Modèles de littérature française; ou, Morceaux choisis en prose et en vers des meilleurs écrivains depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours, avec des notices biographiques et littéraires, Volume 2Hachette et Cie, 1873 - Authors, French |
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... l'un que l'autre dire ; 3 Car d'évêques ou lanterniers Je n'y connais rien à redire " . Et icelles qui s'inclinaient Unes contre autres en leurs vies ; Desquelles les unes régnaient Des autres craintes et servies ; Là les vois , toutes ...
... l'un que l'autre dire ; 3 Car d'évêques ou lanterniers Je n'y connais rien à redire " . Et icelles qui s'inclinaient Unes contre autres en leurs vies ; Desquelles les unes régnaient Des autres craintes et servies ; Là les vois , toutes ...
Page 10
... un poëte distingué lui - même , Octavien de Saint - Gelais , reçut une éducation soignée , et embrassa l'état ecclésiastique . Il cultiva de bonne heure la poésie et devint l'un des poëtes de la cour de François Ier . Marot , seul ...
... un poëte distingué lui - même , Octavien de Saint - Gelais , reçut une éducation soignée , et embrassa l'état ecclésiastique . Il cultiva de bonne heure la poésie et devint l'un des poëtes de la cour de François Ier . Marot , seul ...
Page 16
... une qui trois en vaut . J'ois1 , en entrant , grand bruit et grand tumulte ; Par quoi surpris , ma guide je consulte ... l'un soutient tout droits Droit contre tort ; l'autre tort contre droit : Et bien souvent , par cautelle subtile , 5 ...
... une qui trois en vaut . J'ois1 , en entrant , grand bruit et grand tumulte ; Par quoi surpris , ma guide je consulte ... l'un soutient tout droits Droit contre tort ; l'autre tort contre droit : Et bien souvent , par cautelle subtile , 5 ...
Page 23
... L'un est grand fol , l'autre petit follet ; L'un veut railler , l'autre gaudir et rire ; L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire . Mais un débat , au soir , entre eux s'émeut ; Car maître abbé , toute la nuit , ne veut Être sans vin ...
... L'un est grand fol , l'autre petit follet ; L'un veut railler , l'autre gaudir et rire ; L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire . Mais un débat , au soir , entre eux s'émeut ; Car maître abbé , toute la nuit , ne veut Être sans vin ...
Page 26
... un cygne , Puis tout à coup un corbeau devenu . Encor le pis qui te soit avenu , C'est que la mort , plus que toi fine et sage , Connaît assez que tu es tout chenu , Et t'ôtera ce masque du visage . Sur un mauvais débiteur ' Cil qui ...
... un cygne , Puis tout à coup un corbeau devenu . Encor le pis qui te soit avenu , C'est que la mort , plus que toi fine et sage , Connaît assez que tu es tout chenu , Et t'ôtera ce masque du visage . Sur un mauvais débiteur ' Cil qui ...
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 195 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux. Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 140 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Page 195 - II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée.
Page 94 - Je te restituai d'abord ton patrimoine; Je t'enrichis après des dépouilles d'Antoine; Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées...
Page 137 - C'est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi : Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de Roi ; Mais rien ne vient m'interrompre Je mange tout à loisir. Adieu donc ; fi du plaisir Que la crainte peut corrompre.
Page 91 - Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers. Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de -ses propres mains déchire ses entrailles; Que le courroux du ciel allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux!
Page 184 - En vain mille jaloux esprits , Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage : Sa charmante naïveté S'en va pour jamais , d'âge en âge , Divertir la postérité. Que tu ris agréablement! Que tu badines savamment ! Celui qui sut vaincre Numance » , Qui mit Carthage sous sa loi , Jadis , sous le nom de Térence , Sut-il mieux badiner que toi ? Ta muse avec utilité Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton école : Tout en est beau , tout en est bon ; Et ta plus burlesque...
Page 393 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encore pleine.
Page 123 - II faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie à nulle autre seconde , De vouloir se mêler de corriger le monde.
Page 351 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.