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RITE, à ritu; id est, observatis solemnibus.

«RIVES est locus per longitudinem depressus, quo aqua decurrat; cui nomen est azó T8 pe (id est, a fluendo) ». l. 1. ff. de rivis.

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RIVALES, id est, qui per eumdem rivum aquam ducunt ». l. §. 26. ff. de aquá quotid.

RIXA. Vide infra turba.

I.

ROGARI lex dicitur, cùm de eâ ferendà populus vel plebs consulitur.

ROMA, URES; passim in variis legibus, in edictis, in testamentis in conventionibus, in sermone vulgari.

« Urbis, appellatio, muris; Romæ autem, continentibus ædifi ciis finitur (1): quod latiùs patet ». l. 2. Paul. lib. 1. ad ed.

Et, « ut Alfenus ait: urbs est, Roma quæ muro cingeretur. Roma est, etiam quâ continenti (Haloand. in continenti) ædificia essent. Nam Romam non muro tenus existimarí, ex consuetudine cottidianâ posse intelligi; cùm diceremus Romam nos ire, etiamsi extra urbem (2) habitaremus ». l. 87. Marcell. lib. 12 digest.

Hinc « qui in continentibus urbis nati sunt, Romæ nati intelliguntur ». l. 147. Terent. Clemens, lib. 3. ad leg. Jul. et Pap. (3).

Hinc quoque «ædificia Romæ fieri etiam ea videntur, quæ in continentibus Romæ ædificiis fiant ». l. 139. Ulp. lib. 7. ad leg. Jul. et Pap.

Hinc denique, ut supra vide n. 11, qui extra continentia urbis abest cæterùm : usque ad continentia, non abesse videbitur ». 7. 173. §. 1. Ulp. lib. 39. ad Sab. (4).

est,

CXCV. RUBRIANUM senatus-consultum ; quo servus, cujus fideicommissaria libertatis heres latitando moram fecit, liber fit pe

(1) Hinc V. G. cùm prætor dicit se hoc anno in urbe jus dicturum, non dicit Roma. Prætor enim, ut et præfectus urbi, extra muros seu terminos urbis non potest jus dicere. Contrà, cùm lex Papia dat civitatem Latinis qui Romæ ædificium perfecissent, dat præmia his qui tres liberos Romæ suscepissent; beneficium legis locum habet, etiam extra muros: Roma enim demum continentibus ædificiis finitur.

(2) Similis distinctio circa significationem Romæ et urbis in 1. 4. ff. de penu leg. ubi quis legaverat penum quæ Romæ est.

(3) Ad h. 1. et seq. Vide supra not. I.

(4) In hoc libro Ulpianus egit de tutelis. Hoc ergo videtur scriptum ad id quod dicitur, tutorem et absentem et absenti dari posse : lib. 26. tit. de tut. et cur. dat. n. 19. Ita Cujacius et Goeddæus.

RITE vient de ritus, et signifie toutes les formalités observées. RIVUS. «C'est un lieu creusé dans sa longueur pour faire couler l'eau. Son nom vient du grec año Toυ pew, couler ». l. 1. ff. de rivis.

RIVALES. On appelle ainsi ceux qui font venir l'eau par un même conduit. ». l. 1. §. 26. ff. de aquá quotid.

RIXA. Voy. ci-après turba.

ROGARI se dit d'une proposition de loi sur laquelle le peuple était consulté.

ROMA, URBS, se trouvent souvent dans différentes lois, dans les édits, dans les testamens, dans les conventions, et dans les discours ordinaires.

« La signification du mot urbs est ce qui est renfermé dans les murailles; mais celle de Roma est plus étendue, elle comprend les faubourgs (1) ». l. 2. Paul. lib 1. ad ed.

Selon Alfenus, urbs signifie ce qui est renfermé dans les murs de Rome. Roma renferme, outre cela, tous les édifices contigus à ses murs; car l'usage journalier apprend que par Rome, on n'entend seulement ce qui estrenfermé dans les murs de Rome, puisqu'on dit qu'on va à Rome, quoiqu'on doive s'arrêter hors de ses murs (2) ». l. 87. Marcell. lib. 12. digest.

pas

C'est pourquoi «< ceux qui sont nés dans les faubourgs de Rome, sont censés nés à Rome». l. 147. Terent. Clémens, lib. 3. ad leg. Jul. et Pap. (3).

C'est pourquoi aussi «< on est censé bâtir à Rome quand on bâtit dans ses faubourgs ». l. 139. Ulp. lib. 7. ad leg. Jul. et Pap.

C'est pourquoi enfin, comme on l'a vu ci-dessus, « celui qui est hors des faubourgs de la ville, est censé absent; mais celui qui est dans les faubourgs est réputé présent ». l. 173. §. 1. Ulp. l. 39. ad Sab. (4).

CXCV. RUBRIANUM sénatus-consultum. Le sénatus-consulte Rubrien, par lequel l'esclave à qui l'héritier différait de donner

(1) C'est pourquoi, par exemple, lorsque le préteur dit que cette année il rendra la justice dans la ville, il ne dit pas dans Rome; car le préteur, non plus que le préfet de la ville, ne peut pas rendre justice hors des murs ou des limites de la ville; et au contraire, lorsque la loi Papia donne le droit de cité aux Latini qui auront bâti un édifice à Rome, ou des récompenses à ceux qui auront eu trois enfans aussi dans Rome, le bénéfice de cette loi s'étend au-delà des murs de Rome, parce que Rome comprend aussi ses faubourgs.

(2) On trouve une pareille distinction sur la signification des mots Roma et urbs, dans la 7. 4. ff. de penu leg., où quelqu'un avait légué ses meubles qui étaient à Rome.

(3) Sur cette loi et la suivante, voy. ci-dessus la note 1.

(4) Ulpien traite des tutelles dans ce livre. Ceci paraît donc avoir été écrit sur ce qui est dit qu'un tuteur absent peut être donné à un absent. Lib. 26. tit. de tut. et cur, dat. n. 19. Ainsi pensent Çujas et Goeddeus.

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rinde ac si directam libertatem testamento accepisset. Lib.40. tit. 4. sect. 4. art. 2. §. 1.

RUERE; in stipulatione damni infecti.

« Alfenus... respondit... Non videri sibi ruere, quod aut vento aut omnino aliquâ vi extrinsecùs admotâ caderet, sed quod ipsum per se concideret ». l. 43. ff. de damn. inf.

RUPISSE: in lege Aquilià, et alibi, generali significatione accipitur.

Nam « rupisse verbum, ferè omnes veteres sic intellexerunt corruperit (1)». l. 27. §. 13. ff. ad leg. Aquil.

RUTA-CESA; his fundi aut ædium

quæ

pars sunt, opponuntur.

« In rutis-cæsis ea sunt quæ terrâ non tenentur, quæque opere structili tectoriove non continentur ». 1. 241. Q. Mucius-Scævola, lib, sing. ópar.

« Ea placuit esse ruta quæ éruta sunt; ut arena, creta, et similia; coesa ea esse, ut arbores cæsas, et carbones, et his similia». l. 17. §. 6. ff. de act. empti.

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Tegula quæ nondum ædificiis impositae sunt, quamvis tegendi gratià allatæ sunt, in rutis et cæsis habentur. Aliud juris est his quie detractæ sunt ut reponerentur: ædibus enim accedunt ». l. 18. §. 1. ff. d. tit.

S

CXCVI. SABINIANI, secta jurisconsultorum; sic dicta ab auctore Massurio-Sabino, Proculeianis opposita. De quibus vide præfationem nostram, part. 2. cap. 2.

SACRA res, locus, sacrarium; sacrilegi.

«Sacræ res sunt quæ publicè(2) consecratæ sunt, non privatè 1. 6. §. 3. ff. de divis. rer.

« Sacra loca ea sunt quæ publicè sunt dedicata: sive in civitate sint, sive in >>. agro 1. 9. ff. d. tit.

« Illud notandum est; aliud esse sacrum locum, aliud sacrarium. Sacer locus, est locus consecratus. Sacrarium est locus (3) in quo sacra reponuntur, quod etiam in ædificio privato (4) esse potest :

(1) Sive frangendo, sive diruendo, comburendo, inquinando, perforando, effundendo, etc.

(2) Per pontifices.

(3) Non ipse sacer, sed in quo, etc:

(4) V. G. ad ea asservanda.

la liberté qui lui était promise par le testament, en se cachant, était déclaré libre comme s'il eût reçu la liberté directement du testament. Lib. 40. tit. 4. sect. 4. art. 2. §. 1.

RUERE; dans la stipulation du dommage que l'on craint.

« Alfénus a répondu qu'il ne pensait pas qu'on dût dire ruere de ce qui était abattu par le vent ou par l'effet d'une force extrinsèque, et qu'on ne devait le dire que de ce qui tombait de soi.même ». 1.43. ff. de damn. inf.

RUPISSE se trouve dans la loi Aquilia et ailleurs. Il a une signification générale.

Car « presque tous les anciens ont entendu par le mot rupisse, ce qu'on entend par corrupisse (1) ». l. 27. §. 13. ff. ad leg. Aquil.

RUTA-CESA. C'est l'opposé de ce qui fait partie d'une maison. « Ruta-cæsa désigne ce qui ne tient point à la terre, et n'est ni scellé dans les murs ni attaché à ce qui y est scellé ». l. 241. Q. Mucius-Scévola, lib. sing.

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« On est convenu d'appeler ruta les choses qui sont tirées de la térre, comme du sable, de la craie, ou autres choses semblables; et cæsa, les arbres coupés, le charbon, et autres choses de meme espèce ». l. 17. §. 6. ff. de act. empti.

« Les tuiles apportées pour couvrir une maison, et non encore employées, sont comprises dans les choses appelées ruta et cæsa. 11 en est autrement de celles qui ont été arrachées d'un toit pour y être replacées : celles-ci font partie de la maison ». 7. 18. §. 1. ff. d. tit.

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CXCVI. SABINIANI, secte de jurisconsultes opposée aux Proculéiens, et qui tire son nom de son fondateur, Massurius-Sabinus. Voyez notre préface, part 2. cap. 2.

SACRA res, locus, sacrarium; sacrilegi.

« Res sacræ. Ce sont les choses publiquement consacrées (2), et non celles qui sont consacrées par des particuliers ». l. 6. §. 3. ff. de divis. rer.

«Sacra loca. Ce sont les lieux publiquement consacrés, soit dans la ville ou dans la campagne ». 1.9. ff. d. tit.

« Il faut observer qu'autre chose est locus sacer et sacrarium. Sacer locus est un lieu consacré, et sacrarium, un lieu où l'on dépose les choses sacrées (3), ce qui peut être dans un édifice privé (4)

(1) Soit en brisant, soit en renversant, en brûlant, en tachant, en perçant, ou en détachant.

(2) Par les pontifes.

(3) Ce lieu n'est pas sacré par lui-même, mais par ce qu'il contient. (4) Par exemple, pour les conserver.

et solent qui liberare eum locum religione volunt, sacra inde evocare (1)». sup. d. l. 9. §. 2.

« Sunt sacrilegi, qui publica sacra compilaverunt ». l. 5. ff. ad leg. Jul. pecul.

Erant et privata sacra cujusque familiæ et gentis, quæ alio et peculiari jure censebantur.

Sacra certamina, quae in honorem Deorum celebrabantur.

SALARIUM, annua merces quæ ob liberalem artem præstatur: sic dicta, quod inde se alat qui salarium accipit. Si non sit annuatim definita, dicitur honorarium ; de quo vide supra.

SALVIANUM interdictum (lib. 43. tit. fin.) est quod datur locatori aedium ad adipiscendam possessionem rerum quæ pignoris nomine in ipsius fundum inductæ sunt a conductore.

SANCTIO, sanctum, res sancta.

«Legum eas partes quibus poenas constituimus adversùs eos qui contra leges fecerint, sanctiones vocamus ». Instit, lib. 2. tit. 1. §. 10.

« Sanctum est quod ab injurià hominum defensum atque munitum est ». l. 8. ff. de divis. rer.

« Sanctum autem dictum est, a sagminibus. Sunt autem sagmina quædam herbæ quas legati populi romani ferre solent ne quis eos violaret; sicuti legati Græcorum ferunt ea quæ vocantur cerycia ». d. l. 8. §. 1.

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Propriè dicimus sancta, quæ neque sacra neque profana sunt, sed sanctione quâdam sunt confirmata: ut leges sanctæ sunt ; sanctione enim quâdam sunt subnixæ. Quod enim sanctione quâdam subnixum est, id sanctum est, etsi Deo non sit consecratum. Et interdum in sanctionibus adjicitur, ut qui ibi aliquid commisit, capite puniatur ». l. 9. §. 3, ff. d. tit.

CXCVII. SATIS accipere, satis dare, satis exigere, satis facere; in stipulationibus.

« Satis acceptio est stipulatio quæ ita obligat promissorem, ut adpromissores quoque ab eo accipiantur ; id est, qui idem promittunt ». 1. 5. §. 2. ff. de verb. oblig.

« Satis autem accipere dictum est eodem modo, quo satis facere. Nam quia id quo quis contentus erat, ei præstabatur; satis fieri dictum est: et similiter quia tales quibus contentus quis futurus esset, ita dabantur ut verbis obligarentur, satis accipi dictum est ». d. l. 5. §. 3.

«Satisdationis appellatione interdum etiam repromissio conti(1) Id est, auferre.

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