Oeuvres de Fénélon, Volume 10

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Popular passages

Page 152 - Quoique, à l'occasion de certains bruits qui avaient couru, nous ayons cru devoir aller plus lentement en cette affaire, — car nous n'aurions jamais admis à cet égard ni exception ni restriction quelconque, étant...
Page 197 - Loin d'éclater contre quelque particulier qui auroit, avec de la bonne foi et de la docilité pour l'Eglise,, quelque prévention pour la doctrine de Jansénius , nous ne songerions qu'à soulager son cœur , et qu'à l'attendre pour le détromper peu à peu. Nous nous oublierions nous-mêmes, plutôt que d'oublier jamais cette aimable leçon de l'Apôtre (2) : Injirmum autem in fide assumite, non in disceptationibus cogitationum.
Page viii - Dans l'état de nature tombée on ne résiste jamais à la grâce intérieure. — 3. Pour mériter et démériter dans l'état de nature tombée, la liberté de nécessité n'est pas indispensable; il suffit de la liberté de coaction.
Page xlii - ... 2° Le libre arbitre, perdu par le péché d'Adam , a été remplacé par deux délectations : l'une terrestre, qui porte au mal ; l'autre céleste, qui porte au bien. 3° Ces deux délectations agissent l'une sur l'autre par degrés , de sorte que la délectation supérieure en degrés l'emporte nécessairement sur l'autre, comme le plus fort poids d'une balance enlève nécessairement le plus léger.
Page xv - ... même pour le commencement de la foi, et ils étaient hérétiques en ce qu'ils voulaient que cette grâce fût telle que la volonté humaine pût lui résister ou lui obéir. 5.
Page xlvii - ... pectueux suffisoit pour rendre à ces constitu» tions toute l'obéissance qui leur étoit due. Un » très-grand nombre de docteurs, à qui la con» sultation fut présentée , ne sentirent ni les » piéges qu'on leur tendoit , ni les conséquences » de leur décision ; il y en eut environ quarante » qui souscrivirent , sans beaucoup de réflexion ? » à la décision qui leur fut présentée et qui de
Page 365 - ' n'avons pas les autographes de saint Matthieu » et de saint Paul , mais encore nous n'avons que » des copies de copies de la version grecque que » quelque traducteur en fit autrefois.
Page xvii - Ils ont vu que les protestants, « en se séparant de l'Eglise, s'étaient condamnés eux« mêmes, et qu'on leur avait reproché cette séparation ; « ils ont donc mis pour maxime fondamentale de leur « conduite, de ne s'en séparer jamais extérieurement, et « de protester toujours de leur soumission aux décisions « de l'Eglise, à la charge de trouver tous les jours de « nouvelles subtilités pour les expliquer, en sorte qu'ils « paraissent soumis sans changer de sentiments.
Page xci - J'avoue que j'aurois pu donner une forme plus grave et de plus grande autorité à cet ouvrage , par la forme d'une instruction pastorale ; mais je crois devoir aller au plus pressant de tous les besoins, qui est celui d'être lu et entendu par le gros du monde. Jusqu'ici rien ne l'a été. Quelque solide ouvrage qu'on fasse , il ne sert de rien qu'à décréditer la bonne cause, s'il ne parvient point à se faire lire, comprendre et goûter.
Page xlvi - On y supposoit un confesseur embarrassé de répondre aux questions qu'un ecclésiastique de province lui avoit proposées , et obligé de s'adresser à des docteurs de Sorbonne pour guérir...