Études de littérature, ancienne & étrangère

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Didier, 1846 - Literature - 389 pages

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Popular passages

Page 231 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee...
Page 308 - Et quel objet enfin à présenter aux yeux Que le diable toujours hurlant contre les cieux % Qui de votre héros veut rabaisser la gloire, Et souvent avec Dieu balance la victoire ! Le Tasse, dira-t-on, l'a fait avec succès.
Page 230 - O, for my sake do you with Fortune chide, The guilty goddess of my harmful deeds, That did not better for my life provide Than public means which public manners breeds. Thence comes it that my name receives a brand, And almost thence my nature is subdued To what it works in, like the dyer's hand...
Page 231 - Your monument shall be my gentle verse, Which eyes not yet created shall o'er-read ; And tongues to be, your being shall rehearse, When all the breathers of this world are dead ; You still shall live (such virtue hath my pen) Where breath most breathes, — even in the mouths of men.
Page 18 - Il emprunta sa philosophie aux écoles d'Epicure, et, maniant un idiome rebelle qui, né parmi les pâtres du Latium, s'était élevé peu à peu jusqu'à la dignité républicaine, il montra dans ses écrits plus de force que d'élégance, plus de grandeur que de goût. Ce n'est pas que ce dernier mérite lui soit absolument étranger, il n'exagère jamais les...
Page 257 - Shakspeare à part, sans esprit d'imitation et de système, si l'on regarde son génie comme un événement extraordinaire qu'il ne s'agit pas de reproduire , que de traits admirables! quelle passion! quelle poésie! quelle éloquence! Génie fécond et nouveau, il n'a pas tout créé , sans doute ; car presque toutes ses tragédies ne sont que des romans ou des chroniques du temps distribuées en scènes ; mais il a marqué d'un cachet original tout ce qu'il emprunte : un conte populaire , une vieille...
Page 254 - léger : pour le genre régulier, et pour le genre libre , » ils n'ont pas leur pareil. • * s'il est facile de relever dans notre tragédie française quelque chose de factice et d'apprêté; si l'on peut blâmer dans Corneille un ton de galanterie imposé par son siècle, et aussi étranger aux grands hommes représentés par le poëte qu'à son propre génie; si, dans Racine, la politesse et la pompe de la cour de Louis XIV sont mises à la place des mœurs rudes et simples* de la Grèce héroïque,...
Page 322 - Virtue confess'd in human shape he draws, What Plato thought, and godlike Cato was : No common object to your sight displays, But what with pleasure Heaven itself surveys, A brave man struggling...
Page 241 - Sweet Swan of Avon! what a sight it were To see thee in our waters yet appear, And make those flights upon the banks of Thames That so did take Eliza and our James!
Page 297 - Milton , libre et oublié , poursuivit avec ardeur la composition de son sublime ouvrage. Il avait alors cinquante-six ans. Il était aveugle , et tourmenté de la goutte. Une vie étroite et pauvre , de nombreux ennemis , le sentiment amer de ses illusions démenties , le poids humiliant de la disgrâce publique , la tristesse de l'âme et les souffrances du corps , tout accablait Milton ; mais un génie sublime habitait en lui. Dans ses journées rarement interrompues...

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