Émile, ou, De l'éducation, Volume 4Chez Jean Néaulme [i.e. Duchesne], 1762 - Child development |
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Common terms and phrases
affez aifément aime ainfi amans auffi avoit befoin bonheur c'eft c'eſt careffes caufe charmes cher Émile chofe conféquent confideré connoiffances connoître d'Émile defirs déja devoirs doit donne efprit eft-ce eftime Émile eft enfans eſt étoit fage fans ceffe fanté favoir fecret femble femme fenfible fens fent fentimens fera feroit fert fervir feul fi-tôt fien fille fimple focial fociété foient foins foit fon cœur fon fexe font force fouffrir foulager fous fouvent fuffit fuis goût gouvernement grace homme honnête impofe j'ai jamais jeunes perfonnes jufqu'à l'amour l'efprit l'homme laiffe loix long-tems Magiftrats maitreffe maniere ment mife modeftie mœurs n'eft n'en n'eſt Nature néceffaire obferver paffer paffions par-tout penfer pere Peuple phie plaifir plaifirs plaire plufieurs préfent preffe prefque premiere puiffe qu'un queftion raifon refte rien s'eft ſes Sophie eft Télémaque tems tion toyens veut voit voyages yeux ככ כל دو رو
Popular passages
Page 370 - Le seul moderne en état de créer cette grande et inutile science eût été l'illustre Montesquieu. Mais il n'eut garde de traiter des principes du droit politique; il se contenta de traiter du droit positif des gouvernements établis; et rien au monde n'est plus différent que ces deux études.
Page 203 - A l'instant que je m'ennuie, je m'en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n'ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes; je passe partout où un homme peut passer; je vois tout ce qu'un homme peut voir; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. Si le mauvais temps m'arrête et que l'ennui me gagne, alors je prends des chevaux.
Page 30 - Ainsi toute l'éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d'eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce; voilà les devoirs des femmes dans tous les temps , et ce qu'on doit leur apprendre dès leur enfance.
Page 202 - Je ne conçois qu'une manière de voyager plus agréable que d'aller à cheval; c'est d'aller à pied. On part à son moment , on s'arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d'exercice qu'on veut. On observe tout le pays; on se détourne à droite, à gauche; on examine tout ce qui nous flatte.; on s'arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie; un bois touffu, je vais sous son ombre; une grotte, je la visite; une carrière', j'examine les minéraux. Partout où...
Page 44 - ... de bien plus cruels. Elles seront toute leur vie asservies à la gêne la plus continuelle et la plus sévère , qui est celle des bienséances. Il faut les exercer d'abord à la contrainte , afin qu'elle ne leur coûte jamais rien ; à dompter toutes leurs fantaisies , pour les soumettre aux volontés d'autrui.
Page 16 - ... deux sexes n'est ni ne peut être la même. Quand la femme se plaint là-dessus de l'injuste inégalité qu'y met l'homme, elle a tort; cette inégalité n'est point une institution humaine, ou du moins elle n'est point l'ouvrage du préjugé, mais de la raison : c'est à celui des deux que la nature a chargé du dépôt des enfants d'en répondre à l'autre.
Page 16 - ... qui ne sont pas à lui, elle trahit les uns et les autres, elle joint la perfidie à l'infidélité. J'ai peine à voir quel désordre et quel crime ne tient pas à celui-là.