DE RÖTTELEN, BADENVEYLER, LAHR, ET MAHLBERG, &c. &c. &c. MONSEIGNEUR, En entreprenant cette nouvelle Edition du chef-d'œuvre d'un des plus grands Poëtes du monde, j'ai cherché à l'embellir de tous les ornemens dont elle pouvoit être fufceptible. Je me flate d'y avoir réussi, & j'en ai, MONSEIGNEUR, l'obligation à VoTRE ALTESSE SERENISSIME, puifque le plus grand relief de cette Edition, eft, fans doute, de paroître fous Vos aufpices, & de préfenter dans le Portrait que Vous m'avez permis d'y joindre, un modèle des vertus dont on trouve l'éloge dans ce Poëme. Un Prince que l'élévation de fon rang, n'empêche point de connoître & de respecter les privileges de l'humanité; qui, dans l'âge des plaifirs, fait Se garantir de fes foibleffes; qui fait réfléchir, qui aime à s'inftruire; pour qui la voix de la Raifon n'eut jamais rien que d'agréable; quel Prince étoit plus digne de voir paroître fon Nom à la tête d'un Ouvrage deftiné à faire connoître l'Homme à lui-même ! C'eft fe conformer au goût qui y regne, que Vous le dedier. de Daignez donc, MONSEIGNEUR, recevoir favorablement, un Hommage que l'Auteur lui - même auroit avoué, |