Page images
PDF
EPUB

prohibuit (1). Idque etiam Servius animadvertit », l. 237. Gaius lib. 5. ad leg. XII Tab.

IV. a Oratio pluralis sæpe distribuitur in plures ». Vide exempla tit. de legatis, n. 186.

seq.

[ocr errors]

Indefinitum universali æquipollet». Exempla d. tit. n. 187 et

« Clausula in fine posita, non solùm ad novissimè præcedentia, sed ad omnia quæ uno orationis contextu præcedunt, referri solet». Exempla item d. tit. n. 189.

« Nomen adjectivum post plura substantiva, cum quorum novissimo duntaxat concordat in numero et casu, referri solet ad illud novissimum duntaxat ». Exemplum in d. tit. n. 190 ex l. 8. ff. de aur. arg. leg

V. Adjectiva comparationis, etiam de unicâ personâ aut re accipi possunt.

PRIMUM EXEMPLUM. «V. G. proximi (2) appellatione, etiam ille continetur qui solus est ». l. 155. Licinius-Rufin. lib. 7. regular.

cc

Enimvero « proximus est cui nemo antecedit, supremus est quem nemo sequitur ». l. 92. Paul. lib. 7. quæstion.

Hinc « in vulgari substitutione; quâ ei qui supremus morietur, heres substituitur; rectè substitutus etiam unico intelligitur: exemplo duodecim Tabularum, ex quibus proximus agnatus et solus habetur », l. 162. Pompon. lib. 2. ad. Sab.

ALTERUM EXEMPLUM. « Illa verba optimus maximusque (3), vel in eum cadere possunt qui solus est. Sic et circa edictum prætoris, supreme tabulæ (4) habentur et solæ ». l. 163. Paul. lib. 2. ad Sab.

VI. Adjectiva quæ de parte vulgò accipiuntur, interdum pro subjectâ materià etiam universum significant.

Putà « virilis appellatione, interdum etiam totam hereditatem contineri (5) dicendum est » l. 145. Ulp. lib. 10. ad leg. Jul. et Pap.

(1) Putà, si dicat lex; illud nefas esto; hoc NEFAS NE ESTO: his duobus ultimis verbis ne fas ne, magis permittere videtur.

(2) Putà in edicto quo proximis cognatis defertur bonorum possessio. Idem in 1. 9. ff. de reb. dub. et in l. 1. §. 5. ff. unde cogn.

(3) Pone exemplum in legatis : ut si is qui unicum equum aut unicam domum habeat, legaverit optimum suum equum, maximam suam domum. (4) Ut cùm dicitur bonorum possessio alicujus deferri ́secundùm supremas ejus tabulas. Nam et si unicæ fuerint, secundùm eas deferetur.

(5) Ex lege Papiâ (ad quam hoc scriptum est) patronus cum liberis liberti centenarii vocatur ad hereditatem ejus, in VIRILEM. His porro defr cientibus aut repudiantibus, virilis erit tota hereditas.

qu'elle ne défend (1), comme l'a aussi remarqué Servius » l. 237. Gaius lib. 5.ad leg. XII Tab.

IV. « Une proposition au pluriel peut se diviser en plusieurs propositions»; on en voit des exemples, tit. de legatis, n. 186. « Une proposition indéfinie équivaut à une proposition universelle »; on en voit des exemples, d. tit. n. 187. et seq.

« La conclusion d'un discours se rapporte non seulement à ce qui la précède immédiatement, mais encore à tout le contexte de ce discours »; on en trouve des exemples, d. t. n. 189.

» Un adjectif mis après plusieurs substantifs, et qui ne s'accorde en nombre et cas qu'avec le dernier, ne se rapporte ordinairement qu'à ce dernier »; il y en a un exemple, d. tit. n. 190. ex l. 8. ff. de aur. arg. leg.

V. Les adjectifs de comparaison peuvent aussi ne se rapporter qu'à une personne ou une chose.

PREMIER EXEMPLE. « Par le plus proche (2), on peut ne désigner qu'une seule personne » l. 155. Licinius-Rufin. lib. -7.

reg.

En effet, a le plus proche est celui que personne ne précède, et le dernier est celui qui ne précède personne ». 1. 92. Paul. lib. 7. quoest.

α

C'est pourquoi a celui qui est vulgairement substitué à l'héritier qui mourra le dernier, n'est pas moins bien substitué, quoiqu'il n'y ait qu'un héritier, à l'exemple des douze Tables, d'après lesquelles, quand il n'y aurait qu'un agnat, il n'en serait pas moins le plus proche agnat ». l. 162. Pompon. lib 2. ad Sab.

DEUXIÈME EXEMPLE. « Ces mots le meilleur (3) et le plus grand peuvent se dire d'une seule personne, comme, suivant l'édit du préteur, le dernier testament (4) se dit d'un testament qu'aucun autre n'a précédé ni suivi. »l. 163 Paul. lib. 2. ad. Sab.

VI. Les adjectifs qui ont coutume de ne s'entendre que d'une seule partie, peuvent signifier le tout, selon les circonstances. Par exemple, a par la portion virile, il faut quelquefois entendre toute la succession (5) ». l. 145. Ulp. lib. 10 ad leg. Jul. et Pap.

(1) Comme si la loi disait, illud nefas esto; hoc nefas ne esto: ces deux mots nefas ne expriment une permission.

(2) Comme dans l'édit qui défère la possession des biens aux cousins les plus proches, et dans la 1. 9. ff. de reb, dub. et dans la l. 1. §. 5. ff. unde cogn,

(3) Prenez pour exemple celui qui n'ayant qu'un cheval ou qu'une maison, lègue son meilleur cheval ou sa plus grande maison.

par

le

(4) Comme quand on dit la succession prétoriale est deférée que dernier testament; car elle est déférée par le testament qui existe, quoiqu'il n'en ait pas existé d'autre.

ар

(5) D'après la loi Papia, sur laquelle ceci est dit : un patron était pelé à la succession de son affranchi qui avait cent pièces d'or, avec les enfants de cet affranchi, pour une portion virile; et cette portion virile emportait tout l'héritage à défaut d'enfans ou sur leur refus,

Similiter « potest reliquorum appellatio et universos significare». 1. 95. Marcell. lib. 14. oigest.

Et hanc Marcelli sententiam ita illustrat Ulpianus. «Cæterorum et reliquorum appellatione etiam omnes continentur ; ut Marcellus dixit circa eum cui optio servi legata est, cæteri Sempronio: nam tentat, si non optet, omnes ad Sempronium pertinere ». l. 160. Ulp. lib. 2. ad Sab.

Idem dicendum de istis adverbiis, ampliùs et minùs.

Enimvero cùm in stipulatione Falcidia V. G. stipulor, quod tibi solvero ampliùs quàm quod tibi debetur, mihi reddi; vel cùm in creditum eundo, ab intercessore stipulor quanto minùs a debitore meo exegero : in his et similibus stipulationibus, « verbum ampliùs ad eum quoque pertinet cui nihil debetur; sicuti ex contrario minùs solutum videtur, etiamsi nihil esset exactum ». 1. 82. Paul. lib. 14. ad Plaut.

Item Gaius. « Si ita a te stipulatus fuero, quanto minùs à Titio consecutus fuero, tantum dare spondes? Non solet dubitari quin, si nihil a Titio fuero consecutus, totum debeas quod Titius debuerit «l. 150. Gaius lib. g. ad leg. Jul. et Pap.

VII. « Pronunciatio sermonis in sexu masculino, ad utrumque sexum plerumque porrigitur». l. 195. Ulp. lib. 46. ad ed. Hinc « verbum hoc si quis (1), tam masculos quàm feminas complectitur. l. 1. Paul. lib. 1. ad ed.

Et a hominis appellatione tam feminam quàm masculum contineri, non dubitatur ». l. 152. Gaius lib. 10. ad leg. Jul. et Pap. Putà « servi appellatio ad ancillam refertur ». l. 40. §. 1. Ulp. lib. 56.

Rectè igitur « servis legatis etiam ancillas deberi, quidam putant: quasi commune nomen utrumque sexum contineat ». 1. 101. §. 3. Modestin. lib. 6. different.

Pariter « pueri appellatione etiam puella significatur. Nam et feminas puerperas (2) appellant, recentes ex partu; et græcè aid for communiter appellatur ». l. 163. §. 1. Paul. lib. 1. ad Sab.

Item « liberti appellatione etiam libertam contineri placuit » l. 172. Ulp. lib. 38. ad Sab.

Vice versa «patroni appellatione et patrona continetur ». 1. 52. Ulp. lib. 61. ad ed.

In illà autem specie consultus Javolenus ; « Quisquis mihi alius,

(1) In legibus, in edictis prætorum; putà in edicto de damno infecto (ad quod hanc legem scriptam esse, inscriptio juncto indice Labitti argumento est) si quis postulaverit sibi caveri, etc.

(2) Cùm qualiscumque partus (inquit Suetonius in Caio n. 8.) sine ullo sexus discrimine PUERPERIUM vocetur; quòd antiqui etiam puellas PUERAS, sicut et pueros PUELLOS dictitarent.

De même, « par ce qui reste, on désigne le tout comme unc partie qui resterait de ce tout ». l. 95. Marcell. lib. 14. digest.

Ulpien consacre cette opinion de Marcellus, en disant : «< Par les autres ou ceux qui restent, on entend tous, comme l'a dit Marcellus de quelqu'un à qui on avait légué un esclave à son choix, en léguant les autres à Sempronius; car s'il ne choisit pas, tous appartiendront à Sempronius a l. 160. Ulp. lib. 2. ad Sab. Il en est de même des adverbes plus et moins.

En effet, lorsque quelqu'un a dit, dans la stipulation Falcidienne par exemple: Vous me rendrez ce que je vous aurai payé de plus que je ne vous dois; ou quand un prêteur dit : J'exige que celui qui m'a fait prêter, me paie ce que j'aurai exigé de mon débiteur de moins qu'il ne me doit; dans ces stipulations et autres semblables, « le mot plus appartient à celui à qui il n'est rien dù, comme le mot moins, à celui qui n'a encore rien payé ». 1. 82. Paul, lib. 14. ad Plaut.

pas

Gaius dit aussi : « Si j'ai stipulé que vous promettez de me payer ce que Titius me payera de moins qu'il ne me doit, on ne peut douter que vous ne me deviez tout ce que me doit Titius, s'il ne me paye rien». l. 150. Gaius lib. 9. ad leg. Jul. et Pap. VII. « Lorsqu'un mot est mis au masculin, il comprend ordinafrement les deux sexes ». 7. 195. Ulp. lib. 46. ad ed.

C'est pourquoi ces mots « si quis (1) comprennent les hommes et les femmes ». l. 1. Paul, lib. 1. ad ed.

Et «

on ne doute pas que ce mot l'homme, ne comprenne l'homme et la femme ». 1. 152. Gaius lib. 10. ad leg. Jul. et Pap. Comme « le mot esclave signifie les esclaves de l'un et de l'autre sexe ». 1. 40. §. 1. Ulp. lib. 56.

« On a donc raison de dire que celui qui a légué ses esclaves en général, a aussi légué ceux du sexe féminin, puisque le mot esclave est commun aux deux sexes » l. 101. §. 3. Modest. lib. 6. different.

De même, « la dénomination d'enfans renferme les filles comme les fils; car on appelle puerpera (2) les femmes récemment accouchées, et les Grecs appellent audio l'enfant de l'un ou de l'autre sexe ». l. 163. §. i. Paul, lib. 1. ad Sab.

« Le mot affranchi comprend également l'affranchie, comme il a été décidé». l. 172 Ulp. lib. 38. ad Sab.

[ocr errors]

Réciproquement, « la dénomination de patron comprend la patrone». l. 52. Ulp. lib. 61. ad ed.

Mais Javolenus, consulté sur l'espèce suivante: « Quel que soit

(1) Dans les lois et les édits des préteurs, comme dans l'édit de damno infecto, sur lequel cette loi fut faite, comme le prouvent l'inscription et l'índex de Labitte, on lit : Si quis postulaverit sibi caveri, etc.

(2) Comme on appelle, dit Suétone in Caio, tout enfant nouvellement né, puerperium, sans distinction de sexe, et comme les anciens appelaient les filles puero, et les garçons puelli.

» filü (1) filiusve heres sit; Labeo non videri filiam contineri: >> Proculus contra. Mihi Labeo videtur verborum figuram sequi, » Proculus mentem testantis. Respondit: Non dubito quin » Labeonis sententia vera non sit ». 7. 116 Javolen. lib. 7. epistol.

Pariter « Servius ait: (ad id quod fortasse Mucius dixerat) si ita scriptum sit, filio filiisque meis hosce tutores do; masculis duntaxat tutores datos: quoniam singulari casu hoc filio ad pluralem videtur transisse, continentem eumdem sexum quem singularis prior positus habuisset. Sed hoc (2) facti, non juris habet quæstionem. Potest enim fieri ut singulari casu de filio senserit, deinde pleniùs omnibus liberis prospexisse in tutore dando voluerit. Quod magis rationabile esse videtur ». Pompon. lib. 8. ad Q. Mucium.

l. 122.

Vide alia hujus regulæ exempla ad titulos de legatis, n. 191. Nota porro. «Non est ex contrario accipiendum, ut filiarum nomine etiam masculi contineantur. Exemplo enim pessimum est, feminino vocabulo etiam masculos contineri ». l. 45. ff. de legatis 2o. ibid.

VIII. « In usu juris frequenter uti nos Cascellius ait singulari appellatione, cùm plura generis ejusdem significare vellemus. Nam et multum hominem venisse Romam, et piscem vilem esse dicimus. Item in stipulando satis habemus de herede cavere : si ea res secundùm me heredemve meum judicata erit; et rursus : quod ob eam rem te heredemve tuum. Nempe æquè si plures heredes sint, continentur stipulatione ». 7. 258. Celsus lib. 25. digest.

IX. Tempus futurum ad præteritum, et tempus præsens etiam ad futurum interdum porriguntur.

Hinc Javolenus. « Verbum erit, interdum etiam præteritum, nec solùm futurum tempus demonstrat. Quod est nobis necessarium scire. Et cùm codicilli ita confirmati testamento fuerint, quod in codicillis scriptum erit ; utrùm-ne futuri temporis demonstratio fiat, an etiam præteriti, si ante scriptos codicillos quis relinquat? Quod quidem ex voluntate scribentis interpretandum est ».

[ocr errors]

Quemadmodum autem hoc verbum EST, non solùm præsens, sed et præteritum tempus significat; et ita hoc verbum erit, non solùm futurum, sed interdum præteritum tempus demonstrat. Nam cùm dicimus, Lucius-Titius solutus EST ab obligatione; et præteritum et præsens significamus: sicut hoc, Lucius Titius alligatus est. Et idem fit cùm ita loquimur, Troja capta est : non enim

(1) Filii, supple ex verbo sequenti, heres. (2) Inquit Servius Mucium reprehendens.

« PreviousContinue »