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M. de Ségur est mort d'une affection de poitrine, à Bagnères, le 27 juillet, après une lutte cruelle qu'il a soutenue avec un grand courage.

M. Isaïe BERR BING est mort à Paris le 2 thermidor. Il étoit connu des savans par une traduction du Phédon de MENDELSOHN, de l'allemand en hébreu ; par une autre traduction de l'hébreu en français d'une élégie de JUDAS LEVI sur les ruines de Sion, et par différens morceaux de littérature qui ont paru dans les journaux.

THEATRES.

THEATRE DE L'IMPERATRICE.

Les Travestissemens.

Cette petite pièce qui, par le fonds, ressemble à toutes les comédies de ce genre, a réussi par une extrême gaîté. Les auteurs y attachant peu d'importance, ont gardé l'anonyme.

On a remonté à ce théâtre, Rose, ou la suite de Fanfan et Colas. La pièce a eu le même succès que dans sa nouveauté: elle est parfaitement jouée par mesdames Adeline, dans le rôle de Rose; Beffroi, dans celui de Fanfan, et Leverd, dans celui de Colas.

THEATRE DU VAUDEVILLE.

Dubelloy, ou les Templiers.

Ce n'est point une parodie des Templiers, comme plusieurs personnes l'avoient cru, mais un cadre

dans lequel on a fait entrer la critique et l'éloge de la tragédie nouvelle.

Dubelloy, connu par plusieurs tragédies nationales, entre autres le Siège de Calais et Gabriel de Vergy, se trouve dans un grand embarras, sans argent et sans ressource. Un libraire vient lui proposer le sujet des Templiers, et lui achète d'avance le manuscrit mille écus, et cinq mille francs, s'il veut y joindre un précis historique. Piron, ami de Dubelloy, le détourne de ce travail, en cherchant à lui prouver que ce sujet n'est propre qu'à faire un vaudeville. Cette discussion est gaie, spirituelle; l'éloge n'est point outré et la critique n'est pas amère. C'est là le but principal de l'ouvrage : pour faire le dénouement, l'auteur amène de Calais une jeune veuve éprise de Dubelloy, qui lui offre sa main et sa fortune. Dubelloy accepte, et laisse à un autre le sujet des Templiers, au grand regret du libraire, qui lui prédit un succès brillant.

Les auteurs sont MM. LAFORTELLE et CHÁZET,

GÉOMÉTRIE.

MEMORIA Sul Regolamento dell' Orologio Italiano colla meridiana, di Filippo LUIGI GILII. Roma, 1805. In-8°. de 28 pag.

SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES.

JOURNAL de Physique, de Chymie, d'Histoire naturelle et des Arts, avec des planches en tailledouce; par J. C. DE LAMÉTHERIE. A Paris, chez Courcier, libraire pour les mathématiques, quai des Augustins. N°. 71. Tome LXI. Messidor, an XIII.

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Ce cahier contient une Dissertation sur l'étude et les principes de la Géologie, par J. L. M. PoIRET, professeur de géologie à l'Athénée des Etrangers. Mémoire sur une Découverte de Pouzzolane factice, qui n'est le produit d'aucune substance volcanisée, et qui cependant possède toutes les propriétés de la Pouzzolane d'Italie sans en avoir les défauts; lu à l'Institut national le 28 janvier 1805 (8 pluviose an 13), par M. DODUN, ingénieur en chef des ponts et chaussées. - Recherches sur la Chaleur excitée par rayons solaires; par M. le comte de RUMFORT. — Mémoire sur le Squelette presque entier d'un petit quadrupède du genre des Sarigues, trouvé dans la pierre à plâtre des environs de Paris; par G. Cu

les

(1) Les articles marqués d'une sont ceux dont on donnera un extrait.

VIER. Lettre de M. *** à M. de Lamétherie sur une expérience électrique. Construction d'un nouvel instrument nommé Electromicromètre; par le docteur VEAU-DE-LAUNAY, professeur. - Lettre de M. Gibbs, de Rhode-Island, à. J. T. de Lamétherie; sur des os humains fossiles. Traité de Mécanique céleste, par M. LAPLACE, extrait par M. BIOT. Observations météorologiques faites à l'Observatoire impérial de Paris, par BoUVARD, astronome, pendant le mois de prairial an XIII. Compte rendu des tr.vaux de la Classe des sciences mathématiques et physiques de l'Institut, depuis le premier messidor an 12, jusqu'à pareil jour de l'an 13; par M. Cuvier, secrétaire perpétuel.

-

HISTOIRE NATURELLE.

Paris,

ANNALES du Muséum d'histoire naturelle. chez Levrault, Schoell et compagnie, rue de Seine, n°. 12. Trente-troisième cahier.

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Ce cahier renferme une Analyse d'un minéral particulier, connu sous le nom de cristaux trouvés à Fahlun en Suède, envoyé par MM. Hisenger et Berzelius; par M. VAUQUELIN. Il paroît que le zinc existe dans ce minéral combiné au soufre, c'est-àdire, à l'état de blende. Analyse de la mine de plomb de Johann-Georgen Stadt, en Saxe, que quelques minéralogistes ont nommé arséniate de plomb; par A. LAUGIER. C'est un mélange de phosphate et d'un peu d'arséniate de plomb. Le phosphate de plomb y existe probablement avec excès de base; c'est ce qui rend cette mine réductible en partie par l'action du chalumeau: on lui a donc donné improprement le nom d'arséniate de plomb, puisqu'il

indiqueroit qu'elle ne renferme autre chose que de l'oxyde de ce métal et de l'acide arsénique. -Description du jardin des semis du Muséum; par A. THOUIN. C'est la suite du premier mémoire que le savant auteur a déjà donné sur le même sujet. Mémoire sur la réunion de plusieurs genres de plantes en un seul dans la famille des Laurinées; par A. L. DE JUSSIEU. Suite des mémoires sur les Fossiles des environs de Paris; par M. LAMARCK. Depuis le genre PETONCLE jusqu'au genre ARCA. Quatre planches sont jointes à ce mémoire; l'auteur en promet quinze qui donneront tout ce qu'il y a de plus intéressant dans les genres et les espèces, Ces quatre planches contiennent depuis le genre P▲TELLE jusqu'au genre PYRULE. A. L. M.

BOTANIQUE.

MÉMOIRES sur la Mélaleuque, remarquable par la singularité et la beauté de ses fleurs; sur le prix exorbitant auquel certains jardiniers - fleuristes l'ont portée, sur l'ixora, l'ornement des temples, des idoles; le camara, distingué par l'agrément de ses fleurs, qui se succèdent les unes aux autres, la fusche, arbrisseau récemment cultivé en France, et le calicanthe, espèce d'anémone aussi en arbrisseau, avec des détails intéressans sur leur culture, pour former, par leur réunion avec l'hortensia, le cestreau, le lagestroem, la fothergille, l'azalée, le clétra, le kalmia, le rhododendron et la stramoine en arbre, la plus belle collection que les amateurs puissent désirer pour l'embellissement de leurs jardins; par J. P. Buc'HOZ, médecin naturaliste. Paris, an XIII.—1805. In-8o.

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