui ont été perdus depuis, et qui paraissent n'avoir pas été sans valeur, au moins quelques-uns, sont provenus les manuscrits connus sous le nom de vulgates, par opposition aux florentines.

Parmi les éditions des Pandectes, les suivantes méritent d'être distinguées :

1. Editio princeps. Digestum vetus. Perusiæ per

Henr. Clayn., 1476, in-fo.- Infortiatum. Romæ per Vitum Pücher, 1475, in-f°. — Digestum novum. Romæ per Vitum Pücher, 1476, in-fo.

2. Ex. rec. Grec. Haloandri. Nuremberg, 1529, in-4°.

3. Cura Lælii et Francisci Taurelliorum. Florence, 1553, in-fo.

C. Relativement au Code, nous n'avons aucun manuscrit qui, pour l'antiquité et le mérite, puisse être comparé avec le manuscrit de Florence. Les manuscrits du Code paraissent même, pour la plupart, avoir été écrits avec beaucoup de négligence. De là non-seulement les inscriptiones et subscriptiones présentent souvent des différences; mais il n'est pas rare qu'on y ait omis des constitutions entières, surtout les constitutions grecques que les copistes ne comprenaient peut-être pas. Ce n'est que par les soins des glossateurs que le texte du Code est devenu un peu plus complet, et ce n'est même que beaucoup plus tard qu'un grand nombre de constitutions ont été restituées, d'après les collections grecques, par Charondas, Cujas et Leconte; c'est ce qu'on appelle leges restitute. Cependant il en manque vraisemblablement encore plusieurs. La raison pour laquelle la plupart des manuscrits du Code ne contiennent que les neuf premiers livres se rattache à l'observation que nous avons faite plus haut.

Entre les éditions du Code, il faut citer:

1. Editio princeps, pour les neuf premiers livres, Moguntiæ per Petr. Schoyffer de Gernsheym, 1475, in-fo; pour les trois derniers livres, Romæ per Vitum Pücher, 1476, in-fo.

2. Ex rec. Greg. Haloandri. Nuremberg, 1530, in-fo.

D. Quant à ce qui concerne les Novelles, l'histoire de leur rédaction et la circonstance qu'elles n'ont jamais été réunies par Justinien en un recueil officiel expliquent d'une manière très-simple pourquoi nous manquons d'anciens manuscrits complets et pourquoi beaucoup de Novelles n'ont été retrouvées que très-tard et pièce à pièce. A ces faits historiques et à la destinée ultérieure des Novelles, sous les successeurs de Justinien, se rattache encore la grande divergence qui existe entre les collections manuscrites que nous possédons de ces Novelles, tant sous le rapport du nombre de Novelles qu'elles renferment, que sous celui de la langue dans laquelle elles sont écrites. Il existe, en effet, indépendamment de l'abrégé latin, l'Epitome Novellarum de Julien, une collection orientale,de cent soixante-huit Novelles en langue grecque, et une collection occidentale de cent trente-quatre Novelles en langue latine. Les glossateurs s'en tinrent à ces dernières, comme nous l'avons vu plus haut (§ 36). Il faut citer, entre les éditions des Novelles, celles qui suivent :

1. Editio princeps. Romæ per Vitum Pücher,1476,

in-fo (dans le même volume que les derniers livres du Code). Elle ne contient que le texte latin de la versio vulgata.

2. Græce et latine cura Greg. Haloandri. Nuremberg, 1531, in-fo.

3. Græce cum Novellis Leonis et Justiniani Edictis XIII, ex rec. Henr. Scrimgeri. Genève, 1558, in-fo.

4. Ed. Contii. Paris, 1559.

$ 38.

Des diverses méthodes de citation du droit romainjustinien.

Dès le moment où l'étude scientifique du droit romain s'est réveillée au moyen âge, les livres de Justinien ont été cités et désignés, non-seulement comme parties du Corpus juris, mais comme ouvrages indépendants. Mais, du reste, la méthode de citation a varié plusieurs fois, et, dans ces derniers temps encore, on a essayé de différentes manières, soit de la simplifier, soit de la perfectionner autrement.

I. Les glossateurs se servaient, pour désigner les Institutes, des abréviations suivantes : inst., ist., instit., institu. Aujourd'hui la désignation ordinaire est I. ou Inst.

Pour indiquer les Pandectes ou le Digeste, les glossateurs et leurs successeurs employaient tantôt

P., ou p., ou 7., tantôt D., ou ff.; ce dernier signe paraît provenir d'un D barré.

Pour désigner le Code, on s'est servi de tout temps des abréviations C., ou Cod. Quand on a besoin de distinguer plus exactement le Code Justinien du Code Théodosien, on cite le premier ainsi, C. J.; ou Cod. Just., et le dernier ainsi : C. Th., ou Cod. Theod.

Les Novelles étaient citées par les glossateurs sous le nom d'Authenticæ par l'abréviation auth., ou aut., ou autent. On les cite aujourd'hui sous le nom de Novelles par N. ou Nov. On distingue les Novelles antérieures ou postérieures à Justinien de celles de cet empereur, en ajoutant toujours à la citation de celles-là le nom de l'empereur, dont elles émanent, par exemple: Nov. Valentiniani, Nov. Leonis.

II. Pour désigner les divers titres des Institutes, des Pandectes et du Code, dans lesquels se trouve le passage que l'on veut citer, on a employé longtemps, à l'exemple des glossateurs, la rubrique du titre, par exemple : Inst. de rerum divisione. — D. pro socio. Cela était d'autant plus naturel que les titres n'étaient pas alors numérotés aussi exactement qu'ils le sont aujourd'hui.

Dans ces derniers temps, beaucoup préfèrent citer le titre par les numéros du livre et du titre, par exemple : Inst. 1, 1, ou Dig. XVII, 2, tandis que les autres ont conservé la citation par la rubrique. Chaque méthode a ses raisons.

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