C'est me faire un présent qui vaut mille présens. XXIV. - Énigme. 4653. Du repos des humains implacable ennemie, XXV. Sur le cheval de don Quichotte. 1653-1656. Tel fut ce roi des bons chevaux, Rossinante, la fleur des coursiers d'Ibérie, Qui trottant nuit et jour et par monts et par vaux, Autre fragment de la relation d'un voyage à Saint-Prix. 1653-1656. J'ai beau m'en aller à Saint-Prit: Ce saint qui de tous maux guérit, Ne sauroit me guérir de mon amour extrême. Si vous ne prenez soin de me guérir vous-même, 1. Une puce. (B.) 2. Boileau, âgé de dix-sept à vingt ans, avoit une maîtresse à SaintPrix. Il étoit allé la voir, monté sur un très-mauvais cheval, et avoit fait une relation de ce voyage, dont il reste ces vers et ceux que nous donnons ensuite. roman XXVII. Vers pour mettre au-devant de la Macarise', allégorique de l'abbé d'Aubignac? où l'on expliquoit toute la morale des stoïciens. 1664. Lâches partisans d'Epicure, Qui brûlant d'une flamme impure, Du Portique 3 fameux fuyez l'austérité, Souffrez qu'enfin la raison vous éclaire. Ce roman, plein de vérité, Dans la vertu la plus sévère Vous peut faire aujourd'hui trouver la volupté. Le dos chargé de bois, et le corps tout en eau, Que tu m'aides à me charger. » XXIX. - Impromptu à une dame qui demandoit à l'auteur un quatrain sur la prise de Mons. 1691. Mons étoit, disoit-on, pucelle Louis le Grand en eut besoin : 1. Macarise, ou la Reine des iles fortunées, 2 vol. in-8° publiés en 1664. 2. François Hédelin, abbé d'Aubignac, éloit né à Paris en 1604; il mourut à Nemours en 1676. Son traité de littérature dramatique, intitulé Pratique du Théatre, est son meilleur ouvrage. 3. L'école de Zénon. (B.) 1702. "Ήειδον μεν έγών, εχάρασσε δε θείος "Ομηρος 1. Quand la dernière fois, dans le sacré vallon, La troupe des neuf Şours, par l'ordre d'Apollon, Lut l'Iliade et l'Odyssée, Leur dit alors le dieu des vers : Je chantois, Homère écrivoit. » Agréables jardins, où les Zéph et Flore 7. Vers grec de l'Anthologie. (B.) — Le dernier vers de cette pièce est une traduction de ce vers grec. 2. Ce sont des vers de Le Verrier, refaits et développés par Boileau. FIN DES POÉSIES DIVERSES. ÉPIGRAMMES. I. - A Climène. Tout me fait peine; Je crois Climène, Cette nouvelle Tout beau, cruelle, II. - A une demoiselle. Et je vous croyois sage. III. - Sur une personne fort connue. IV. - Sur un frère aîné que j'avois, et avec qui j'étois brouillé. De mon frère, il est vrai, les écrits sont vantés; Il a cent belles qualitės; En lui je trouve un excellent auteur, Mais je n'y trouve point de frère. 1. Avocat dont le vrai nom étoit Vilain. Qu'il étoit faux que Saint-Sorlin C'est beaucoup, dis-je en m'approchant; Il faut compter, dit le marchand; VI. - Sur la première représentation de l'Agésilas de M. de Corneille, que j'avois vue, 1668. Hélas ! t. Desmarets de Saint-Sorlin avoit écrit contre les religieuses de Port-Royal, et il étoit sur le point de mettre au jour la Défense du poëme héroïque, dirigée contre Boileau. 2. Poëme de Desmarets, ennuyeux à la mort. (B.) |