Nouveau siècle de Louis XIV, Volume 2 |
Common terms and phrases
anglois armées auroit avoient avoit bataille bâtimens camp campagne Capucins du monde Catinat cent chancelier Chanson Charles ciel cœur Colbert combat comte Condé Confiteor conquête conseil Couplet cour Créquy d'Angleterre d'Espagne d'Uxelles dauphin devoit Dieu disoit duc de Lorraine duc de Saint-Simon duc de Savoie ennemis étoient étoit faisoit falloit fameux Flandres Fouquet françois général gloire grace guerre Guillaume héros Hollande hollandois Jacques jamais l'armée l'univers Laire laissé Lampons long-tems Louis XIV Louvois madame de Maintenon madame de Montespan maréchal d'Humières maréchal de Créquy maréchal de Luxembourg Mars mille hommes ministre monarque Monsieur mort n'avoit n'étoit Namur Nassau note paix par-tout passer père peuple Philisbourg pouvoit Prévôt des Marchands prince d'Orange prince de Conti princesse pris Ramonez-ci reine Rhin rien rois royaume SCUDÉRY secours seroit seul siège soldats Sonnet sort suiv sujet surintendant Tellier tems De Jean-de-Vert Tourville troupes trouva Turenne Vaudemont Versailles victoire Villeroy vouloit voyoit
Popular passages
Page 6 - Mais on ne les connaît que quand il n'est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles. Qu'on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, II est bien malaisé de régler ses désirs : Le plus sage s'endort sur la foi des zéphyrs. Jamais un favori ne borne sa carrière : II ne regarde pas ce qu'il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le saurait quitter qu'après l'avoir détruit.
Page 89 - Toutefois si quelqu'un de mes foibles écrits Des ans injurieux peut éviter l'outrage, Peut-être pour ta gloire aura-t-il son usage ; Et comme tes exploits, étonnant les lecteurs, Seront à peine crus sur la foi des auteurs; Si quelque esprit malin les veut traiter de fables...
Page 7 - Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l'ombre et du silence, Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ; Et jamais à la cour on ne trouve ces biens.
Page 89 - Peut-être pour ta gloire aura-t-il son usage ; Et comme tes exploits, étonnant les lecteurs, Seront à peine crus sur la foi des auteurs, Si quelque esprit malin les veut traiter de fables, On dira quelque jour pour les rendre croyables : Boileau, qui, dans ses vers pleins de sincérité, Jadis à tout son siècle a dit la vérité, Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire, A pourtant de ce roi parlé comme l'histoire.
Page 6 - Vous l'avez vu naguère au bord de vos fontaines, Qui, sans craindre du sort les faveurs incertaines, Plein d'éclat, plein de gloire, adoré des mortels, Recevait des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels.
Page 376 - Vous êtes abattu pour peu de chose ; on « voit bien que vous êtes trop accoutumé à de bons « succès. Pour moi, qui me souviens d'avoir vu les « troupes espagnoles dans Paris, je ne m'abats pas si
Page 28 - Je ne citerai que ces vers pour le roi représentant le soleil : Je doute qu'on le prenne avec vous sur le ton De Daphné ni de Phaéton; Lui trop ambitieux, elle trop inhumaine; Il n'est point là de piège où vous puissiez donner: Le moyen de s'imaginer Qu'une femme vous fuie, et qu'un homme vous mène?
Page 4 - Monsieur, je vous ai fait assembler avec mes ministres et secrétaires d'État pour vous dire que jusqu'à présent j'ai bien voulu laisser gouverner mes affaires par feu M. le Cardinal; il est temps que je les gouverne moi-même. Vous m'aiderez de vos conseils quand je vous les demanderai.
Page 238 - ... les états à la cour pour en être d'autant plus considérés et approchés des récompenses. Les intendants des provinces se distinguèrent à l'envi à les seconder, eux et les dragons, et à se faire valoir aussi à la cour par leurs listes. Le très peu de gouverneurs et de lieutenants généraux...
Page 277 - Et toutefois non-seulement les officiers particuliers , mais les colonels, les brigadiers, et ce qu'on y employa d'officiers généraux, n'avoient pas, quels qu'ils fussent, la liberté de s'en absenter un quart d'heure , ni de manquer eux-mêmes un quart d'heure de service sur les travaux.